La contribution de l'union européenne dans la consolidation de l'intégration de la zone CEMACpar Yves Mathieu TONYE MVOGO Université de Yaoundé 2 - Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) - Master 2021 |
2- La multiplication des infrastructures : un facteur majeur d'intégration.Les programmes de l'Union Européenne en tant que vecteur d'intégration de la CEMAC ont prévus un ensemble de composantes pour non seulement favoriser le développement du commerce intracommunautaire mais aussi l'intégration de l'économie sous-régionale dans le système mondial, à travers des mécanismes historiquement référencés tels que le STABEX, le SYSMIN, et les différents sous-programmes du FED dont la portée est davantage tournée vers le renforcement des politiques sectorielles, tandis que le volet de la réalisation des infrastructures de transports et de télécommunication n'est pas aussi développé que le potentiel des pays de la CEMAC, qui dispose pourtant de quelques ressources financières et d'abondantes ressources naturelles à transformer. Parmi les 84 projets composant le Programme Economique Régional (PER) 2017-2021, seuls 11 projets ont été retenus. La différence entre la demande sur le plan des voies de communication et même de télécommunication, et l'offre qui en est faite révèle un besoin encore réel le cas échéant. Cela dit, le déficit de financement pour des projets intégrateurs a longtemps été le talon d'Achille de la sous-région. D'où l'avènement récemment de la Table ronde de Paris pour le financement de onze projets intégrateurs. Toutefois, au regard du retard criard de l'Afrique centrale en matière d'intégration et de développement des voies de communication, des stratégies plus efficientes par le recours aux partenaires non-européens pourraient être multipliées tant il vrai que la sous-région de l'Afrique centrale est traversée par des crises 299 Voir https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine consulté le 02 juin 2021 : le président malgache vante un nouveau remède contre la COVID-19 : le CVO+ qui traite aussi bien le paludisme que la dingue est apparu en octobre 2020 ; voir aussi https://www.cameroon-tribune.cm/article.html/32334/fr.html consulté le 02 juin 2021 : la biochimiste camerounaise Marlyse MBEZELE NDI épouse PEYOU propose pour lutter contre le COVID-19 le complément alimentaire appelé « Ngul be Tara » (qui signifie : la force des ancêtres). 85 sécuritaires et transfrontalières qui minent son progrès en passant par l'optimisation de son processus d'intégration, avec pour corollaire les limites des divers secteurs de l'économie tels que : le tourisme largement tributaire des infrastructures mobilières et routières, le commerce qui subit les contrecoups d'une baisse des IDE, le manque de fluidité dans les échanges causant des pertes économiques considérables. Dès lors, la multiplication des infrastructures mérite un regain d'attention pour l'aboutissement des objectifs liés au développement sous-régional et partant de l'Afrique et du monde. B- La nécessité du transfert de technologie et de l'industrialisation. |
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