A-REVUE DE LA LITTERATURE
La recherche documentaire apparaît indispensable et
fondamentale à tout travail de recherche qui se veut scientifique. En
fait, elle est une étape qui permet au chercheur d'avoir une vue
panoramique sur sa problématique afin de mieux orienter son travail.
I-GENERALITE SUR LA PECHE AU CAMEROUN
I-1-Domaines de pêche
La pêche constitue une activité
économique de grande importance dans le quotidien des populations des
localités propices en ressources halieutiques. Elle est une
filière très ancienne et plusieurs contraintes qui lui sont
liées, ont toujours constitué à travers l'histoire une
source d'inspiration et de questionnement aux acteurs. Selon BOUBA M. (1985) et
EFUET AKOA C. (2004), les origines de la pêche se confondent avec celles
de l'humanité où les communautés humaines se soient
installées à proximité de lthydrosphère (sur le
rivage, dans des habitations lacustres, ou sur des embarcations permanentes).
Elles en tirent de l'eau, l'élément indispensable à la vie
mais aussi et surtout de la nourriture. Les meilleures preuves de l'importance
de la pêche pour l'homme préhistorique sont les
«débris de cuisine», ou «Kjoekkenmoeddinger»,
trouvés près de la Scandinavie en Mauritanie, tout le long du
littoral, et qui représentent d'importantes accumulations de
déchets à l'instar des coquilles, os, arêtes, etc. Au
Cameroun, la pêche est une activité subdivisée en deux
grandes entités à savoir, la pêche maritime et la
pêche continentale. La pêche maritime est celle qui s'effectue dans
les mers et les océans tandis que la pêche continentale prend en
compte toutes les autres formes de pêche différentes de celles
citées plus haut. Elle est opérationnelle dans les
rivières, les fleuves, les lacs, les ruisseaux. (VIBERT et
31
LANGLER, 1961). Au Cameroun, les eaux continentales, à
leur niveau annuel moyen, présentent une surface totale estimée
à 35000 Km2 soit environ 7,4% du territoire national. La
répartition approximative est la suivante: Plaines d'inondation et
marais 86%; lacs naturels 4%; retenues de barrages 7%; fleuves 3 %.
Ces données apportent des éclaircis
intéressants quant à la genèse de l'activité de
pêche et les divers espaces opérationnels et dignes
d'intérêt pour le Cameroun d'une manière
générale et pour les populations de pêcheurs en
particulier. Cependant, les connaissances sur les espèces de poissons
disponibles en ces lieux ainsi que les savoir-faire et techniques
utilisés par les acteurs de pêche seraient nécessaires pour
une maîtrise de la place des ressources halieutiques dans le quotidien
des populations.
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