La problématique de la candidature en droit électoral camerounais.par Valéry DJOBA KALVOKSOU Université de Maroua (Cameroun) - Master en droit public interne 2019 |
C. DÉLIMITATION DU CHAMP DE L'ÉTUDEAu plan géographique, même s'il est vrai que nous ferons de temps en temps du droit comparé lorsqu'il s'avèrera nécessaire, il faut préciser que cette étude se limite à étudier essentiellement le droit électoral camerounais. Au plan matériel, cette étude ne se consacrera qu'à l'analyse de la candidature dans le cadre des élections des conseillers municipaux, conseillers régionaux, députés et sénateurs. On exclura l'élection des maires, présidents des conseils régionaux et leurs adjoints ; on négligera également l'élection des membres du bureau de l'Assemblée nationale et du Sénat. Au plan temporel, on s'inscrira dans la période de 199010(*) à nos jours avec emphase sur les textes issus de la grande réforme constitutionnelle de 199611(*). * 10 Cette année marque l'avènement de la libéralisation de la vie politique au Cameroun avec le retour du multipartisme. Le 19 décembre 1990 est une date importante dans l'évolution politique du Cameroun parce qu'elle a vu la promulgation d'innombrables textes de lois dites lois des libertés. * 11 Il s'agit notamment de la loi N°96/06 du 18 Janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 juin 1972, modifiée et complétée par la loi N°2008/001 du 14 avril 2008 |
|