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L'enseignement du fait religieux dans l'enseignement secondaire au Cameroun: 1964-2013.

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par MARCEL KOVIEL SONGO
Ecole Normale Supérieure de Yaoundé - DIPES II 2013
  

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CONCLUSION GENERALE

La question de la réflexion autour de la place qu'occupe le fait religieux dans l'enseignement secondaire au Cameroun nous a donné l'occasion d'évaluer l'importance de celui-ci dans les programmes d'enseignement secondaire.

Il ressort de notre étude que l'histoire est une discipline qui fait partie des programmes depuis plusieurs décennies. Mais Cette histoire enseignée était au départ celle des occidentaux. Il faut attendre 1964 pour que l'histoire de l'Afrique soit introduite dans les programmes et six années plus tard pour voir l'histoire du Cameroun. Cette discipline s'ouvre à plusieurs spécialités dont l'histoire des religions. A cet effet, l'enseignement du fait religieux au secondaire se fait dans un cadre laïc. Ce cadre trouverait certaines de ses origines dans la France colonisatrice. Il tire sa source des lois internationales et s'appuie sur le plan national sur la constitution et la loi d'orientation.

La réflexion sur l'enseignement du fait religieux s'intéresse à la place qu'occupe l'histoire des religions dans les programmes. Cette place serait minime par apport à l'importance que revêt ce thème aujourd'hui. En plus certaines religions sont absentes de ces programmes donc les religions traditionnelles africaines. C'est pourquoi une prise de conscience semble se faire, surtout que le contexte actuel le permet. Dans la position des enseignants camerounais sur ce point, il faut souligner qu'il propose d'abord une qualification de la laïcité au Cameroun qui la différentie de celle de la France. Pour eux, on a une laïcité inclusive au Cameroun. Celle-ci explique l'absence du débat religieux. Ils affirment qu'il faut nécessairement que le fait religieux occupe une place importante dans l'enseignement secondaire, pour plusieurs raisons et vu le contexte actuel. De là, ils rejoignent leurs collègues français qui depuis 1989 s'inquiétaient déjà sur les conséquences que pouvaient avoir la mise à l'écart du fait religieux des programmes d'enseignement.

L'application didactique s'est faite à travers deux leçons sur l'histoire des religions. Et quelques commentaires ont accompagnés celles-ci. Pour que le travail soit complet, certaines suggestions ont été faites sur plusieurs dimensions. Au niveau des programmes, une réforme est souhaitable pour que le fait religieux s'intègre efficacement. Les enseignants sont appelés à observés certaines règles pour réussir dans leurs missions.

l'apologétique. Ainsi, il viendra s'ajouter à la laïcité inclusive que pratique le Cameroun.
Celle où forces publiques et forces religieuses cheminent ensemble quoiqu'ayant parfois
quelques divergences sur certaines questions. Ce qui peut expliquer la cohabitation
harmonieuse de différentes religions d'une part et la cohabitation des religions et l'Etat
d'autre part. Cette cohabitation est en partie la source de paix qu'on observe au Cameroun
dans une Afrique déchirée par les guerres dont nombre sont dues au fanatisme religieux ou à
l'instrumentalisation de celle-ci.

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