De la protection du mineur délinquant face au principe de la présomption d'innocence en droit burundais( Télécharger le fichier original )par Basile BIZIMANA Université de Nantes - Master en droit international et européen des droits fondamentaux 2015 |
Selon le préambule des Principes directeurs des Nations Unies pour la prévention de la délinquance juvénile (Principes directeurs de Riyad), « la prévention de la délinquance juvénile est un élément essentiel de la prévention du crime. En s'adonnant à des activités licites et utiles à la société et en se plaçant à l'égard de celle- ci et de la vie dans une perspective humaniste, les jeunes peuvent acquérir une mentalité non criminogène »131(*).En effet, un proverbe français affirme que «Vaut mieux prévenir que guérir». Il s'avère donc, suivant les principes ci-haut cités que les Etats prévoient une politique bien définie de lutte contre la délinquance juvénile qui mette en avant le rôle de la famille, de l'éducation et de la communauté en général.Pour les mineurs délinquants déjà condamnés, les mesures de prévention contre les récidives doivent mettre en évidence la resocialisation du mineur. Ainsi, en prononçant la condamnation du mineur, le juge a l'obligation de privilégier les mesures non privatives de liberté132(*) car comme nous l'avons souligné, la prison est la meilleure « école du crime »133(*).§3. L' importance du placement dans une institution éducative* 131 http://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/PreventionOfJuvenileDelinquency.aspx, consulté le 12 avril 2015. * 132 http://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/TokyoRules.aspx, consulté le 12 avril 2015. * 133 KANYAMUNEZA, (J.Y.), Op. cit. p.37 |
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