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L'épuration sportive des juifs sous l'élan du darwinisme social entre 1939-1943.


par Antoine Clément
Université Catholique de l'Ouest Angers - Licence EDS 2019
  

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2.2. Jeff Dickson : symbole de la corruption et vantardise juive

Dans la corruption du sport par les juifs, un nom ressort dans plusieurs articles d'Au Pilori : Jeff DICKSON, personnage qui prétend participer à la rénovation du sport français, mais qui serait complice de corruption et de truquage.

Jefferson DAVIS, alias Jeff Dickson, Juif lituanien né au Mississipi, fait affaire dans le monde du sport avec sa Société : Jeff Dickson International Sport. Il fit notamment l'achat de L'Auto-Vélodrome d'Hiver, le plus grand stade couvert de Paris. Sa richesse vient de plusieurs évènements sportifs qui met en place, essentiellement des combats de boxe. Il a voulu aussi investir dans des licences à Berlin et à Londres mais sans succès, du apparemment a sa réputation. Dans l'échec, « Il se vengea en essayant de nous infliger toutes les sensations foraines dont Israël s'est fait une spécialité »43. Des matchs et évènements truqués, mal organisé, qui donna naissance au « roller-catch », mal perçue par les aryens.

Le journal antisémite Au Pilori, avait trouvé « la poule aux oeufs d'or » pour faire valoir l'épuration du sport français. En effet, Jeff Dickson est décrit comme malhonnête, amoureux de l'argent, méprise les valeurs, n'a pas de respect pour l'humain, et est entouré de juifs. Il fait partis dans grands nombres de scandales en rapport avec le monde du sport, surtout dans le monde de la boxe. Beaucoup de boxeurs ont vu leurs carrières fleurir grâces à des truquages lors de combats, ou l'adversaire était payé pour se coucher. « La Vanité Juive triomphe »44. Plusieurs fois il fut traduit en Justice, mais étant défendue par l'avocat juif Pierre MAS, il s'en tirait toujours avec honneurs, « il fut même décoré de la Légion d'Honneur »45. La société Jeff Dickson International Sport assigna aussi Au Pilori au tribunal correctionnel pour « injure et diffamation »46. Comme exemple de ces activités et de ses événement mise en place, Au Pilori ressort une manifestation représentant bien le personnage. Jeff DICKSON mis en place « Le boxeur à monocle »47, ou le but était que l'adversaire de ce dernier ne le « descende »48 pas.

43 Jean DAUVEN, Le Cahier Jaune n°013, Les Pitres du sport, 1943.

44 Jean DAUVEN, Le Cahier Jaune n°013, Les Pitres du sport, 1943.

45 Emile DORTIGNAC, Au Pilori n°026, La traite des sportifs - l 'affaire Jeff DICKSON, 1941

46 Emile DORTIGNAC, Au Pilori n°027, La maffia du sport contrattaque, 1941.

47 Au Pilori n°032, Le boxeur à monocle, 1941.

48 Mettre au tapis, dans l'impossibilité de combattre par la suite.

S'il réussissait, il pouvait empocher 1,500 francs. Beaucoup de pratiquant se serait donc fait avoir par cette affaire.

Pour le bonheur du journal ainsi que pour Emile DORTIGNAC, DICKSON eût à faire à la justice Etasunienne. En effet, avant le commencement de la deuxième guerre mondial, Jeff DICKSON « courageusement pris le bateau pour l'Amérique »49. Il se maria avec une richissime juive : Dame MASEBAUME. L'Auto, avec qui il collaborait, a continué de présenter les nouvelles de DICKSON en France, en continuant de le décrire comme un grand sportif, un gentleman ou encore comme un héros de guerre. Il soignant sa réputation en son absence. Présent énormément dans la presse, il avait l'honneur d'avoir des passages sur lui-même et des photographies. Cependant, à un moment donné, l'Auto ne donnait plus signe de vie de Jeff Dickson. Celui-ci s'était fait incarcérer par la justice américaine, pour trafique dans le sport et de tous genre, qu'il partageait avec le banquier juif LAZARD. Au Pilori eu raison du juif DICKSON. Le journal pouvait alors s'exprimer que « (...) il convient de rappeler que parmi ceux qui causèrent le plus de mal au sport français, il y eut des Juifs, même hors du monde de la boxe, qui fourmillait »50. Le journal antisémite avait donc gagné une bataille contre « La vermine juive ».

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49 Emile DORTIGNAC, Au Pilori n°026, La traite des sportifs - l 'affaire Jeff DICKSON, 1941

50 Jean DAUVEN, Le Cahier Jaune n°013, Les Pitres du sport, 1943.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams