Annexe 3 : matrice de l'indice de perception de la
corruption de la CEMAC en 2005 sur 158
pays c
Annexe 4 : graphique des IDE totaux et dans le secteur
pétrolier de la CEMAC c
Annexe 5 : photo des Chefs d'États lors du Sommet
extraordinaire de la CEMAC tenu à
Yaoundé du 21 au 22 novembre 2019 d
Annexe 6 : Panel de discussion de la seconde
journée du TICAD 7 tenu à Yokohama, le jeudi 29 août 2019
regroupant des participants de haut niveau parmi lesquels le Pr Daniel ONA
ONDO, Président de la Commission de la CEMAC, Alamine Ousmane MEY,
Président du Comité de Pilotage de la rationalisation des
Communautés Économiques Régionales en Afrique Centrale
(COPIL-CER-AC), autour des questions d'économie, de paix et de
sécurité,
comme piliers des projets intégrateurs
d
Annexe 7 : Cédric LEVITRE, Conseiller IPEMED
pour l'industrialisation de l'Afrique, en compagnie de Gilbert ONDONGO,
Ministre d'État, Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du
Portefeuille public de la République du Congo suite à la
Levée de fonds réussie de près de
3,8 milliards € à Paris collectés
pour financer 11 projets intégrateurs e
xiii
RÉSUMÉ
Dans le cadre de la coopération pour le
développement, comment la CEMAC peut-elle tirer meilleure parti de la
contribution européenne pour intensifier son processus
d'intégration ? Un ensemble de programmes ont été
réalisés de manière négociée entre l'Union
Européenne et la CEMAC ou unilatéralement par l'un des deux
acteurs avec ou non l'idée de coopération au service de
l'intégration sous-régionale en zone CEMAC. L'Union
Européenne a ainsi depuis sa création le 7 février 1992
suite à la signature de son premier traité l'instituant, -
Maastricht en l'occurrence, entré en vigueur le 1er novembre
1993, - continué d'entretenir des liens avec les anciennes colonies
d'une partie de ses Etats membres, à l'effet d'assurer son
développement économique et social dans le cadre des Accords de
Partenariats Economiques (APE) dont l'historique remonte au 20 juillet 1963
à travers la signature de la première convention de
Yaoundé voire au 1er janvier 1958 - date d'entrée en
vigueur du traité sur le fonctionnement de l'Union Européenne
(traité de Rome) signé le 25 mars 1957, qui marque
l'établissement du premier Fonds Européen de Développement
(FED) comme investissement destiné aux Pays et Territoires d'Outre-Mer
(PTOM) selon les articles 198 à 204 dudit traité.
Cependant, force est de constater sous le prisme d'une
praxéologie analytique et évaluative des forces, faiblesses,
opportunités et menaces des relations existantes, l'échec de ces
différentes politiques en dépit de l'importance des moyens
mobilisés et de la pertinence des projets à assurer. Une
pléthore de causes profondes permet de diagnostiquer cette pathologie
allant de l'afropessimisme jusqu'aux défis sécuritaires en
passant par une conjoncture mobilisant des raisons historiques ou structurelles
de gouvernance, de corruption, d'insuffisance de réédition des
comptes de la part des élites africaines dans un contexte de
démocratie, malgré les nombreux déterminants normatifs qui
favorisent l'établissement des rapports entre les deux partenaires. Il
ressort que les programmes réalisés par l'Union Européenne
dans le domaine de cette coopération s'inscrivent dans une dynamique
d'impérialisme structurelle vis-à-vis de la CEMAC, d'où la
nécessité pour cette dernière de tendre vers sa «
démarginalisation » à l'effet de s'autogérer
à travers une plus grande accession aux marchés internationaux et
l'augmentation des exportations ainsi que l'accroissement des Investissements
Directs Etrangers (IDE) et le recours à l'expertise
financière.
Mots clés : Intégration
régionale - coopération - aide - programmes de
développement - Afrique centrale - Union Européenne.
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