II.B. Pour les Nations et collectivités :
L'ensemble des parties prenantes, Grands Groupes, et
collectivités sont touchés par les nouvelles législations
en matière d'environnement. Bon nombre de jeunes entreprises se doivent
d'arrêter leur activité à cause des coûts de
retraitement, recyclage, ou autres processus amenés par de
récentes normes, n'existant pas il y a quelques années.
Parmi les tournants majeurs en termes de législation, on
retrouvera plusieurs évènements :
- 5 Juin 1972 : 1e Sommet de la Terre à propos
du climat, en Suède
- 1982 : 2nd Sommet, 10ans plus tard, à
Nairobi
Après ces deux sommet mondiaux, plusieurs
conférences se sont déroulées, de plus en plus souvent,
car le problème devenait de plus en plus important, et demandais donc
une plus grande acidité sur la tâche. Tout d'abord, ces deux
premiers sommet on posés les bases pour ce que nous appelons
aujourd'hui, les conférences sur le climat : Les COP (Conférence
des Parties). En effet, elles on permit d'instaurer au fil de ces
années, plusieurs études qui démontrent comment agir pour
le climat. On retrouvera parmi elles le Protocole de Montréal, en 1986,
qui met en avant la préservation de la couche d'ozone et de ses
conséquences si elle vient à disparaitre. Deux an plus tard, en
1988, c'est ONU cette fois, après une réunion des grands chefs
d'état, qui créer une cellule spécifique à la
préservation de l'environnement, le GIEC (Groupe intergouvernemental
d'experts sur le réchauffement climatique). Avec ces experts et les
études à disposition, le monde connait maintenant assez bien sa
planète et ses habitants dans tous leurs aspects afin de pouvoir
proposer les meilleures solutions, durables, et équitables pour tous.
- 1992 : 3ème Sommet, à Rio, qui
marquera un grand tournant dans la bataille pour le climat.
La conférence de Rio est à cette époque,
la plus importante jamais tenue. Elle a rassemblée plus de 2000
organisations non gouvernementales pour le climat et près de 173
représentants de nations. Un impact donc, qui sera certain sur la suite
des évènements.
Après cette semaine de concertation, c'est un texte
mettant en reliefs 27 grands principes. Principes qui sont basés sur
l'implication même de l'homme, dans ses droits et ses obligations, pour
sensibiliser chaque pays à l'environnement. Cette convention cadre
surtout le besoin des nations à se rassembler chaque année pour
parler du problème de notre ère, celui du réchauffement
climatique et de l'appauvrissement des terres. C'est dans ce contexte, dont
19
toutes les nations de son, ni impliquées, ni
convaincues, que les premières « Conférences des Parties
» voient le jour.
Au même temps de la création des COP, et à
l'issu de cette conférence de Rio, un « Planning » est
également édité, il s'agit de l' « Agenda 21 »
c'est en réalité un plan d'action sur le long terme à
utiliser durant le XXIème siècle en relation directe avec le
développement durable. Cet agenda a pour but de jalonner
l'intégralité des actions menée pour le climat, au niveau
local, national, et mondial. Programme qui sera contrôlé et
supervisé par l'ensemble des ONG impliquées directement dans les
conférences pour le climat, et d'autres par des contrôleurs ayant
une influence et des prédispositions à sanctionner au niveau
mondial. Il a pour but des objectifs très distincts et clairs : Lutter
contre les exclusions sociales et la pauvreté, lutter contre
l'égalité des classes et des nations, produire des biens et
services durables et bien sûr, en mettant au centre de ces
activités, la préservation de l'environnement.
Puisqu'on le rappelle, le développement durable, repris
directement du rapport Brundtland, est défini par 3 piliers :
L'environnement, l'économie, et le Social, le développement
durable, l' « Economie Bleue », se situerais donc au croisement de
ces 3 notions. (Cf Image Page 5.)
Au milieu des nombreuses Conferences Of Parties, l'on en
trouve qui ont forcément plus marquées que d'autres de par leurs
bilan et les engagements qui s'en suivent :
- La COP 1 en 1995 à Berlin : La première, donc
l'une des plus importantes, commence par l'accord des différentes nation
présentes à la nécessité de se fixer des objectifs
clairs et chiffrés concernant les limitations de rejet de gaz à
effet de serre (CO2, Monoxyde...)
- La COP 3 en 1997 a Kyoto : Surement l'une des plus
célèbres, celle qui a réellement démarrer les
mesures pour endiguer le réchauffement climatique. Des âpres
négociations, longues et lourdes, pendant 11 jours, aboutissement
finalement à des objectifs chiffrés, par régions, par
pays, pour limiter les gaz à effet de serre. 37 nations signent ce
protocole les premiers jours, appelé protocole de Kyoto, qui sera encore
révisé par la suite, pour arriver à un objectif de baisse
de 5.2% d'émission de gaz comparée à 1990. Cependant, pour
que le protocole soit validé et viable pour tous, il doit être
approuvé par au moins 55 nations pour ne pas être caduque,
l'échéance, qui marque aussi le début de ce programme, est
fixé à 2005. En 2005, c'est au final 182 nations qui adopteront
le protocole et ses engagements.
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- La COP 6 de La Haye, dans les années 2000, qui
à rassemblée 182 nations : L'adoption réelle du protocole
de Kyoto approche, et il y a encore des retissant, des réfractaires au
programme. Les négociations stagnent, personne ne veut réellement
s'engager sur les mesures précises à mettre en oeuvre alors que
l'échéance de 2005 approche à grand pas. Les
négociations sont dès lors stoppées pour faire face
à une nouvelle COP 6, quelques mois plus tard, qui n'aboutira pas
à plus. Surtout que, entre les 2 conférences, Georges W. Bush,
alors élu nouveau président des Etats-Unis, annonce très
clairement qu'il ne fera pas parti et ne signera donc pas les accords inscrits
sur le protocole de Kyoto. Une grande nation, la plus grande du monde à
cet instant, qui refuse un traité liant l'ensemble des principales
nations mondiales. Bien heureusement, un accord est trouvé dans la COP 6
Bis envers le président des Etats-Unis, un accord qui ouvrira un «
marché » sur les émissions de carbones entres les pays.
- Les COP 7-8-9-10 (Respectivement Marrakech (Maroc), New
Delhi (Inde), Milan (Italie) et Buenos Aires (Argentine) ne sortent pas du lot,
mais restent tout de même indispensables pour le début mais aussi,
l'après Kyoto, en 2012. Il faut préparer Kyoto, mais aussi
préparer l'après. Le protocole va s'accompagné d'un plan
monétaire qui permettra de réduire les inégalités
entre nations et de fournir des aides financières au pays en
développement : c'est le Fond d'adaptation.
- La COP 11 en 2005, à Montréal : C'est la plus
grosse conférence jamais organisée depuis ses débuts. Avec
près de 188 nations représentées, le commencement des
actions envers le protocole de Kyoto, c'est normalement la conférence la
plus intéressante et décisive jamais menée, mais ça
n'a en réalité pas été le cas. Alors que les
objectifs et tâches ont étés clairement fixées
depuis le début des conférences, c'est principalement sur la
suite des évènements après Kyoto que Montréal s'est
penchée. Sans grandes prises de décisions derrières... Une
décision, floue et brève, qu'est ce faire perdurer le protocole
après son échéance, en 2012.
21
- La COP 15 2009 à Copenhague : Si les 3
précédentes Conférences n'ont pas eu d'impacts
déterminants, c'est bien pour préparer la COP 15 de Copenhague.
Celle-ci a en effet pour but principal de trouver une nouvelle ligne de
développement. Puisque c'est cette dernière qui va fixer
l'après Kyoto en 2012. A Bali, 2ans auparavant, des accords pour un
après Kyoto sont alors conclus, l'année suivante, à Poznan
en Pologne, 27 pays de l'Union Européenne s'engagent alors sur la
réduction des émissions de CO2 pour l'après Kyoto.
L'objectif ? Réduire de 20% les émissions de gaz à effet
de serre d'ici 2020, sur une base d'émission de 1990, un défi
difficile à réaliser.
Jour J, 7 Décembre 2009, Copenhague. Au final, elle
devait être la plus attendue pour les futures actions à
menées. Les négociations déboucherons sur un unique
accord, sans grand poids ni réelle décision, sur l'implication de
chacun à trouver de nouvelles méthodes en rapport avec les
nouvelles énergies. Sans aucunes mesures ni objectifs clairement
fixées, d'ailleurs la Chine, comme les Etats-Unis, ne signeront pas cet
accord envers les nouvelles énergies. Un fond d'investissements, sera
tout de même adopter pour lutter contre la déforestation et la
préservation de certains espaces dans les pays les moins
développés. : Le Fond pour le Climat.
- COP 16 2010 à Cancùn (Mexique) : elle vise les
valeurs de ce dernier Fond pour le Climat à hauteur de 100 Milliards de
Dollars, mais rien de vraiment concret. Cependant, un accord important est
conclu par l'ensemble des nations pour la suite des évènements :
l'engagement de ne pas dépasser de 2 degrés Celsius
supplémentaires la hausse de la température mondiale liée
directement à l'activité humaine.
- La COP 17 de Durban (Afrique du Sud) : Elle marque un
arrêt du Protocole de Kyoto, en effet, l'objectif de cette
conférence à pour but principal de fixer les nouveau jalons pour
établir un nouveau protocole, initié en 2015, qui ne sera actif
qu'en 2020. Afin de gagner un peu de temps mais rester dans cette dynamique, le
compte rendu de la conférence de Durban propose alors de continuer les
normes engendrées par le protocole de Kyoto encore 8 années, de
quoi attendre un nouveau protocole et son application, en 2020. Les accords
sont signées, ombre au tableau, 3 nations refusent de signer la
prolongation, à savoir le Canada, le Japon et la Russie.
Déjà abandonnée par la Chine et les Etats-Unis quelques
années plus tôt, le « nouveau » protocole de Kyoto est
aujourd'hui dérisoire, puisque c'est seulement 15% des émetteurs
de gaz à effet de serre qui sont engagés envers le protocole.
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- Les COP 18, 19 et 20 (Doha (Qatar), Varsovie,
Lima(Pérou) : Elles préparent la prochaine grande
conférence qui aura lieux afin de fixer les accords pour succéder
à Kyoto : La conférence de Paris. Les enjeux remis en
évidence : trouver des mesures contraignantes d'ici 2020, date qui
clôturera le protocole actuel.
- La COP 21, le 30 Novembre 2015 à Paris : C'est
à ce jour, la plus importante et la plus décisive jamais
organisée. Avec des années de préparations, près de
195 nations représentées.
C'est la conférence de Paris qu'a permis d'aboutir l'un
des plus grands accord qui engage l'intégralité des 195
nations.
Engageant l'ensemble de ces pays à réduire leurs
émissions de gaz à effet de serre. C'est l'activité
humaine est à l'origine du réchauffement climatique, c'est que
montrent les différentes études du GIEC, groupe d'étude
formée entre les 2 derniers Sommets du Climat, celui de Nairobi et Rio,
en 1988. Les nombreuses études s'accordent sur le fait que les
activités de l'homme sont « probablement » à l'origine
de la hausse du mercure. Le dernier rapport du GIEC paru en 2014, juste avant
la conférence donc, dénonce les activités humaines, il
annonce également que c'est un phénomène « sans
équivoque et sans précédent ».
Préparée depuis plusieurs conférence,
c'est celles-ci qui doit donner la prochaine marche à suivre et
continuer directement les efforts qui ont étés fait durant le
protocole de Kyoto.
Cette conférence a eu pour finalité les objectifs
suivants :
- Stabiliser le réchauffement climatique en dessous des
1.5°C pour le prochain centenaire. Pour ce faire, il faudrait alors que
les émissions mondiales baissent de 40% à 70% d'ici la
moitié de notre centenaire si nous voulons atteindre cet objectif. D'ici
2050, l'objectif serait de fédérer une économie mondiale
pratiquement neutre en émissions de carbone pour arriver à
l'augmentation de 1.5°C entre 1861 et 2100.
- Produire vert, ça coûte cher, la
conférence a pour but d'évoluer ces Fond d'adaptation en «
Fonds Verts pour le Climat ». Rappelez-vous, durant les débuts de
la COP, c'était 35 pays qui participais à la récolte de
ces fonds pour permettre au pays en voie de développement d'investir
dans les moyens pour réduire ces GES (gaz à effets de serre).
C'est en 2015, près de
En quelques chiffres, les GES c'est :
22.7%
15.6%
10.9%
23
195 nations qui investissent dans un même but,
émettre de moins possible de gaz, et ce pour chacune des nations.
La conférence de Paris a surtout mis en évidence
l'arrêt de tergiverser autour du pot sans trouver de réelles
solutions. Elle demande alors à chacune des nations signant les accords
la présentation de réels engagements au travers « L'Agenda
des Solutions Durables ». L'avantage de cet agenda, c'est qu'il est mis en
oeuvre par des organismes non gouvernementaux, et donc, non influencés
par les politiques financières des pays, mais uniquement par les
engagements tenus, suivis des résultats.
C'est donc les entreprises, les ONG ou encore les
collectivités qui contrôleront et pourront dénoncer les
signataires des accords en cas de non actions concrète, pourtant
annoncée, envers l'environnement et l'économie durable.
A l'instar du second protocole de Kyoto, les accords de Paris ont
eux, impliqué les plus gros acteurs mondiaux. Les plus gros
émetteurs de GES. Les accords de Paris, après une
réflexion longue de plusieurs mois, ont étés signés
le 22 avril 2016. Partie des clauses, les accords se doivent d'être
renouvelés tous les ans, c'est alors que le 22 avril 2017, il a
été re-signé pour une durée d'un an
supplémentaire à New-York, par au total, 175 nations.
Ces 175 Nations représentent à elles-seules
près de 56.75% du total des émissions de GES.
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Tout le monde le sait, ces derniers mois, information a
été au centre de toute l'actualité, l'élection de
Donald Trump. Le nouveau présentent de la 1ère
puissance mondiale a annoncé récemment son retrait des accords de
Paris, selon lui, un élément perturbateur quant à
l'évolution économique de son pays et également
responsable du taux de chômage au sein du pays.
L'information à retentie comme une bombe pour les nations
Unies et toutes les autres puissances mondiales. Lorsque l'on sait que les
Etats-Unis sont responsables de plus de 15% des émissions des GES dans
le monde, les accords de Paris perdent tout de suite de leur
crédibilité. La crainte est de voir alors plusieurs nations
calquer le comportement du président Américain. Pourquoi leur
nation ferait des efforts à financer le développement durable
tandis que d'autres se permettent de se développer au détriment
de l'environnement ? C'est une question que peuvent se poser les
différents chefs d'Etats et mettre alors en échec les accords de
Paris.
- La COP 22 à Marrakech en Décembre 2016 : La
dernière conférence à avoir eu lieu n'a pas vraiment fait
évoluée ni concrétisée les accords de Paris, elle
n'a que fait préparer le prochain sommet, là où seront
décidées les règles d'application des accords sur le
climat édités à Paris l'an passé.
La COP 23 aura donc lieu à Bonn, au siège de la
Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Lieux emblématique qui a déjà rassemblé plusieurs
nations, jusqu'à 190 pour les plus gros évènements.
Conférence qui est par ailleurs organisée par les Iles Fidji, ces
derniers qui n'ont pas pu assurer l'évènement dans leurs locaux
par soucis de logements.
Cette conférence va donc, si l'on en croit les engagements
de la COP 22, décider de plusieurs actions concrètes à
mettre en oeuvre afin de tenir les engagements des accords de Paris. Que ce
soit pour le réchauffement climatique, les inégalités, le
développement de l'énergie renouvelable ou le Fond Vert pour le
Climat, la COP 23 est attendue à tenir ses promesses et à engager
la majorité des nations quant au programme à venir.
Autre détail, qui n'est est pas un, il faudra trouver une
solution avec les Etats-Unis afin de les réaligner sur les devoirs et
engagements de chacune des Nations. Si l'organisation ne trouve pas de solution
pour réintégrer les USA au coeur des préoccupations
mondiale, cela risque de compromettre toutes les opérations à
venir et donc, la non-atteinte des objectifs fixés.
Des évènements qui réunissent les grandes
Nations, mais c'est aussi les normes, brevet et Labels qui contraignent les
entreprises.
25
De nombreux Labels ont vu le jour ces dernières
années. A la demande de l'entreprise, un Label permet, sous
réserve d'entrer dans le cahier des charges, d'être montré
comme un véritable acteur pour l'environnement ou la qualité des
produits. Chaque Label à son importance, sa signification, et ça
crédibilité également. Certain Label n'hésitent
pas, avec l'attrait du profit, à accorder le logo sans réel
contrôle. Alors comment reconnaitre un bon label d'un mauvais ? On ne
peut pas sans s'être soit même renseigné au
préalable. Parmi eux, on en retrouvera de très
célèbres, et gages sincères de qualité et
d'engagements de par les chartes vérifiées et de réels
contrôles.
|
Le Label PEFC : Utilisé par Ikéa entre autres, il
permet d'identifier les entreprises qui utilisent au moins 70% de leur bois en
autosuffisance. Quand on connaît l'exemple d'Ikéa, ce Label,
pourtant réputé, fait preuve de laxisme sur l'affaire
Ikéa, on peut cependant s'y fier dans sa
généralité.
|
Ecolabel : Celui-ci est délivré en France par Afnor
Certification, un grand organisme. Label Crée en 1992, il intègre
une approche globale du développement durable dans tous ces aspects :
sociaux, économiques et écologiques. C'est un label de
qualité, très difficile à obtenir car très
règlementé. Un réel argument de vente pour les
entreprises.
|
|
L'agriculture biologique est au centre des tendances
d'aujourd'hui. Réelle prise de conscience ou effet de mode ? Le bio se
développe de plus en plus, parce que son succès se
développe lui aussi. En Moins de 10ans, la consommation de produits Bio
a triplé. Le Label agriculture biologique est le label le plus
recherché du moment dans le secteur alimentaire. Il prouve un gage de
qualité et respectueux de l'environnement.
Dernier exemple d'influenceur : Energy Star. Cet organisme
contrôle majoritairement les appareils électriques comme nos
ordinateurs. Il atteste d'une consommation moindre des produits pour une
consommation d'énergie réduire et une préservation de
l'environnement.
|
|
Aujourd'hui, des solutions sont en train d'être
trouvées, grâce à l'innovation. Des solutions pour leur
majorité, urbaines, qui se font par le biais d'installation. Ces
innovations voient le jour par des startup innovantes, à la recherche
d'un demain meilleur et plus connecté.
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Quelques exemples de concept existant pour solutionner la
diminution des GES :
- Depuis peu, Place d'Alésia, à Paris, les habitant
et touristes ont pu observer cet été un
élément de décoration bien étrange.
Ce dernier, c'est un Puit de Carbone. Au premier abord on pourrait penser
à un Kiosque à journaux, et bien non ! Mis en place début
Avril 2017, ce Puit, inventé par le groupe Suez, permettrait de
remplacer en absorbions de CO2, l'équivalent d'un bosquet de 100 arbres.
Le tout grâce aux algues à l'intérieur et à la
photosynthèse.
- E-tree : C'est le nom de l'arbre du futur.
Présenté lors de la COP 21 à Paris, cet arbre
multifonction est l'innovation urbaine par excellence. Plusieurs
utilisations sont possibles avec cet arbre : Recharger son smartphone, son
vélo, c'est aussi un point d'eau et accès Wi-Fi. Super
connecté, il reste 100% écologique puisqu'il est autosuffisant en
ce qui concerne l'électricité et en redistribue même
à la ville. Des géants de l'industrie tels que Jean-Claude Decaux
ou encore Google sont intéressés par l'innovation. Il se pourrait
donc que l'on voit « pousser » de plus en plus de ces arbres dans nos
villes.
- Innovation connue de tous, et qui séduit de plus en plus
de collectivités : le Tramway.
Le Tramway est une bonne alternative au réchauffement
climatique. La pollution dans les grandes villes augmente, le Traffic aussi, et
donc les problèmes de circulations augmentent à leur tour.
Innovation obligatoire, mais qui sait concilier l'écologie, le Tramway
est instauré dans plus de plus de villes, c'est aujourd'hui près
de 15% du transport en commun en ville. Ce qui en fait une vraie success-story.
Suivent les petites navettes électriques. Dans les villes plus petites,
où le développement d'un tramway n'est pas justifié, les
communautés de communes adoptent une stratégie différente.
Les Eco-bus, ou encore Libé-bus, à chaque ville son nom, mais une
même utilisé, limiter les transports individuels au profit des
collectifs.
Du mobilier urbain ludique, permettant de sensibiliser
directement la population, voit aussi le jour. Un exemple, le vélo qui
recharge votre smartphone. Branché à une dynamo, il permet
à l'utilisateur de recharger son téléphone tout en faisant
un effort physique. Une bonne manière pour sensibiliser aux
économies d'énergies et pour l'habituer à faire du
vélo !
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