Dette extérieure et fuite des capitaux au Cameroun.( Télécharger le fichier original )par Yann Harold NOUNAMO Université de Yaoundé 2-SOA - Master 2015 |
Conclusion du chapitreLe présent chapitre consacré à l'aspect méthodologique de notre travail nous a permis de présenter la méthodologie ARDL de cointégration de Pesaran et al. (2001). Il nous a également permis de présenter le modèle empirique que nous estimerons par la suite pour le Cameroun, ainsi que les données utilisées. Le chapitre suivant est consacré à la présentation des différents résultats obtenus. Ces résultats nous permettront de formuler quelques recommandations de politiques économiques. CHAPITRE 4 : RESULTATS ET RECOMMANDATIONSPlusieurs études ont analysé la relation entre la dette extérieure et la fuite des capitaux dans les pays en développement. La méthodologie présentée au Chapitre précédent nous permettra ainsi d'apprécier ces faits au Cameroun où l'endettement extérieur a toujours occupé une place importante pour le financement de l'économie. Le présent chapitre consiste donc à présenter les résultats des analyses économétriques d'une part, et de faire une interprétation des résultats et de proposer des recommandations de politique économique qui en découlent d'autre part. 1. Présentation des résultatsNous présentons dans cette section les résultats des tests de stationnarité ainsi que les résultats des tests de cointégration. 1.1. Etude de la stationnaritéL'approche autorégressive à décalage temporel50(*) (ARDL) de cointégration ne nécessite pas de pré-tests de racine unitaire des variables incluses dans le modèle contrairement à d'autres techniques de cointégration telle que l'approche de Johansen (Pesaran et al., 2001). Cependant, comme l'a remarqué Ouattara (2004), si l'ordre d'intégration des variables est supérieur à un, par exemple une variable I(2), alors les valeurs critiques tabulées par Pesaran et al. (2001) ne sont plus valides car elles sont calculées sur la base que les variables sont I (0) ou I (1). En d'autres termes, il s'agit de s'assurer qu'aucune variable n'est intégrée d'ordre 2 (I(2)) pour respecter l'hypothèse sous-jacente de la méthodologie ARDL. Dans cet esprit, nous commençons l'analyse économétrique, en analysant l'ordre d'intégration des variables à l'aide des tests de racine unitaire de Dickey-Fuller augmenté (ADF) et de Phillips et Perron (PP). Tableau IV.1 : Résultats des tests de racine unitaire ADF et PP :
Source : Auteur à partir d'Eviews 9. Le tableau précédent montre que les séries ne sont pas intégrées d'un même ordre. Pendant que certaines d'entre elles sont stationnaires en niveau (I(0)), d'autres par contre sont intégrées d'ordre 1 (I(1)). Aucune de ces variables n'est intégrée d'ordre 2. La méthode de cointégration que nous envisageons dans cette étude est donc l'approche ARDL. * 50 Autoregressive-Distributed Lag |
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