II.B.2 Pour les PME/TPE :
Les petites entreprises sont l'un des acteurs majeur pour le
développement durable, nous distinguerons les PME/TPE des start-ups
innovantes qui actent pour une économie plus durable, une
économie Bleue.
Dans un contexte économique difficile, ce sont les TPE
et les PME qui souffrent le plus. Dès lors, chaque argument jouant de la
proximité est un atout de choix pour chacune des entités. On le
voit de plus en plus, préférer le local, c'est la bonne chose
à faire. Argument commerciale ou réalité sincère ?
L'on trouve malheureusement des deux. Certaines entreprises disent
privilégier le local, en font même leur premier argument de vente,
seulement, cela se passe uniquement en façade, dès que l'on
creuse un peu la question, on peut trouver toute autre information, parfois
déplaisante. Un exemple poignant, je m'en suis rendu compte de
moi-même en faisant mes emplettes dans les marchés. Les
marchés, quoi de plus local et proche que nos producteurs venus de
villages alentours ? Local sur le papier, mais pas forcément dans la
réalité. Je me suis rendu sur le stand d'un producteur de
charcuterie disant également élever ses propres poules, en plein
air, et en faisant très largement cette promotion et ce gage de
qualité. « Mais oui M'sieur, que du local, chez nous tout est
local, rien d'industriel, que du bon ! » Connaissant
légèrement ce milieu, je me suis donc permis de prendre l'un des
oeufs en main. Après une légère analyse, on pouvait voir
inscrit sur l'oeuf un petit numéro, le numéro 3. Sa signification
? Des oeufs issus d'un élevage industriel, un élevage de poules
élevé en batterie et entassée les unes sur les autres. On
est dès lors bien loin du décor campagnard jonché par les
poules en liberté qui profitent du soleil et du plein air. Ne voulant
pas ébruiter la chose mais n'en pensant pas moins, je me suis alors
éloigné du stand dans un mot. Je n'ai eu qu'à faire 2,
soit disant éleveurs, pour trouver un vice sur les produits, ce dernier
producteur profitant de l'ignorance de sa clientèle.
Faut-il généraliser cette situation ? Je me
donne le droit de dire que non, mais à présent, que croire ?
Est-ce qu'il faut vraiment faire confiance à l'ensemble des producteurs
dit locaux ou faut-il toujours se méfier. Après tout, le commerce
reste du commerce, la course au projet reste bien présente, et celle du
profit persiste. Beaucoup de producteurs locaux exercent leur métier de
façon honorable, seulement, quelques-uns d'entre eux ternissent l'image
du petit paysan qui vend son authenticité avant tout. Le local, la
proximité, restent un argument de vente, encore faut-il que celui-ci
soit réellement respecté. Soyons plus optimiste, les TMP/PME font
la promotion du local du made in France, bien qu'il y ait certains vices, comme
dans tout domaine d'ailleurs, les frais logistiques restent moindre
comparé aux gros acteurs.
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Les start-ups sont quant à eux les principaux acteurs
du projet envers l'environnement. Synonyme d'innovation, ces micro-entreprises,
devenues pour certaines des multinationales (à l'exemple de Facebook,
Google, Snapchat...) Le principal fil rouge de ces nouvelles entreprises, c'est
l'innovation.
L'innovation dans les méthodes managériales,
totalement repensées avec une structure horizontale, permettant une
prise de décision plus rapide. Les start-ups évoluent sur des
secteurs extrêmement dynamique, en constante évolution. Le mot
d'ordre qui règne est donc celui de la réactivité.
La promotion du local est aussi réalisée par les
start-ups. On retrouve dans le milieu une entreprise encore naissante :
Co'Fret. Cette entreprise à vue le jour lors d'un concours Aviva et lors
des weekends start-up, elle a été récompensée de
par son fort caractère novateur et surtout, sa capacité à
promouvoir le local et donc, réduire ainsi les émissions de
CO2, réduire les frais de logistiques, pratiquant donc une
économie durable et bleue. Leur concept à eux a été
de créer un drive mobile. Elle offre la possibilité à
chacun des consommateurs de se faire livrer dans un rayon de 5km autour de leur
domicile ou leur lieu de travail en mettant les produits à
l'intérieur de casiers. (Casiers qui sont apparus eux aussi par le biais
d'une start-up Allemande, qui se démocratise de plus en plus, en Europe
et sur l'ensemble de la planète. Les producteurs locaux livrent alors
les biens aux salariés de l'entreprise, qui elle-même,
redistribuera les achats dans les casiers, le tout, à VELO ! Zéro
émissions de CO2 pour une prestation à domicile, un
parfait exemple de local et de développement durable.
Le développement durable étant maintenant au
centre des préoccupations mondiales, beaucoup d'entre elle se concentre
sur ce segment, avec toujours ce même mot d'ordre, l'innovation. On
retrouve par exemple
Ecosia. L'objectif de cette dernière ? Concurrencer
directement Google avec son propre moteur de recherche permettant de rendre la
planète plus verte. Le concept ? Planter des arbres en faisant des
recherches.
Ecosia dédie 80% de ses bénéfices
à la reforestation de la planète concentré plus
particulièrement dans 4 pays, les 4 les plus touchés :
Madagascar, Burkina-Faso, Pérou et Indonésie. Aujourd'hui, c'est
déjà près de 8 millions d'arbres qui ont
déjà été plantés grâce à ce
moteur de recherche. Faisant ainsi du développement durable, l'argument
premier du moteur de recherche novateur. Son objectif est de planté au
total près d'un milliard d'arbre d'ici 4ans. Objectif qui parait
atteignable lorsque l'on voit la croissance à deux chiffres de cette
jeune entreprise Allemande. Le système comporte tout de même des
limites, aidé par Bing et Microsoft, il reste tout de même moins
performant et réactif que le géant Google, mais permet
d'impliquer chaque internaute dans la reconstruction de notre monde, il se
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pourrait donc dans un futur proche, que ce moteur de recherche
soit privilégié vis-à-vis du géant
américain. Le moteur de recherche novateur utilise très largement
le système de communication Pathos pour trouver de nouveaux clients.
Elle communique sur les opérations mise en place dans les pays les plus
touchés par la déforestation et créer donc de
véritables ambassadeurs de l'entreprise. Avec les chiffres à
l'appui (8 (millions d'arbres, 4 pays, des millions d'utilisateurs...), Ecosia
met en avant ses actions et fourni des informations prouvant
l'intérêt d'utiliser son moteur de recherche plutôt qu'un
autre. Avec ces preuves, c'est la communication Logos qui est clairement mise
en avant et de ce fait, l'utilisateur se retrouve directement impliqué
dans la reforestation et est ainsi motivé à l'idée de
recommander le site et surtout, de perdurer son utilisation au détriment
de Google.
Ces nouvelles entreprises touchent directement le public en
proposant des solutions innovantes pour endiguer le réchauffement
climatique.
Les TPE et PME dites plus « classique », qui inclut les
3 segments généraux que l'on retrouve :
- les secteurs primaires, centrée sur l'extraction de
ressources la pèche, minage ou l'agriculture.
- Secondaire : la transformation de ressources naturelles
(pétrole, bois) et technologiques
(aéronautique, électronique).
- et tertiaire regroupant le tourisme la restauration le conseil
et autres.
Hormis les start-ups ont une réelle implication envers
l'écologie, et en font pour la plupart leurs cheval de bataille, les
autres PME se voient contraintes, actrices parmi elles.
Les Taxes pour les pollueurs par exemple pour les
transporteurs on marquer un véritable tournant dans le métiers en
devant supporter une sortie d'argent importante, où bien, la
2ème solution, voulue par l'Etat, le réassort des
flottes et l'achat de véhicules moins polluants. Moins de pollution,
moins de taxes !
L'écologie, un argument de vente, mais aussi, beaucoup
d'obligations et de contraintes. Une stratégie de communication propre
à chaque entre entreprise, certain volontaires, d'autres, pour la
majorité, sont provoqués par des obligations. L'écologie,
c'est bien, être impliquer dans la cause est un des facteurs permettant
de véhiculer une bonne image, mais ça coute cher.
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