1.4 Importance économique de la culture
L'abricotier (Prunus armeniaca L) est l'une des
espèces fruitière à noyau caractéristique du bassin
méditerranéen. Elle est considérée comme la
troisième espèce fruitière à noyau en volume
après le pêcher et prunier (FAOSTAT, 2012).
La production mondiale de l'abricotier était d'environ
3,9 millions de tonnes en 2012, dont 50% correspondant au bassin
méditerranéen. La superficie mondiale occupée par
l'abricotier est de 492,196 ha en 2012, avec un rendement moyen de 8
tonne/ha.
La Turquie est le premier pays producteur mondial avec une
production de 676,131 tonnes (FAOSTAT, 2012).
En France, cette superficie est de 13,778 ha donnant une
production de 189,711 tonnes. La vallée du Rhône est la principale
région de production française avec près de 50% de la
production nationale, soit un potentiel de production de l'ordre de 80
000tonnes annuel. La culture est en expansion, et elle se développe au
dépriment du pêcher, du fait des problèmes
économiques et sanitaire liés à la sharka.
1.5 Contraintes biotiques et abiotiques
L'abricotier est aujourd'hui la principale culture de la
vallée du Rhône, elle est cependant confrontée à des
problèmes sanitaires majeurs qui la mettent en danger. Les maladies les
plus préoccupantes sont:
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- d'origine bactérienne telle que le chancre
bactérien ou dépérissement bactérien dont
l'importance diffère selon les années et les dégâts
sont renforcés lors d'hiver froids et humides, et les criblures
bactériennes dues à Xanthomonas arboricola pv
pruni.
- des maladies à virus comme la sharka (maladie de
quarantaine) et à phytoplasmes comme l'enroulement chlorotique de
l'abricotier « E.C.A ».
- des maladies cryptogamiques telles que le monilia,
principale cause d'irrégularité de la production de
l'espèce au niveau mondial.
A cela s'ajoute des maladies de statut secondaire comme
l'oïdium, la rouille sur les feuilles et des maladies du sol comme les
pourridiés et le verticilium (Gilbert et al., 2009).
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