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Quels outils marketing et quelles stratégies de communication employer pour transformer l'image négative des festivals de musique électronique en France ?


par Antonin Vanderriest
ECE INSEEC - BBA 2021
  

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b. La consommation de substances illicites

Enfin, il serait difficile et surtout peu révélateur de la réalité de parler de la culture des musiques électroniques sans aborder le sujet épineux des différentes substances qui y sont consommée. Tout d'abord il est bon de préciser que l'utilisation de drogues dans le cadre de rites, cérémonies ou fêtes n'est pas caractéristiques des free parties, des festivals, ou de notre époque. La question n'est pas directement liée à la consommation de drogues mais aux usages qui en sont fait, aux effets escomptés mais également à leur représentation dans un contexte culturel particulier. « L'usage de drogues renferme un assortiment de significations. La recherche, par exemple, d'une perception sensorielle immédiate de l'environnement et de l'autre. La nécessité de parler s'évanouit, tout se joue à présent dans le domaine des sensations. Ou bien encore une volonté d'expérimentation. Par le biais des états modifiés de conscience, on apprécie l'opportunité d'appréhender différemment les choses et les gens. Une autre vision du monde alentour, empreinte d'une certaine imagination, qui donne la possibilité de découvrir, ou plutôt de redécouvrir, les choses banales et habituelles du quotidien auxquelles on ne prête plus guère

22 Castel R. (1996), « Les marginaux dans l'histoire », in PAUGAM S, L'exclusion : l'état des savoirs, La Découverte, Paris p. 35

23 Goffman E. (1975), Stigmate, Les Éditions de minuit, Paris, p. 135

24 Gicquel C. (2007), « Free party : une aire de Je(u) dans l'air du temps », Espace populations sociétés p. 345-356

25 Queudrus S. (2001), La free-party, sociologie d'un vagabondage festif, In: Quaderni, n°44, Les industries de l'évasion, pp. 129-142

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attention. Poussé par le désir de d'expérimenter et de se construire soi-même, on aime à changer de dimension, à se déstabiliser. Les voyages intérieurs ouvrent les portes de la perception et encouragent l'exploration du champ de conscience. [...] Ainsi, si l'idée de "s'éclater" prédomine dans l'imagerie qui entoure l'usage de drogues, elle prend néanmoins plusieurs sens qui se chevauchent : la recherche du plaisir immédiat et la libération des énergies ; l'abandon et la dérive de l'esprit ; l'exaltation et le dépassement de soi. Mais, l'acte semble cependant guidé, dans les grandes lignes, par la recherche d'une forme d'enivrement qui bascule dans l'ivresse, lisible au travers des quantités absorbées et des associations pratiquées ainsi que dans la multiplication des prises. Cette quête de l'ivresse paraît déboucher sur un certain nihilisme : la négation de tout et de soi-même »25. Ainsi, du fait des expériences recherchées dans ces évènements et les expériences apportées par ces diverses substances, il est bien plus facile de comprendre le lien qui les unis.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard