2. LA NON RÉGLEMENTATION DU FINANCEMENT
PRIVÉ DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
Il est regrettable de constater que le code électoral
camerounais ne traite pas du financement privé de la campagne
électorale. Toute chose nous amenant à penser qu'il n'existe pas
d'équité entre les candidats.
Pourtant en France, il existe un plafond des dépenses
de campagne électorale. Pour l'élection présidentielle de
2007 le plafond des dépenses applicable aux candidats au premier tour
est fixé à1.166.000 euros et celui applicable aux candidats au
second tour est fixé à 21.594.000 euros. Le financement illicite
et ou exorbitant de la campagne électorale au-delà d'être
une sorte de concurrence déloyale constitue une infraction
réprimée par le code pénal français.
Tout comme naturellement l'on ne s'engage pas à
poursuivre une activité dont on n'a pas les moyens de
réalisation, pareillement lorsque sa sécurité est en jeu
l'être humain est réticent.
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