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Quelle politique de formation mettre en oeuvre dans les établissements de santé pour accompagner la transition numérique et les possibles usages de l'intelligence artificielle (IA) ?


par Elisabeth Berthelot
IGS - Master Ressources Humaines 2020
  

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Partie 1 : Questions générales - contexte personnel

Avez-vous déjà changé de contexte professionnel ou connaissez-vous des contextes professionnels multiples ?

Oui. J'étais consultante avant : en stratégie d'entreprise et en développement RH. J'ai travaillé à la fois dans des secteurs financiers, industriels, dans du service à la personne, dans tout un tas de contextes dans lesquels il y a une nécessité de s'adapter à chaque fois dans de nouvelles entreprises, avec de nouveaux modes de fonctionnement, de nouvelles équipes. J'ai fait ça pendant huit ans. C'est un métier qui m'a permis de découvrir de nombreux secteurs et que les différences relèvent uniquement de ces secteurs. Dans l'organisation, dans les problématiques et dans ce qu'il se passe structurellement, on est toujours sur des choses qui sont relativement similaires.

Si non, êtes-vous prêt à changer d'établissement ou à passer par un détachement hors de votre établissement pour explorer de nouveaux contextes professionnels et ainsi pérenniser votre employabilité dans différents types d'établissements ?

J'ai besoin de projets et de me renouveler dans ce que je fais. Aujourd'hui, je suis actionnaire et dirigeante de l'établissement donc à ce jour ce n'est pas du tout prévu mais dans quelques années, c'est quelque chose de tout à fait possible. La porte n'est pas fermée. Quand j'aurai fait le tour si je ne m'épanouis pas comme je le souhaiterais dans mon métier, je me poserai les questions qu'il faut pour changer, soit dans cet établissement, dans cette structure et la faire évoluer, soit changer tout court d'entreprise.

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Quels sont selon vous les bénéfices des changements de contexte professionnel ?

Je le vois en matière de RH à la clinique : on a des personnes qui restent dans l'établissement et qui font des carrières de vingt, trente, trente-cinq ans chez nous, d'autres qui, avec les nouvelles générations, vont rester trois, quatre ans ou même moins. Tout dépend des personnes.

Personnellement c'est quelque chose qui m'a beaucoup apporté. C'est aussi pour ça que j'avais choisi le métier de consultante à la base : je n'avais pas envie de me mettre dans UNE voie, dans UN secteur d'activité spécifique. J'avais vraiment envie de découvrir un maximum de choses, de rencontrer des personnes, surtout avec des expériences différentes et cela a vraiment été le cas. Au bout de huit ans, j'ai quand même eu envie de me poser dans une entreprise. Ça dépend vraiment des moments de vie aussi, de ce qu'on souhaite découvrir. J'en ressort beaucoup de positif parce que je pense que j'ai gagné en adaptabilité et surtout aussi en connaissance des différents secteurs qui peuvent exister. Aujourd'hui, ça me sert au quotidien dans mon métier. J'ai une double casquette : je suis DRH mais je suis aussi directrice opérationnelle. Mon métier c'est de m'assurer que tout fonctionne au quotidien. J'ai beaucoup de casquettes et le fait d'avoir travaillé dans des secteurs variés ou sur des missions variées me permet de m'adapter aux différentes situations que je peux avoir, à la fois en matière de RH et sur les problématiques organisationnelles.

C'est vraiment l'adaptabilité et se dire aussi qu'en fait ce n'est pas que dans ce secteur là qu'il y a ces problématiques. Ce n'est pas parce que je suis dans un métier où on s'occupe d'une prise en charge de patients que cela ne reste pas une entreprise pour autant. C'est une entreprise qui travaille dans le soin mais cela reste une entreprise, comme une usine dans laquelle j'ai pu travailler où il y a des problématiques RH, des problématiques de temps de travail, des problématiques de turn-over, etc. La seule chose qui change, c'est le secteur d'activité. Les problématiques sont vraiment similaires.

EB : le métier de DRH dans une structure sanitaire, parce qu'il est dédié au patient, n'est pas différent de celui de DRH dans d'autres secteurs d'activité ?

Ce n'est pas faux mais pas que. La dimension et le sens du métier sont juste extrêmement importants parce que ce n'est pas un produit à la fin de notre chaine, c'est une personne. Cela rend le métier quand même bien sûr spécifique mais quand on prend de la hauteur sur notre façon de gérer, cela reste une entreprise. Pour toutes les décisions qu'on prend, on regarde bien sûr la qualité de prise en charge mais au bout du compte on a quand même des salaires

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à payer et des charges à payer. C'est une entreprise, une entreprise du soin. Quand on part avec Sabine, mon associée, et qu'on va dans d'autres pays - on est parti voir dans d'autres pays comment ça se passait, en Europe et en Amérique du Nord - ce sont des entreprises, c'est beaucoup moins tabou. C'est vraiment très français tout ça. Je le dis à certains professionnels qui sont là, oui bien sûr qu'on a à coeur de faire bien les choses, on a un patient et notre métier c'est de prendre en charge ces patients là mais on doit être une entreprise efficace, une entreprise qui optimise, on doit être efficient. On est soumis à toutes les charges classiques que toutes les entreprises ont en France. On est des entreprises de la santé. Après on n'a pas la même vision que notre directeur financier qui n'a pas fait que de la santé. Il n'aura parfois pas la même compréhension sur certaines problématiques où je vais dire par exemple qu'il faut qu'on investisse un peu plus, qu'on prenne quelqu'un en plus parce qu'il faut qu'on améliore notre prise en charge et lui va me dire que ça ne va pas passer en termes de coûts. On reste quand même une entreprise du soin. C'est là que le soin va prendre une part plus importante dans le sens où on a à coeur de tellement bien faire les choses qu'on va quand même plus investir dans le soin même si on sait qu'en termes de coût, on n'est pas bon. On va essayer de revoir notre modèle économique pour que ça passe. A certains moments on va privilégier le soin et prendre plus de risques financiers parce qu'on est dans une entreprise qui traite des patients.

Selon-vous, votre métier est-il amené à changer dans les prochaines années ? Quels sont les changements à envisager spécifiquement liés aux nouvelles technologies ?

Mon métier, j'espère qu'il va changer ou évoluer plutôt. J'ai à coeur de voir évoluer les choses et de traiter de nouvelles choses. On a sans cesse de nouveaux challenges dans notre secteur actuellement. Il y a de grandes réformes. Forcément mon métier évoluera. Ce qui n'est pas simple c'est qu'il évolue vers un fonctionnement peut-être moins tourné vers l'humain. Je pense que le challenge pour moi et pour les dirigeants d'établissements de santé sera de trouver l'équilibre entre établissement de santé et entreprise de la santé. On rentre tellement dans un système de tarification où il faut qu'on code chaque acte réalisé par l'infirmier, par le médecin, par l'aide-soignant, par le psychologue, etc. Je l'entends par mes équipes aujourd'hui, parce qu'on code notre activité et que notre activité est contrôlée via les codes, nos professionnels passent énormément de temps sur l'ordinateur. Ça remet en question et cela a un impact important sur la relation entre le patient et le professionnel de santé. C'est ma crainte. C'est un vrai risque et on ne veut pas tomber là-dedans. Il faut qu'on organise les choses pour que ça se fasse, parce que de toutes façons on n'aura pas le choix. On le fera

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tout en gardant cette relation qui est si importante pour nous entre le professionnel de santé et le patient.

En quelque mots, que savez-vous des implications de l'intelligence artificielle dans le domaine de la santé ? Est-ce un sujet auquel vous vous intéressez ?

Je ne maitrise pas forcément le concept à fond. Ce que j'aimerais qu'on fasse via l'intelligence artificielle au sein de l'établissement c'est qu'on utilise les nouvelles technologies en complémentarité des compétences de nos professionnels. On commence à se pencher sur les personnels administratifs. La nouvelle technologie qu'on va utiliser c'est le dossier patient informatisé. On a un dossier patient informatisé partagé par tous les professionnels de l'établissement hormis les personnels hôteliers comme les ASH115 et les fonctions cuisine. On a une mutualisation de l'information, il y a un vrai partage d'infos. Il y a également la pré admission qu'on aimerait mettre en place parce que je pense que ça permet de traiter une partie du process via l'IA et ensuite de faire intervenir la secrétaire aux admissions qui va alors être sur un poste qui sera différent. Aujourd'hui elle est sur un poste où elle est dans son bureau toute la journée. Ce qu'on se dit c'est que si on a cette borne d'accueil qui permet de traiter déjà quelques infos et de faire par exemple 40 à 50% de l'entrée, Elle va pouvoir, avec un caddie ou un chariot roulant compléter l'entrée dans la chambre, au lit du patient. Ça nous permet de réorganiser son temps de travail et ça lui permet d'être en contact avec le patient de façon plus personnelle. Et c'est plus pratique pour le patient. Une partie administrative aura déjà été traitée donc c'est plus enrichissant pour elle.

Sur les médecins on se pose la question de la télémédecine et des téléconsultations mais on manque un peu d'infos sur la partie tarification. On est en attente d'éléments de la part de l'ARS116 pour pouvoir travailler là-dessus. On aimerait mettre en place notamment des consultations de médecins spécialistes via la télémédecine pour éviter les déplacements du patient parce que ça reste une démarche fatigante pour nos patients. Il y a des consultations qui pourraient vraiment se faire via la téléconsultation. Dès qu'on sentira qu'on pourra le faire on le fera. Aujourd'hui on n'a pas suffisamment de billes, on ne sait pas comment les facturer, il y a un flou à ce niveau-là. Après il suffira de déterminer qui reste dans la chambre avec le

115 Les agents des services hospitaliers (ASH) sont chargés de l'entretien et de l'hygiène des locaux dans les hôpitaux et les structures médico-sociales. Ils participent aux tâches permettant d'assurer le confort des malades. Ils ne participent pas aux soins aux malades et aux personnes hospitalisées ou hébergées. Source hopital.fr

116 Agence Régionale de Santé

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patient pendant la consultation, comment le flux s'organise, comment on sécurise les données, etc. Il faut qu'on s'intéresse à tout ça. Ça nous permettrait d'optimiser nos mouvements de patients.

On travaille également sur la fonction hôtellerie pour les ASH à l'utilisation de tablettes qui permettent d'avoir un suivi des chambres que nous avons à la clinique. On développe un projet d'hôtellerie car on part du principe que les patients restent longtemps chez nous et on souhaite qu'ils s'y sentent bien. Ça permettrait aux ASH de dire qu'une chambre est prête, qu'elle a été faite. L'info est automatiquement partagée avec les admissions de la clinique et le patient entrant peut entrer dans cette chambre-là. Cela permettrait également de noter des dysfonctionnements comme un problème au niveau de la douche, du lavabo, etc., et d'avoir une information qui se transmet automatiquement à notre équipe d'entretien qui pourra alors intervenir et indiquer si c'est résolu ou non. Le process sera un peu plus sécurisé. Aujourd'hui c'est quelque chose qu'on fait de personne à personne ou par un cahier de liaison. Parfois il y a des manquements et on souhaiterait justement utiliser les nouvelles technologies pour y pallier. Ça peut aussi être valorisant pour les ASH qui remontent souvent que l'information a été transmise mais que le problème n'est pas réglé derrière. Elles auront ainsi une preuve qu'elles ont notifié le problème et suivre ce qui est fait. C'est assez positif en termes de cohésion.

Selon vous, quel(s) type(s) d'impact(s) (positifs/négatifs) les nouvelles technologies et l'intelligence artificielle ont-elles / auront-elles sur votre métier ?

Le vrai risque c'est d'avoir un professionnel qui va passer plus de temps sur une machine et moins auprès d'un patient, notamment pour les médecins et tous les paramédicaux. Ils nous le disent aujourd'hui. Quand on a mis en place le dossier patient informatisé, on n'a pas eu de résistance au changement particulière. Tout le monde savait très bien qu'il fallait y aller, c'était cohérent. Plus aucun établissement ne fonctionne sur des dossiers médicaux papier. On a créé un comité d'éthique depuis de nombreuses années. On y met toujours à l'ordre du jour la place de l'ordinateur dans la relation soignant/soigné. Ce n'est pas anodin. Pas plus tard qu'hier, un médecin m'a dit : « une entrée d'un patient, ça me prend 45 minutes. Ce n'était pas le cas avant. Quand on écrit, ça va plus vite, on écrit rapidement sur un dossier. J'arrivais vraiment à gérer ma relation avec le patient. Ça me manque. ». Ça fait partie des risques. Aujourd'hui on essaie d'organiser leur temps de travail pour qu'ils arrivent à concilier ce temps avec le patient et à sortir de la chambre en se prévoyant un temps de saisie. On essaie, en fonction des métiers, de prévoir les temps de saisie. Pareil pour les coachs sportifs, ils ne sont

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pas dans le soin directement ni dans un acte technique de soin mais ils ont aussi l'obligation de saisir des transmissions et des informations dans un dossier sport sur le dossier patient informatisé. Tout ça, ça prend du temps. Il y a le métier, l'acte qu'ils vont réaliser auprès du patient mais il y a aussi ce qu'ils vont devoir saisir parce que, ce qu'on leur demande aujourd'hui, c'est de tracer leur activité pour que derrière on code l'acte. Il y a un vrai changement dans leur métier, à tous niveaux.

En positif, ça permet une mutualisation d'informations. Certaines personnes, en termes d'organisation de temps de travail, ne se croisent pas. Si les dossiers sont correctement saisis, en allant sur le portail médical, on voit ce qui a été saisi par le coach, on voit ce qui a été saisi par la diététicienne, le médecin, etc. Les droits d'accès sont différents en fonction des professions et de la confidentialité mais il y a un vrai partage d'informations. On sait même, en fonction d'un agenda, si le patient est dehors en consultation externe ou s'il est dans la clinique. Il y a donc des aspects positifs qui sont ressentis par les professionnels mais l'aspect négatif reste le risque de distanciation entre le professionnel et le patient.

D'après vous, quelles sont les actions à mettre en place pour anticiper l'évolution des changements dans votre quotidien professionnel liés aux nouvelles technologies et à l'intelligence artificielle à court, moyen et long terme ?

Ce qui m'a fait m'interroger sur ma fonction, c'était le confinement. On a piloté la clinique à distance parce qu'on s'est dit qu'on faisait partie du personnel administratif et qu'on n'était pas essentiel sur le terrain. Notre objectif était de minimiser le nombre de personnes sur la clinique donc on a travaillé à distance sur un maximum de fonctions. Je me suis dit que finalement, tous les déplacements que j'étais amenée à faire n'étaient pas indispensables. Il y a plein de nouveaux outils qui peuvent m'éviter d'aller à Paris, à certaines réunions. Il ne s'agit pas de les supprimer. On avait tendance à se déplacer souvent, surtout sur la partie opérationnelle, moins RH, sur des réunions de syndicats, des congrès. C'est super intéressant et cela va me permettre de me poser, même si je reste à la clinique et d'avoir une prise de recul particulière en étant seule. Dans les congrès, on se retrouve toujours avec plein de personnes. D'un côté c'est très bien parce qu'on peut discuter, ça fait du bien, on voit que ce n'est pas plus simple dans les autres établissements ou qu'on se débrouille plutôt bien et c'est satisfaisant mais il doit y avoir des moments pour soi. Écouter un congrès via un ordinateur c'est aussi très intéressant.

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Je traite beaucoup d'informations qui viennent de nos logiciels de patient informatisé puisqu'on a tout à l'intérieur : notre gestion aussi puisque la facturation, le médical et la pharmacie sont dedans. Ça fait partie des outils que j'utilise au quotidien. Aujourd'hui je dois l'utiliser à 40%. Je ne sais pas encore bien m'en servir. Il nous a fallu tellement de temps pour apprendre à l'utiliser et le remplir le plus correctement possible, d'avoir une bonne maitrise de l'outil. Maintenant on est dans la phase de : je me sers de l'information qui est rentrée dans notre gestion. On travaille avec notre prestataire pour qu'il nous aide à traiter les données en créant des passerelles de traitement données. C'est long mais on a un outil qui est le reflet de toute notre activité. A la fois médicale et soignante mais aussi en gestion et en finance. En un clic, on peut savoir quelle est la durée moyenne de séjour, le nombre de patient, notre taux d'occupation à la seconde, pas d'information RH en revanche. Ça permet d'avoir des informations plus rapidement sur l'activité de la clinique. A plus long terme, j'aimerais mieux maitriser l'outil pour mieux piloter.

On parle d'intelligence artificielle en comparaison de la vision/perception que nous avons de l' « intelligence » humaine. Si toutes les qualités humaines pouvaient être inculquées aux machines, quelles seraient selon vous les principales à transmettre ? Pourquoi et dans quelle mesurent cela vous parait-il possible ? Jusqu'où doit aller la machine ? Doit-elle rester un outil d'aide à la décision ?

Comme je le disais tout à l'heure, je pense que la machine est un outil d'aide à la personne. Qu'on parle des personnes aux admissions, des ASH, des médecins, l'outil est essentiel. Je pense qu'il ne peut pas remplacer, ou sur un poste très administratif, et encore. Quand on est parti au Canada, on voyait que dans des centres de téléconsultation il n'y avait plus personne à l'accueil. Ils avaient mis des bornes et la personne devait saisir son nom, devait dire qu'elle était arrivée et cela envoyait directement l'info aux médecins. Ça marche dans ce genre de situation. Dans notre établissement de soins de suite, l'outil peut vraiment être intéressant sur une partie très administrative mais ça reste un outil d'aide. On s'est engagé depuis très longtemps dans notre établissement à être dans une démarche qui soit la plus humaine possible. Aujourd'hui notre vision, peut-être qu'elle évoluera, c'est de se dire qu'on va utiliser la machine pour aider nos professionnels.

En ce moment on est en train de développer la musico thérapie dans la clinique et on va le faire via des tablettes. Ce sont des tablettes numériques sur lesquelles on va bientôt être formé. Ce sont des machines, je pourrais très bien donner la tablette directement au patient mais quel est le sens de cette action ? Il faut que ce soit accompagné, qu'on ait des référents

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musicothérapie, que le soignant puisse venir présenter cette démarche et qu'il accompagne le patient lors de sa séance. Ça va donc venir proposer de nouvelles disciplines mais toujours avec l'humain à côté.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore