Parmi les activités de conseil, C. SAUVIAT
(1991) distingue le conseil en management (ou conseil en organisation),
l'expertise comptable et l'audit, le conseil juridique et fiscal, le conseil en
informatique. Nous choisissons de nous intéresser au conseil en
management. Cette activité peut être effectuée en interne :
des individus dans l'entreprise ou l'organisation ont un rôle de
consultant. Il peut être effectué en externe et dans ce cas le
client (entreprise ou organisation) fait appel à un prestataire
(externalisation). Dans ce travail, nous nous situons du point de vue des
professionnels externes qui peuvent être des cabinets de conseil ou des
conseils indépendants, et plus précisément nous nous
situons du côté des professionnels français, même si
l'activité a beaucoup été influencée par les
géants du conseil, c'est-à-dire les grandes firmes
anglo-saxonnes.
Classification des
prestations intellectuelles
Le but du présent rapport est de décrire... tout
le marché des prestations intellectuelles qui comprend :
- le conseil en management
- l'audit
- l'ingénierie et les technologies informatiques
Cela recouvre en outre différentes postures :posture
conseil et posture service.
A chacune de ces postures correspondent des points d'accès
à des niveaux différents de décideurs au sein de
l'entreprise :
|
Management
|
Technologies informatiques
|
??
|
PDG
|
|
|
|
DG
|
|
|
|
Manager
|
|
|
|
Le point commun de ces postures: on vend de la prestation
intellectuelle sous la forme de ???
Notre étude se focalise surtout l'ingénierie et le
conseil.
Modèles de facturations
économiques
Il existe trois modes principaux de facturations dans le
métier de conseil :
1. Honoraire en régie quand on compte le temps
et le consultant est payé sous la base du temps passé. On peut
représenter ce modèle avec la formule suivante :
Coût global = Coût horaire ou journalier x
Temps passé
Avec différents profils : directeur/manager,
senior, junior etc.
Il s'agit donc d'une « mission » à
réaliser et la formule finale peut-être :
Coût mission = ? Ti Pi (somme du temps
passé par chacun des profils)
2. On parle de la mission au forfait lorsque le
prestataire des services de conseil s'engage sur un prix ferme et assume de
risque d'une dérive en temps ou en ressources.
Actuellement sur le marché russe beaucoup de
sociétés de conseil acceptent des forfaits et portent, par
conséquent, un risque très lourd. C'est pourquoi il est
extrêmement important dans ce type de missions d'être sûr de
ses clients et partenaires, mais aussi d'intégrer une partie
d'aléa, c'est-à-dire une quantification précise et
donc très nécessaire en interne, plan de charge et le planning
détaillé.
Quand on pénètre un nouveau marché, on a
tendance à accepter les forfaits pour rassurer le client. En revanche,
quand on maîtrise bien ce marché, on peut imposer plus facilement
une régie au client. Dans ce cas-là, c'est lui qui porte le
risque de dérive. D'où le troisième mode de
facturation.
3. Régie forfaitaire ( ??) : les
parties commencent les affaires en régie, mais le client arrête de
payer, quand on atteint un certain seuil défini dans le contrat.
Pour ces trois modes en question il existe un dispositif qui
tend à se développer de plus en plus, il s'agit notamment de
« succes fees ». Avant de commencer la mission, le
consultant et le client se donnent des objectifs qualitatifs et quantitatifs
ainsi que des indications ( ??). Toute la différence de
rémunération réside dans la mesure de la performance.
La mission que j'ai suivie dans le cadre de mon stage chez
CIRA-CONCEPT est une mission au forfait avec succes fees. Ce qui signifie
...
|