II.C Pour les Consommateurs :
L'ensemble de ces mesures, de ces innovations, nouvelles normes,
développement de start-up... Tous ces aspects visent une personne, nous.
C'est le bien-être de population mondiale qui est visée avant
tout. Nous sommes le premier acteur pour l'environnement.
C'est à nous de réagir et accepter les changements
qui s'offrent à nous. Beaucoup l'on comprit, à l'image par
exemple de Blablacar, site et application mobile de co-voiturage. Le
co-voiturage, une notion qui pouvait paraitre totalement invraisemblable il y a
quelques années de ça. Aujourd'hui, Blablacar c'est près
de 6 millions d'inscrits en France, 95% des annonces de co-voiturage, et plus
de 20 millions d'abonnés au travers de 19 pays, pour une entreprise qui
à vue le jour il y a 4ans.
Le co-voiturage est un concept récent que nous avons
dû apprendre à intégrer dans nos vies quotidiennes. Nous
sommes sollicités a mainte reprises sur l'importance du co-voiturage et
le consommateur en est aujourd'hui très sensible.
D'autres décisions en rapport direct avec la COP 21 qui on
eut une influence, les circulations. C'est surtout en région Parisienne
que la contrainte apparaissait. Une contrainte énorme qui obligeait
l'utilisateur à prendre, ou non, son véhicule au sein des portes
de Paris en fonction de son numéro d'immatriculation. Législation
très peu crédible puisque qu'un véhicule électrique
peut être contraint à rouler tandis que la grosse cylindrée
y sera autorisée.
Bordeaux, exemple de la ville moderne. Le maire de Bordeaux,
Alain Juppé, a longtemps oeuvré au dynamisme et à
l'innovation au sein de sa commune. Il a fait du transport son cheval de
bataille et c'est ce qui fait de Bordeaux l'une des villes les plus
agréables de France.
Les Cubs : Que ce soit les vélos, baptisés V-Cub,
ou encore les Voitures, les éco-Cub, la ville à totalement
restructurée son sens des transports. Avec ces innovations, liées
au métro, tramway et navette, c'est près de 60% de la population
Bordelaise qui ne se déplace pas en véhicule individuel la
semaine.
Les collectivités doivent s'allier aux populations locales
pour diriger des opérations d'urbanisation telles que le
développement de vélo ou autres moyen de transports en partage.
Un tel projet a également été testé pour la ville
d'Aix en Provence. Malheureusement, aucune concertation avec les populations,
le projet n'a absolument pas été un succès. Plusieurs
facteurs jouaient contre ce dernier. Premièrement, le manque
d'intérêt porté aux habitants, le projet a
été fait à leur encontre. Puis, grosse erreur de la ville,
le projet n'était pas viable au départ puisqu'Aix en Provence
n'est pas une ville plate. Il est donc extrêmement compliqué
d'avoir un flux constant de vélos à chaque endroits de stockage
prévus. Seule solution : les vélos à assistance
électrique aurait été une solution
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plus viable pour les utilisateurs, cela ne garantirait en aucun
cas sa réussite mais en augmenterais les probabilités.
Certain vont pour les populations, d'autres à leur
encontre. Malheureusement, c'est un aspect tellement important que les
politiques se servent énormément de l'écologie, et certain
extrémistes pro-environnement ne sont aussi pas assez
pondérés.
Quand le développement et le progrès rencontre les
protectionnistes, cela donne l'exemple du barrage de Sivens. Pas de dialogue,
deux camps opposés, et une issue dramatique.
L'affaire du barrage de Sivens est l'un des
évènements marquant pour l'environnement, de ces dernières
années. On rappellera le dérapage policier envers l'un des
manifestants qui protégeait le site de construction du futur barrage.
Alors dans ce cas, quelle solution choisir ? Dénaturer le
paysage et produire une énergie tout de même plus propre. Cette
solution va à l'encontre des principes de développement durable
mais permettent cependant de remonter un peu la pente en matière
d'énergie propre.
A la suite du drame, le projet du barrage de Sivens a finalement
été abandonné par arrêté préfectoral
le 7 décembre 2015. On ressent depuis cette affaire une certaine tension
entre deux partis : les pro-écologistes et les pro-nucléaires.
La politique à toujours divisée, lorsque
l'écologie et l'environnement devrait tous nous rassembler. Hors
ça n'est pas du tout le cas, c'est encore aujourd'hui un sujet
controversé.
C'est alors qu'interviennent l'état, les médias et
les collectivités pour nous sensibiliser sur l'intégralité
de notre mode de vie. Des conseils de la vie quotidienne, qu'il faudrait que
chacun de nous respecte au mieux pour réduire ses GES. Tous cela dans la
limite du raisonnable bien sûr, le but étant de réduire ses
émissions. L'intérêt n'est pas de baisser son confort, il
est juste de fournir des efforts supplémentaires.
Parmi eux, on retrouvera :
- Bien sûr, on mettra en première position le tri
sélectif. Nous connaissons tous ces logo par
coeurs, la poubelle jaune, la verte, la bleue. Alors que toutes
les entreprises produisent du recyclé, il serait très simple de
faire une boucle parfaite entre déchets recyclés et
retransformés par les industriels. Simple sur le papier, mais pas dans
sa réalisation. Un déchet recyclé est plus cher à
obtenir en moyenne qu'un plastique produit de toutes pièces. Une raison
simple : des coûts logistiques énormes. Avant que la bouteille
d'eau utilisée ne soit retransformée, elle doit subir un nombre
d'étapes très important, trop important
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aujourd'hui pour être rentable. La principale, isoler
uniquement la matière première à recyclée en
évinçant l'intégralité des corps
étrangés. Et c'est à ce moment-là que l'erreur de
la population ressort. Le tri en interne des déchets recyclables est un
coût énorme pour les collectivités et entreprises
privées en charge. Ce qui est le plus dommage, c'est qu'en faisant plus
l'effort du recyclage, nous optimiserons également notre redevance pour
l'Etat. Les collectivités nous fournissent aujourd'hui assez de moyens
pour mieux gérer nos déchets, à nous maintenant de prendre
conscience de l'importance des enjeux en arrière-plan. Lorsque l'on sait
qu'un morceau de verre met plus de 5000ans à être absorbé
par dame nature, ou encore un sac plastique qui lui, mettra 450 ans en moyenne
à disparaitre. Nous produisons près de 1,4kg de déchets
par jour et par personne, l'importance de jeter ses déchets, dans un
premier temps, est primordiale. Si nous pouvions bien les jeter, le monde ne
s'en sortirais que plus beau.
- Le co-voiturage et transports en commun : Ils vous feront faire
des économies en plus des rencontres. De plus en plus de moyen de
mobilité s'offrent aux citoyens, encore plus dans les grandes villes.
Même en région rurale, on voit les transports en commun se
développer de plus en plus. Le transport et la mobilité est l'une
des grandes lignes du programme de chaque communauté de commune. Tout
simplement parce que c'est aujourd'hui un facteur d'installation pour des
familles avec enfants et en plus, ça protège l'environnement. Une
solution qui n'a que de points positifs. Il faut maintenant convaincre la
majorité des personnes qui peuvent passer au transport en commun. Bien
sûr, il y a toujours des exceptions et tout le monde ne peux pas avoir
cette alternative, je pense à nos amis les commerciaux ou encore les
itinérants du marché par exemple. Mais accordons nous sur le fait
qu'un réel effort de tous peut être fait en ce qui concerne
l'utilisation des transports en commun. Ce qu'il manque, c'est de la motivation
!
- La réduction de consommation d'eau et
d'électricité :
On connait plusieurs réflexes pour économiser
l'eau, encore une fois, c'est une question d'efforts. Tous l'ensemble de la
population se doit d'être impliqué. Il n'y a pas de petite
économies en argent, il n'y en a pas non plus lorsque l'on parle d'eau
ou d'électricité. Fermer le robinet lorsque l'on se brosse les
temps, prendre une douche rapide plutôt qu'un bain. Toutes ces habitudes
ne sont pas contraignantes et ne participent pas à une régression
de notre confort. Elles ont par contre une
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influence certaine sur notre mode de consommation des ressources
qui nous sont mises à disposition. Débrancher son chargeur
lorsque le téléphone est éteint, débrancher les
téléviseurs et ordinateurs en veille, ne pas ouvrir constamment
le frigo sans raison.. Un ensemble de réflexes à pouvoir adopter
de manière simple si l'on s'y met tous. On estime à une
réduction de notre consommation globale de 5% si l'on adopte l'ensemble
de ses réflexes. 5% et pourtant des gestes simples, une habitude de
consommation à changer.
L'état permet aussi aux citoyens d'optimiser leurs
logements. Le crédit d'impôt sur le changement des menuiseries et
le renouvellement de l'isolation thermique. Des aides reversées pour
dans un même temps, dynamisé le secteur des menuiseries isolation
et chauffage. Lorsque le site officiel du Vaucluse annonce par exemple qu'une
chaudière à condensation permet de réduire de 40% les
combustibles ou encore, passer à un chauffage centralisé permet
d'économiser 10% sur sa facture, les arguments sont tout donnés.
De réels arguments tout de même, car prendre de tel mesure est
prouvé, il permet une moindre consommation d'énergie.
Les panneaux solaires, les éoliennes, rénovations
de la maison, ce sont des investissements pour le climat mais là,
ça n'est pas le cas des habitudes de consommation ou de vie, c'est une
réelle dépense pour le consommateur, des aides
supplémentaires de l'Etat sont attendues et on étés
citées dans le programme du nouveau président de la
République Française pour que les habitations prennent elles
aussi le virage écologique. Il y a presque maintenant 70ans, notre mode
de vie était aux antipodes de ce que nous vivons aujourd'hui.
Notre mode de vie, en plus d'évoluer, a
complètement changé au fils des années. Nous allons voir
par la suite la comparaison de plusieurs études sociologiques
accompagné de raisonnement personnel, les changements qui ont, et qui
vont opérés.
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