TABLEAU 6: Analyse en composante
principale
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Valeurs propres initiales
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Composantes
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Valeurs propres
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% Variance
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% cumulées
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ACP1
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2.837
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70.935
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70.935
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ACP2
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1.162
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29.042
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99.977
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ACP3
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0.001
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0.022
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99.999
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ACP4
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5.942E-005
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0.001
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100.000
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Source : Calcul de l'auteur
Dans la deuxième colonne (Valeurs propres) ci-dessus,
nous trouvons la variance des différentes composantes. Dans la
troisième colonne, ces valeurs sont exprimées en pourcentage de
la variance totale. Comme nous pouvons le voir, la composante 1 explique
70.935% de la variance totale. La quatrième colonne contient la
variance extraite cumulée. Les variances extraites par les facteurs sont
appelées valeurs propres. Les valeurs propres indiquent que la
composante 1 explique 70.93% de la variance totale de l'indicateur composite
étudié. La première composante est calculée comme
combinaison linéaire des indicateurs de développement financier
utilisés avec des poids donnés par le premier vecteur propre.
Ainsi, la première composante principale traduit mieux le niveau de
développement financier, car elle est en mesure de capturer plus de
70.93% de l'information de l'ensemble de données initiales.
GRAPHIQUE 4 :
Evolution de l'indicateur de développement financier
Source : Calcul à partir d'Eviews.8
Note : FIN, indicateur de développement financier
à partir de l'ACP
Ce graphique, montre l'évolution de l'indicateur de
développement financier entre 1965 et 2013. De 1965 à 1980 on
assiste à une hausse de l'indicateur, ceci peut s'expliquer par le
développement progressif du système financier au lendemain de
l'indépendance dans un contexte de forte croissance, le crédit
bancaire était estimé à 41% du PIB en 1981. La crise
financière des années 1980 va entrainer la chute de
l'indicateur financier. Les banques ne seront pas épargnées, le
crédit va baisser jusqu'en 1999 avec un niveau de 14% du PIB. Cependant
cette chute s'est atténuée à partir de 1990 grâce
aux différentes reformes conduites par les institutions de
Bretton-woods. L'indicateur n'a pu retrouver son niveau avant la crise
à cause de la crise socio-politique à partir de 1999, qui a
entrainé la perte de confiance des banquiers surtout après la
fermeture de plusieurs agences bancaires dans la partie centre-nord-ouest du
pays.
Ø Les variables de contrôle
Bon nombre de variables servent à expliquer la
croissance économique, cependant nous utiliserons dans le cadre de cette
étude les variables les plus pertinentes et ayant servi dans la
littérature existante. Au nombre de ces variables on a :
· Le taux d'ouverture
commerciale (Trade): il est mesuré par le ratio
des (exportations + importation) et du PIB. L'ouverture commerciale permet de
mesurer l'influence d'une politique commerciale sur la croissance
économique. Son choix est basé sur les études de
Berthélemy et Varoudakis (1998).
· Les dépenses gouvernementales
(Gov) : il s'agit du ratio des dépenses de
l'administration publique au PIB.
· Les investissements (INV) : il est
l'un des principaux facteurs déterminant le niveau de production
réel par habitant. L'investissement privé réalisé
par une firme bénéficie aux autres par effet d'imitation et
d'apprentissage, il a également un effet externe. Ainsi son effet sur
l'économie est double, il accroît d'une part directement la
productivité de la firme et d'autre part celle des autres firmes. Nous
utilisons dans comme proxy la formation brute du capital fixe.
I.1.2. Sources de données
Les données servant à la validation empirique du
lien entre le développement financier et la croissance économique
dans le cadre de cette étude sont secondaires recueillies dans la base
de données de la banque mondiale (World DevelopmentIndicators, WDI 2014)
ces variables sont observées sur la période (1962-2013).
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