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L'exercice de la protection consulaire en droit international au regard de la pratique des états. Cas de la république démocratique du Congo.

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par Steeve-Etienne MULINDWA CHELUBALA
Université Officielle de Bukavu - Licence 2014
  

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II. HYPOTHESES

Au moment de l'établissement des relations consulaires, les Etats devraient tout mettre en place afin d'assurer le bon fonctionnement des missions. Ceci serait rendu possible par l'intervention a priori à travers les règles spéciales bilatérales sur la conduite et l'exercice des relations consulaires, des programmes de formation et d'information au sein des services consulaires au profit des agents et des ressortissants sur, d'une part le droit et d'autre part les obligations dans l'exercice de leurs fonctions ou dans leur situation à l'étranger notamment.

Les limites seraient moins étendues. En effet, la protection consulaire ne signifie pas la soustraction d'un étranger au droit du pays de résidence mais plutôt une assurance de bénéfice de l'assistance et, au besoin, du soutien de son Etat national. C'est ainsi même qu'en cas de crime grave, l'assistance serait, et d'ailleurs dans une large mesure requise pour s'assurer de la régularité et du caractère équitable de la procédure.

La pratique de la Cour Internationale de Justice n'est pas tellement abondante à ce sujet. Il conviendrait de noter toutefois qu'elle a été invitée à se prononcer dans les litiges portant sur l'interprétation de l'un ou l'autre aspect de la Convention. En effet, seuls en seraient bénéficiaires les ressortissants des pays dont les postes consulaires en revendiqueraient l'exercice.

La protection consulaire, dans la pratique des Etats, serait un échec. En effet, ceci s'expliquerait par la grande importance que les Etats accorderaient aux missions diplomatiques au détriment des missions consulaires. Toutefois, il conviendrait de nuancer la réponse selon que l'Etat stabilise et/ou maitrise son économie et voudrait l'exporter ou l'Etat ne la maitrise pas et s'attache davantage aux aspects politiques de relations internationales. C'est dans ce ses nombreux Etats africains ne disposeraient que des missions diplomatiques (pourtant dotées des caractères politiques) et se passeraient des missions consulaires qui, du reste, seraient chargées d'assurer une véritable protection des ressortissants et par voie de conséquence de ses intérêts.

III. INTERET DU SUJET

Les relations entre Etats sont de plusieurs natures. Leur compréhension et leur conduite ne sont pas toujours l'apanage de tout le monde. Ensuite, il faut dire que la tendance actuelle du droit international est de consolider et stabiliser dans de meilleures conditions ces relations afin de développer entre les Etats des affinités nécessaires au maintien de la paix dans le monde.

L'intérêt que présente la question de la protection consulaire résulte non seulement des sujets, de la place qu'ils occupent et de compétences dont ils disposent mais encore et surtout du bien-fondé de l'atteinte portée à la souveraineté ou à l'intégrité territoriale dans l'établissement d'un Etat étranger dans un autre Etat. Ce sujet traduit un intérêt à bien des égards. Le désintérêt non seulement des Etats mais aussi des chercheurs en ce qui est des relations consulaires et les conséquences qui en résultent nous pousse à faire cette étude.

Au niveau scientifique, il se propose d'être un ajout à l'étude des règles du droit international dans la conduite des relations consulaires en ce sens qu'il vient faire un essai dans la mise en lumière sur le comportement que doivent adopter les Etats dans les relations internationales afin d'éviter tant soit peu les incidents de genre diplomatique. C'est ainsi que les Etats, leurs conseillers et même les praticiens du droit pourraient trouver en ceci un instrument de référence afin de se rendre compte de la licéité ou de l'illicéité de certains actes et de certains comportements.

Pour ce qui est des chercheurs, ce travail leur permettra de découvrir le régime applicable à l'exercice la protection consulaire, ses limites et les conséquences occasionnées par son exercice ou la méconnaissance de ses règles. Tout cela sera découvert en même temps que l'oeuvre grandiose de la Cour International de Justice dans certaines de ces pratiques à l'occasion de quelques affaires portées à sa sagesse.

Sur le plan personnel, cette thématique traduit l'intérêt que nous apportons au droit international et particulièrement au droit des relations diplomatiques et consulaires. En effet, les Etats dans leurs relations ne privilégient que leurs intérêts, et ce sont les techniques de mise en jeu de ces différents intérêts qui nous attirent autant cela ne peut se réaliser sans violation parfois délibérée de leurs propres engagements.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway