SECTION 3. LES TRADIPRATICIENS ET LES DROITS
D'EXERCICE
§1. LES TRADIPRATICIENS
Jean GALOSSAMY entend par un guérisseur, toute
personne qui vit dans la collectivité et reconnue par elle comme
étant capable de diagnostiquer, de prévenir ou d'éliminer
un déséquilibre physique, mental ou social par l'utilisation des
pratiques ancestrales, des mesures traditionnelles et empiriques, des
ingrédient variés, toutes les interventions envisageables
matérielles ou autres, du règnevégétal, animal,
minéral dans le but de prévenir, de guérir les souffrances
ou les maladies.
Par définition, un tradipraticien ne désigne
toute personne connaissant et utilisant les vertus des substances
végétales, animales et minérales et dont l'aptitude
à diagnostiquer ou à dispenser des soins traditionnels est de
notoriété publique. Un tradipraticien ayant dans ses
qualités un brevet de secouriste, affirme avoir réussir
là où la médecine classique a échouée. Dans
les rues des grandes villes de la R.D.C, ils deviennent des plus en plus
nombreux et propose leurs services aux patients ; mais, certains d'entre
eux sembles oubliaient les obligations légales qui les lient de leur
pratique.
Un tradipraticien, étant un non professionnel, suit
une formation pour la connaissance ou connaisse les gestes
élémentaires de secouriste. Mais, si la plupart des
tradipraticiens affirment avoir suivi une formation et connaitre les gestes
élémentaires de secouriste, alors la frontière entre
médecine traditionnelle et charlatanisme est vite franchie. Ainsi, cette
formation et qu'affirme un tradipraticien avoir suivie, permet à
celui-ci de se conformer aux articles 1, 2, 3, 4, 5, 5, 6, et 9 qui
prévoit que l'équivalence des diplômes et
certificatspermettent à l'exercice d'une des branches de l'art de
guérir, et au code de déontologie. Il existe une loi qui fixe
les droits et obligations du tradipraticien. En cela, parmi ses obligations,
nous avons :
§ Ne peut exercer ses activités qu'après
s'être fiat légalement enregistrer auprès du ministre de
santé ;
§ S'abstenir de faire de fausses promesses de
guérison ;
§ S'abstenir de faire de la vente déambulatoire de
médicaments traditionnels ou de la publicité à
caractère mercantile sur l'efficacité de ses
remèdes ;
§ Ne pas utiliser le titre de docteur. Ces obligations ne
s'imposentqu'à toute personne qui veut pratiquer l'une des branches de
l'art de guérir.
En somme, aux yeux de la loi, un tradipraticien est
responsable de tout médicament ou toute autre substance qu'il administre
à son patient, il répond pénalement et civilement de ses
actes posés.
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