5.2. Indicateur de la pauvreté
énergétique
5.2.1. Incidence de la pauvreté vivrière
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L'incidence de la pauvreté vivrière est
appréciée en comparant les apports calorifiques issus des
céréales (maïs, riz, sorgho, mil), des racines (manioc) des
tubercules (igname...) des protéagineux et des légumineuses
(niébé, voandzou, arachide...) à 90% des besoins
énergétiques minima des individus. C'est à ce niveau que
les racines et tubercules, les protéagineux et les légumineuses
sont pris en compte dans l'analyse. Cet indicateur permet d'apprécier
l'impact des racines et tubercules, des protéagineux et des
légumineuses sur la
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Thèse d'ingénieur agronome/FA/UP/2010
Situation alimentaire et vulnérabilité des
ménages de la commune de Ouaké
situation alimentaire de la population. En effet, environ 15%
de la population étudiée souffre de la pauvreté
vivrière. Les produits autres que les céréales ont
contribué ainsi à sortir 3% des ménages
étudiés de leur situation de pauvreté alimentaire. Ce qui
témoigne de l'importance de ces cultures dans le milieu d'étude
et le rôle qu'elles jouent dans l'alimentation de la population. La
figure n°2 présente la répartition des ménages
pauvres suivant les différents indices de la pauvreté
alimentaire.
Figure n° 1 : Répartition des ménages
pauvres suivant les différents indices de la pauvreté
De l'analyse de ces diagrammes, on note une diminution de la
proportion des pauvres alimentaires, de la situation de non autonomie
céréalière à celle de pauvreté
vivrière. Cependant, environ 15% de la population étudié
restent toujours pauvres vivriers, donc pour pouvoir lutter efficacement contre
l'insécurité alimentaire et nutritionnelle, les ONG et les
partenaires au développement doivent en matière de promotion des
cultures vivrières s'intéresser en priorité à ces
derniers en vue de les faire sortir de cette situation.
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Thèse d'ingénieur agronome/FA/UP/2010
Situation alimentaire et vulnérabilité des
ménages de la commune de Ouaké
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