III - LE PROJET DE SIDI ABDELLAH
1. La réalisation de 30 000 logements
Répartis entre logements aidés et promotion
privée, 30 000 logements collectifs et semi collectifs, seront
construits en 20 ans au rythme moyen de 1 500 logements par an. Ce programme
contribue à réduire la pression de la demande sur Alger, à
atténuer les conséquences de la densité par un
redéploiement équilibré, et peut aussi participer à
la résorption de l'habitat précaire.
2. Une ville de haute technologie
médicale
Le programme prévoit une Cité des Chercheurs
à Rahmania et une Cité de la
Médecine à Sidi Bennour orientées vers
les techniques de pointe cardiovasculaires et de sélioscopie ainsi que
des laboratoires de recherche dans les domaines pharmaceutique et
médical. Ces équipements contribueront au rayonnement
international de la ville d'Alger au travers de la ville nouvelle de Sidi
Abdellah
2. La création de 20 000 emplois
La création de la Ville Nouvelle c'est, à
terme, 20 000 emplois dans les PME/PMI qui seront accueillies dans les quatre
zones d'activités couvrant180 ha (de nombreux emplois seront
également générés par les activités
tertiaires, de services et les grands équipements auxquels il convient
d'ajouter les emplois mobilisés pour la réalisation de la
ville).
3. L'accueil de 1 000 PME-PMI
Le programme de la Ville Nouvelle prévoit l'accueil de
1 000 PME/PMI. Il s'agit d'une action forte en faveur du développement
du secteur économique privé.
5. Un cyberparc comprenant :
Un Institut Supérieur de
Télécommunications, une Agence de
Télécommunications, une Agence Internet, une Ecole Nationale de
Surdoués- Start up.
LE CONSTAT
Les remarques ci-après ne sont que de
premières appréciations qui Mériteraient une observation
plus approfondie. Toutefois, l'impression première est que ce site
remarquable fait actuellement l'objet d'une urbanisation quelque peu
anarchique, se traduisant par des programmes de constructions « au coup
par coup », destinés à répondre à des demandes
d'opportunité et sous la pression de besoins en logements, sans que les
éléments indispensables à un bon fonctionnement urbain
soient mis en place.
A.I.19
A.I.20
I - Le Foncier
L'EPA-ANSA s'applique à faire une politique
foncière indispensable à toute opération
d'aménagement. Il a acquis un peu plus du tiers des terrains
urbanisables et notamment effectué des acquisitions permettant à
l'Union Bank de réaliser un grand équipement hospitalier
spécialisé, à Khalifa Airways la mise en place d'un centre
de formations aéronautiques, à l'ANEP un centre de formation de
production audio-visuelle.
Par ailleurs, il est à noter que déjà
plus de 60 réservations de terrains sont enregistrées sur les
deux zones prioritaires de Sidi Bennour et El Boustène destinées
à accueillir des PME/PMI du secteur privé. Il est donc
incontestable que la démarche foncière de l'EPA-ANSA, qui
constitue pour le moment sa principale activité, est efficace. Il existe
toutefois une interrogation sur l'affectation du foncier acquis ou à
acquérir par rapport à l'aménagement proprement dit de la
future ville.
Ainsi, il n'a pas pu être déterminé, au vu
du bilan, les acquisitions réservées aux infrastructures
primaires de celles devant être réservées aux
infrastructures secondaires Ce qui ne permet pas de déterminer, au
niveau du foncier, si les acquisitions nécessaires à ces emprises
de réseaux et voirie divers (VRD) sont de la responsabilité de
l'EPA ou non.
Incontestablement il est de la responsabilité de
l'aménageur d'imputer dans son bilan les acquisitions foncières
nécessaires aux VRD secondaires, ainsi que les
péréquations financières nécessaires à leur
réalisation. Pour ce qui est des acquisitions nécessaires aux
infrastructures primaires, il n'est pas possible, au vu du bilan foncier, de
savoir si ces dernières sont de la compétence de l'EPA et si
elles font l'objet de compensations financières par L'Etat, qui
normalement est le maître d'ouvrage en titre de ces équipements.
De ce fait, il n'est pas possible à l'heure actuelle d'identifier des
péréquations financières au niveau du bilan global
(emprunts, subventions, financements de l'Etat, remboursements,
répartitions des maîtrises d'ouvrage et des sources de
Financement).
A.I.21
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