2.2. Jeff Dickson : symbole de la corruption et
vantardise juive
Dans la corruption du sport par les juifs, un nom ressort dans
plusieurs articles d'Au Pilori : Jeff DICKSON, personnage qui
prétend participer à la rénovation du sport
français, mais qui serait complice de corruption et de truquage.
Jefferson DAVIS, alias Jeff Dickson, Juif lituanien né
au Mississipi, fait affaire dans le monde du sport avec sa
Société : Jeff Dickson International Sport. Il fit
notamment l'achat de L'Auto-Vélodrome d'Hiver, le plus grand
stade couvert de Paris. Sa richesse vient de plusieurs évènements
sportifs qui met en place, essentiellement des combats de boxe. Il a voulu
aussi investir dans des licences à Berlin et à Londres mais sans
succès, du apparemment a sa réputation. Dans l'échec,
« Il se vengea en essayant de nous infliger toutes les sensations
foraines dont Israël s'est fait une spécialité
»43. Des matchs et évènements truqués, mal
organisé, qui donna naissance au « roller-catch », mal
perçue par les aryens.
Le journal antisémite Au Pilori, avait trouvé
« la poule aux oeufs d'or » pour faire valoir l'épuration du
sport français. En effet, Jeff Dickson est décrit comme
malhonnête, amoureux de l'argent, méprise les valeurs, n'a pas de
respect pour l'humain, et est entouré de juifs. Il fait partis dans
grands nombres de scandales en rapport avec le monde du sport, surtout dans le
monde de la boxe. Beaucoup de boxeurs ont vu leurs carrières fleurir
grâces à des truquages lors de combats, ou l'adversaire
était payé pour se coucher. « La Vanité Juive
triomphe »44. Plusieurs fois il fut traduit en Justice,
mais étant défendue par l'avocat juif Pierre MAS, il s'en tirait
toujours avec honneurs, « il fut même décoré de la
Légion d'Honneur »45. La société
Jeff Dickson International Sport assigna aussi Au Pilori au
tribunal correctionnel pour « injure et diffamation
»46. Comme exemple de ces activités et de ses
événement mise en place, Au Pilori ressort une
manifestation représentant bien le personnage. Jeff DICKSON mis en place
« Le boxeur à monocle »47, ou le but
était que l'adversaire de ce dernier ne le « descende
»48 pas.
43 Jean DAUVEN, Le Cahier Jaune n°013, Les Pitres
du sport, 1943.
44 Jean DAUVEN, Le Cahier Jaune n°013, Les Pitres
du sport, 1943.
45 Emile DORTIGNAC, Au Pilori n°026, La traite
des sportifs - l 'affaire Jeff DICKSON, 1941
46 Emile DORTIGNAC, Au Pilori n°027, La maffia du
sport contrattaque, 1941.
47 Au Pilori n°032, Le boxeur à monocle,
1941.
48 Mettre au tapis, dans l'impossibilité de
combattre par la suite.
S'il réussissait, il pouvait empocher 1,500 francs.
Beaucoup de pratiquant se serait donc fait avoir par cette affaire.
Pour le bonheur du journal ainsi que pour Emile DORTIGNAC,
DICKSON eût à faire à la justice Etasunienne. En effet,
avant le commencement de la deuxième guerre mondial, Jeff DICKSON «
courageusement pris le bateau pour l'Amérique
»49. Il se maria avec une richissime juive : Dame MASEBAUME.
L'Auto, avec qui il collaborait, a continué de présenter
les nouvelles de DICKSON en France, en continuant de le décrire comme un
grand sportif, un gentleman ou encore comme un héros de guerre. Il
soignant sa réputation en son absence. Présent
énormément dans la presse, il avait l'honneur d'avoir des
passages sur lui-même et des photographies. Cependant, à un moment
donné, l'Auto ne donnait plus signe de vie de Jeff Dickson. Celui-ci
s'était fait incarcérer par la justice américaine, pour
trafique dans le sport et de tous genre, qu'il partageait avec le banquier juif
LAZARD. Au Pilori eu raison du juif DICKSON. Le journal pouvait alors
s'exprimer que « (...) il convient de rappeler que parmi ceux qui
causèrent le plus de mal au sport français, il y eut des Juifs,
même hors du monde de la boxe, qui fourmillait »50.
Le journal antisémite avait donc gagné une bataille contre «
La vermine juive ».
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49 Emile DORTIGNAC, Au Pilori n°026, La traite
des sportifs - l 'affaire Jeff DICKSON, 1941
50 Jean DAUVEN, Le Cahier Jaune n°013, Les Pitres
du sport, 1943.
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