4.3. DE LA CONNAISSANCE DES CONSEQUENCES DE LA
DEFORESTATION PAR NOS ENQUETES
Pour Zamba (2016), la déforestation a
pour conséquences : Disparition des plantes et animaux dont
dépendent les plus pauvres pour se nourrir. Avec la
déforestation, de nombreuses espèces disparaissent ; Diminution
des pluies, provoquant le manque d'eau pour les besoins des ménages et
de l'agriculture ; Perte de la fertilité du sol, qui est lessivé
par les pluies et le vent, car il n'est plus protégé par la
végétation ; Le changement climatique, qui va entrainer le
bouleversement des conditions climatiques perturbant l'agriculture et des
pluies et sècheresses plus intenses. Tout cela va impacter en
particuliers les populations les plus pauvres qui dépendent des
ressources forestières et de l'agriculture pour vivre.
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Nos résultats vérifient cette littérature
car ils révèlent aux tableaux V et VI que 62% de nos
enquêtés connaissent les conséquences de la
déforestation et que la diminution de la production agricole est la
conséquence majeure directement liée à la
déforestation (soit en 45,5%) et 33,3% des enquêté
reconnaissent la perte de la diversité végétale et animale
ainsi que la perturbation du calendrier agricole comme conséquences de
la déforestation.
Nos résultats contraste avec celui de
Ruhamya,(2017) qui indiquent que 41,67% disent que la
diminution des espaces verts est les principales conséquences de
l'exploitation forestière des bois de charbon, 20,83% disent
l'extinction espèce animale, 16,67% disent la baisse de fertilité
du sol, 13,89% disent l'érosion et seulement 6,94% disent le
changement.
Justifiant nos résultats, nos enquêtés
semblent saisir les véritables conséquences environnementales de
l'exploitation abusive des bois énergie. Mais de la pauvreté et
chômage ; pour temps cette exploitation est rentable, ils sont dans
l'obligation de continuer.
4.4. DE L'INFORMATION ET/OU FORMATION DE NOS ENQUETES
SUR LES MEFAITS DE LA DEFORESTATION
Quant à l'information et/ou formation de nos
enquêtés sur les méfaits de la déforestation, 66% de
nos enquêtés affirment avoir été informé
et/ou formé. Et que la plupart de nos enquêtés ont
été informe des méfaits de la déforestation
grâce à la radio soit en 39,4%; suivi des ONG soit 33,3%. Nos
résultats concordent avec celui de Cong'a (2010) Selon
lequel, plus de quatre sur dix personnes proposent la sensibilisation de la
population comme une solution pour la lutte contre l'exploitation abusive des
bois énergies et ainsi que le reboisement.
Pour Akpoki (2010), la gestion de
l'écosystème forestier doit se faire à l'intérieur
des limites de sa dynamique, c'est-à-dire pour ces valeurs
intrinsèques et pour les bénéfices qu'il apporte aux
êtres humains, d'une manière juste et équitable. Par
conséquent, la conservation de leur structure et leur fonctionnement
doivent être la priorité. C'est la nécessité pour
conserver ces pleines valeurs, y compris les marchandises et services que la
forêt délivre aux êtres humains. Ces gestionnaires doivent
considérer les effets, actuels et potentiel de leurs activités,
pour éviter des effets inconnus et imprévisibles sur son
fonctionnement et donc, sur sa valeur.
Selon Puyravaud (2002), la demande de bois de
feu dans les pays pauvres, où il est utilisé pour la cuisson des
aliments et la chauffe d'eau du bain. La cuisine locale demande un temps
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