SIGLES ET ABREVIATIONS
ANPE : Agence Nationale de la Promotion de l'Emploi
BIT : Bureau International du Travail
ONEF : Observatoire Nationalde l'Emploi et de la
Formation
INSD : Institut National de la Statistique et de la
Démographie
RGPH : Recensement Général de la Population
et de l'Habitat
NTIC : Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication
CDD : Contrat à Durée
Déterminée
CDI : Contrat à Durée
Indéterminée
SVI : Service de Vente Indirecte
ADV : Administrateur Des Ventes
PCA : Président du Conseil d'Administration
DG : Directeur/Direction Générale
DRH : Directeur des Ressources Humaines
GRH : Gestion des Ressources Humaines
BTS : Brevet de Technicien Supérieur
DUT : Diplôme Universitaire Technique
DEUG : Diplôme d'Etudes Universitaires
Générales
SNCF : Société Nationale des Chemins de Fer
(France)
CNSS : Caisse Nationale de Sécurité
Sociale
UAB : Union des Assurances du Burkina
BOA : Bank Of Africa
SMIG : Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti
OST : Office de Santé des Travailleurs
SMS : Short Message System
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Répartition des enquêtés
selon la catégorie d'âge
Tableau 2 : Répartition des enquêtés
selon le sexe
Tableau 3 : Répartition des enquêtés
selon la catégorie professionnelle
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Implantation géographique des agences de
Télécel Faso dans la ville de Ouagadougou
Figure 2 : Organigramme Direction Générale
Télécel Faso
INTRODUCTION
Pays sahelo-sahelien, situé au coeur de l'Afrique
Occidentale, le Burkina Faso fait partie des Etatsqualifiés de pays
pauvres très endetté. Comme beaucoup d'autres pays africains, une
grande frange de la population est jeune avec pour traits
caractéristiques une prépondérance de situation de
chômage et de sous-emploi. Suite à diverses difficultés
d'ordre macroéconomique, les autorités burkinabés ont
entrepris avec l'appui de la communauté financière internationale
depuis 1991, d'importantes réformes économiques et structurelles
appelées Programmes d'Ajustements Structurels (PAS)
(Labazée1988). Ces reformes avaient pour objectif essentiel de
libéraliser l'économie et de faire du secteur privé un
moteur de croissance. Pourtant, le secteur privé au Burkina reste
dominé par des activités de l'informel, laissant peu de place au
secteur structuré.
Malgré les reformes dans le secteur de l'emploi, dont
la relecture des textes régissant les relations de travail, des
décrets et autres arrêtés donnant une nouvelle dynamique au
secteur, des situations de précarité subsistent au niveau des
travailleurs (Domba 2009). Cette situation de précarité s'inscrit
dans une logique de jeux d'intérêts des acteurs qu'il convient de
comprendre afin d'en tirer une substance. Toutefois, toute
interprétation sur le fonctionnement d'une organisation doit tenir
compte de plusieurs facteurs enchevêtrés les uns dans les
autres.
Lieu de création de richesses et de pouvoirs,
l'entreprise, est nécessairement un espace social où le non-dit
garantie la légitimité des positions acquises. En effet, les
employeurs tout comme les employés ont recours à des
stratégies, qui, pour rentabiliser, qui pour se construire un projet
professionnel dans un contexte de marchés du travail
fermés. Cette clôture du marché du travail se
manifeste par la restriction de l'accès au poste de travail qui filtre
les candidats en fonction d'attributs plus ou moins formels (Paradeise 1985).
Le nouveau millénaire a vu apparaître dans le
pays de nouvelles entreprises, qui de prime abord offrent de nouvelles
opportunités et perspectives autant pour le chercheur d'emploi
conformément à son capital culturel, que pour l'employeur
à la recherche de plus-value. L'arrivée de plusieurs
sociétés de grande envergure suite au développement de la
technologie donne un nouveau dynamisme au secteur de l'emploi. Parmi ces
entreprises, on peut compter celles exerçant dans le domaine de la
téléphonie mobile en l'occurrence Telmob, Airtel (anciennement
Celtel puis Zain) et Télécel Faso. Cette dernière
société est l'objet de la présente étude. Suivant
une démarche qualitative, cette étude a pour ambition de
comprendre le processus de construction de la carrière professionnelle
au sein de l'entreprise. Elle n'a de ce fait pas pour vocation de
repérer les écarts entre les normes préétablies et
le fonctionnement de l'entreprise. L'approche interactionniste s'attache
plutôt, en dehors de tout jugement de valeur, à
révéler, à analyser et à formaliser le
fonctionnement social de différentes situations de travail chez
Télécel Faso à Ouagadougou. Il s'agit de reconstruire le
sens que les travailleurs assignent à leurs actions et de faire
émerger la manière dont ils comprennent, interprètent les
situations et agissent sur leur travail. Nous cherchons ainsi à saisir
les valeurs, les représentations et stratégies qui orientent les
perceptions et les différentes actions des acteurs en interactions.
Cette étude aura comme utilité sociale de mettre
en forme les mécanismes, les processus et les liens qui permettent de
comprendre l'état de la régulation sociale dans les entreprises
privées comme Télécel Faso. De par son approche, elle
offre la possibilité de découvrir les enchainements et la
complexité des phénomènes qui échapperaient
à un regard trop linéaire ou trop techniciste.
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