ABSTRACT
The analysis of the value chain of fishing product in the city
of Uvira whose Stelothrissa Tanganicae "Ndagala" is the main of it, constitute
an essential activity for the well-being of the population. The artisanal
fishing of Ndagala practiced on the Tanganyika Lake, constitute therefore, a
source important of food, of animal protein and assure some incomes also in the
surrounding local communities and give some jobs to the sinners in the city of
Uvira and to several people working the activities of post-capture. Her
durability is and hinders the quality of the final product.
This study aims to analyze the value chain of Ndagala to
determine the mechanisms of creation and distribution of the value added in
light of the model of organization and governance that regulates the
relationship between the actors of the aforesaid chain in the city of Uvira.
The methodology is based on the approach value chain and on the SWOT approach
and the investigations on the land targeted the main actors of the aforesaid
value chain. To verify the hypotheses, statistics of Chi-Square and the T -
Student have been used. The coefficient of correlation is also calculated to
determine the degree of every actor's contribution in the value added total.
The results of this study permitted to identify that the value
chain of Ndagala is in majority dominated by the women that by the men. The
absence of institutional financing (or external) in this value chain makes
birth to an internal financing letting a dependence between the actors. The
model of most frequent governance structure in this value chain is related to
«network directed» with two situations differences (the balanced
network and the directed network). The value chain of Ndagala is profitable for
all actors because the values added and the profits are all positive. The
fishermen are the main creators of value added; but, these are the tradesman
that dominates the value chain and capture the biggest part of the profit
distributed.
The actions to take are the regulation of the fishing
activity, the creation of a reliable information system, the diversification of
the activities of fishing and the other activities, the backing of capacity of
the actors in the transformation, the creation of label and the regroupings of
the actors in professional associations.
Keywords: Value Chain, artisanal fishing, Ndagala, governance,
value added, profit.
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SIGLES ET ABREVIATIONS
APPETAKI : Action pour la promotion de la pêche sur le lac
Tanganyika et Kivu ASSPLTA : Association pour le développement des
pêcheurs dans le lac Tanganyika
CF : Coût fixe
CI : Consommation intermédiaire
CT : Coût total
CV : Chevaux vapeur
CV : Coût variable
CV : Coefficient de variation
FAO : Organisation des nations unies pour l'alimentation et
l'agriculture
IPAPEL : Inspection provinciale d'agriculture pêche et
élevage
KIT : Institut royal des tropiques
M.O : Main d'oeuvre
MAP : Matrice d'analyse des politiques
MAPE : Ministère d'agriculture, pêche et
élevage
MUPALTA : La mutualité des pêcheurs artisanaux sur
le lac Tanganyika
ONG : Organisation non gouvernementale
ONUDI : Organisation des nations unies pour le
développement industriel
PC : Prix au consommateur.
PCG : prix de gros en pourcentage du prix au consommateur.
PCP : prix au producteur en pourcentage du prix au
consommateur.
PFRDV : Pays à faible revenu et à déficit
vivrier
PG : Prix au grossiste.
PIB : Produit intérieur brut
PP : Prix au producteur.
PPG : prix au consommateur en pourcentage du prix au
producteur.
PPG : prix de gros en pourcentage du prix au producteur.
PRODAP : Projet d'appui au programme régional
d'aménagement intégré du lac Tanganyika
RDC : République démocratique du Congo
SWOT : Strengths, Weaknesses, Opportunities and Threats
VA : Valeur ajoutée.
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0. INTRODUCTION
0.1 PROBLEMATIQUE
Le recours à la chaine de valeur comme cadre d'analyse
des activités de pêche artisanale est un fait relativement nouveau
(Mohamed et al., 2015). Le débat actuel est centré sur la
question de savoir comment mieux créer et distribuer des gains provenant
des activités économiques, et comment le faire dans le contexte
des pays en développement (CYE Consult, 2009). L'analyse de la
chaîne de valeur est une évaluation de tous les acteurs et de tous
les facteurs qui participent à la réalisation des
activités et des relations créées entre les participants
de façon à identifier les principales entraves à
l'amélioration du rendement, de la productivité et de la
compétitivité et la façon dont ces entraves peuvent
être surmontées(Calvin et Linda, 2013).
L'analyse de la chaîne de valeur a été
utilisée par de nombreux gouvernements et agences de
développement afin de déterminer les possibilités de
croissance et de développement associées à certains
produits de base, produits et services (ONUDI, 2011). Appliquée dans le
secteur de la pêche, elle est une description étape par
étape afin de mieux comprendre la façon dont est calculée
la création de richesse le long de la chaîne de valeur (David et
Satish, 2012). Il convient aussi de se pencher sur la cartographie de la
chaîne de valeur, les segments de produit et les facteurs de
succès déterminants sur les marchés finaux, l'analyse des
modalités d'accès des artisans pêcheurs aux marchés
finaux, la gouvernance de la chaîne de valeur, l'amélioration de
la chaîne de valeur et la distribution de la valeur ajoutée
(Julian's, 2013). Pour certaines chaînes de valeur, il peut s'agir
simplement d'un pêcheur qui capture du poisson et le vend sur la plage ou
sur un marché local. Que la chaîne de valeur soit simple ou
complexe, les principes sont les mêmes. A chaque étape de la
chaîne, le montant du profit s'obtient en retranchant les coûts au
prix de vente. (David et Satish, 2012)
La pêche est une activité importante dans le
monde entier. Elle contribue aux moyens de subsistance de centaines de millions
de personnes en leur assurant un revenu. Elle satisfait des exigences
nutritionnelles essentielles de plus d'un milliard de personnes, notamment dans
les pays en développement. Elle répond à des exigences
culturelles et récréatives (Landry, 2013).
La production mondiale de poisson a
régulièrement augmenté au cours des cinq dernières
décennies passant de 143,1millions de tonnes en 2008 à
158millions de tonnes en 2012 et l'offre de poisson destiné à la
consommation a progressé avec un taux de croissance
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annuel moyen de 3,2%, soit un taux plus élevé
que celui de la population mondiale qui s'est établi à 1,6%.
À l'échelle mondiale, la consommation apparente de poisson par
personne est passée d'une quantité moyenne de 9,9 kg dans les
années 1960 à 19,2 kg en 2012. Ce développement
spectaculaire entraîné à la fois par la croissance de la
population, l'amélioration des revenus et l'urbanisation, est
facilité par l'expansion considérable de la production de poisson
et la meilleure efficience des circuits de distribution. L'amélioration
de la disponibilité de poisson est en grande partie le fait de la Chine
dont la production a explosé, notamment grâce à
l'aquaculture. Dans ce pays, la consommation apparente de poisson par habitant
a aussi augmenté au rythme annuel moyen de 6,0% pendant la
période 1990-2010 pour atteindre 35,1 kg environ en 2010. L'offre de
poisson annuelle par personne dans le reste du monde a été
approximativement égale à 15,4 kg en 2010 (contre 11,4 kg dans
les années 1960 et 13,5 kg dans les années 1990) (FAO, 2014).
Malgré l'envolée de la consommation apparente
annuelle de poisson par personne dans les régions en
développement (de 5,2 kg en 1961 à 17,8 kg en 2010) et les pays
à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) (de 4,9 kg
à 10,9 kg), les niveaux de consommation restent plus
élevés dans les régions développées.
Cependant, l'écart tend à s'amenuiser. Une part importante et
croissante du poisson consommé dans les pays développés
consiste en produits importés, compte tenu de la demande
intérieure soutenue et du déclin de la production halieutique
nationale. Dans les pays en développement, la consommation de poisson
tend à se limiter aux produits locaux disponibles selon les saisons, ce
qui signifie que la filière est en prise sur l'offre. (FAO, 2014).
En Afrique, la contribution du secteur de la pêche aux
économies nationales est multiple. Outre qu'elle fournit des
denrées alimentaires, la production de la pêche de capture et de
l'aquaculture contribue au produit intérieur brut (PI13), procure des
moyens d'existence aux pêcheurs et aux personnes qui traitent le poisson.
Elle est une source de devises fortes (exportations de produits de la
pêche) et augmente les recettes publiques par le biais des accords de
pêche et des taxes. La valeur ajoutée du secteur global de la
pêche a été estimée à plus de 24 milliards
d'USD en 2011, soit 1,26 pour cent du PI13 de tous les pays africains
réunis (Graaf et Garibaldi, 2012).
La RDC est dotée de nombreux plans d'eau d'une
superficie de 86.000km2, soit 3,5% du territoire national. Le
réseau hydrographique congolais est constitué d'un riche
système fluvial, des plaines inondées et des grands lacs ainsi
que d'une façade maritime.
3
Grâce à la densité de son réseau
hydrographique et à l'abondance de ses ressources halieutiques
très diversifiées, la RDC offre d'énormes
possibilités de développement de la pêche. (MAPE, 2010).
La pêche industrielle maritime ne pouvait se
développer que si elle étendait ses activités dans les
eaux voisines, dans le cadre d'accords préférentiels de
pêche. La pêche semi industrielle en RDC, très active dans
les lacs Tanganyika, Edouard, Albert et Moëro, a connu un déclin
depuis les mesures de zaïrianisation intervenues en 1973. Celles-ci ont
été à l'origine de la détérioration de
l'outil de production. Les pêcheries artisanales plus rependues
constituent l'essentiel des activités des pêches et concernent
plus de 90% des quantités pêchées. (MAPE, 2010).
La production de poisson en RDC varie en moyenne de 200 000
à 250 000 tonnes pour un potentiel estimé entre 350 000 et 700
000 tonnes. En prenant comme base par exemple, une production estimée en
moyenne à 220 000 tonnes par an soit 31% du potentiel maximum (700 000
tonnes), on se retrouve à une disponibilité moyenne annuelle de
5,2 Kg par tête d'habitant, disponibilité nettement
inférieure à la norme qui est de 13 Kg par tête d'habitant
par an (FAO, 2014).
La pêche pratiquée au Sud-Kivu dans les deux lacs
qui bordent le Sud-Kivu est très dissemblable du point de vue
ichtyologique. Autant le lac Tanganyika a connu depuis très longtemps
une activité de pêche menée à l'époque par
des Grecs installés à Uvira, Baraka et Kazimia, autant le lac
Kivu n'est devenu une source importante de poissons que vers la fin des
années 1970. (Didier de Failly, 2000).
La pêche artisanale qui est pratiquée sur le lac
Tanganyika constitue, par conséquent, une source importante de
nourriture, de protéine animale et assure également des revenus
aux communautés locales environnantes et donne un emploi à
quelques 2323 pécheurs dans la cité d'Uvira. (IPAPEL, 2013).
Selon ce rapport, parmi les espèces de poissons capturées, les
Stelothrissa Thanganicae(Ndagala) sont les plus capturés avec 90500
tonnes soit 92% capture totale et de Late Stappersii (Mikeke) 1600 tonnes.
D'autres espèces sont capturées en petite quantité.
La pêche artisanale joue dans cette zone un rôle
crucial en mettant en relation tous les acteurs économiques du secteur
d'activités lacustres. Cette pêche représente souvent la
principale source d'emploi pour des secteurs marginalisés de la
population qui ont des connexions importantes (et pourtant souvent
négligées) avec d'autres activités avant et après
capture (construction et réparation de bateaux et d'engins de
pêche, services de la plage,
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commerce de gros et de détail, transformation et
restaurants). Elle joue aussi un rôle clé pour créer de la
valeur ajoutée dans les zones côtières, et les
pêcheurs pourraient bénéficier des nombreux avantages
créés par une plus vaste diversification des stratégies
(par ex. transformation après capture, vente directe, activités
complémentaires, etc.) ainsi que de la coopération
régionale (Julian's Malte, 2013).
Le poisson est vendu sur les marchés ruraux à
l'état frais ou séché et fumé. Les produits de la
pêche continentale sont le plus souvent transformés, par
séchage ou fumage, avant de rentrer dans les circuits de
commercialisation. Le séchage et le fumage du poisson sont
essentiellement l'oeuvre des femmes qui sont très actives dans la
filière poisson. Elles représentent environ 40 % de l'ensemble
des opérateurs de la filière pêche. Le séchage et le
fumage du poisson occasionne des pertes physiques et économiques des
poissons qui peuvent atteindre dans certains cas jusqu'à 15% de la
production. Les pertes de valeur ajoutée pour l'ensemble de la
filière pêche sont par ailleurs conséquentes. Le
séchage est pratiqué dans de mauvaises conditions et le poisson
séché est mal stocké (PRODAP, 2004)
Aujourd'hui, la durabilité de la pêche artisanale
du lac Tanganyika est menacée car celle-ci doit faire face aux
défis importants que posent notamment la dégradation de
l'environnement, la surexploitation des stocks cibles, la saisonnalité
de la production dans la pêche et la mauvaise gestion des ressources
partagées. Les marchés de la pêche artisanale
présentent un réseau complexe de relations entre les
différentes parties concernées par la chaîne de valeur
ainsi qu'une structure non intégrée où le secteur de la
distribution détient généralement la position dominante.
L'existence de plusieurs chaines de valeur dans la cité d'Uvira dont
notamment celle de Ndagala qui est le plus importante souffrent cependant de
l'absence d'une chaine de froid continue, ce qui affecte la qualité des
fretins(Ndagala) frais commercialisé à une distance plus
éloignée de la zone de pêche, diminue sa valeur et limite
les opportunités de commercialisation (marchés, hôtels et
restaurants). Le secteur est caractérisé par une mauvaise gestion
des ressources halieutiques avec un contrôle quasi-inexistant et la
persistance de pratiques non durables prohibées, notamment la mauvaise
exploitation des zones de frayère. Les pertes post-récoltes sont
substantielles et les techniques de séchage et de transformation sont
rudimentaires et entravent la qualité du produit final.
Vu toutes ces défaillances liées à la
production et à la commercialisation des produits de pêche, on
pourrait se poser les questions de savoir :
> Quel est le mode de gouvernance qui régisse les
interactions entre acteurs de la chaîne de valeur de fretin?
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> Partant de l'analyse de coût et de prix le long de
la chaîne de valeur, l'activité réalise-t-elle un profit ?
;
> Le profit ainsi réalisé est-il
réparti équitablement entre les acteurs de la chaîne de
valeur?
0.2 HYPOTHESES
S'agissant de notre travail, nous retiendrons les réponses
provisoires ci-après :
> Au vu de l'analyse des indicateurs relatifs à la
gouvernance, la chaîne de valeur de fretin dans la cité d'Uvira
présenterait un mode de gouvernance à réseau dirigé
du fait que cette chaîne de valeur couvre un mode de gouvernance à
caractère mixte qui est à cheval entre un « réseau
équilibré » et un « réseau dirigé
».
> L'analyse des coûts et des prix sur chaque maillon
de la chaîne de valeur de Ndagala montrerait que tous les acteurs
réaliseraient un profit parce que leurs recettes seraient
supérieures à leurs coûts ;
> Sur le long de la chaîne de valeur de Ndagala, le
profit ainsi trouvé serait réparti de manière
inéquitable parce que la plus grande partie de profit serait
trouvé entre les mains des mareyeurs (grossistes et
détaillants).
0.3 OBJECTIF DU TRAVAIL
0.3.1 Objectif général
L'objectif général de cette étude est
d'analyser la chaîne de valeur de fretin (Ndagala) afin déterminer
les mécanismes de création et de distribution de la valeur
ajoutée à la lumière des modes d'organisation et de
gouvernance qui régissent les rapports entre les acteurs de ladite
chaîne dans la cité d'Uvira.
0.3.2 Les objectifs spécifiques
Compte tenu de cette finalité, l'étude poursuit les
objectifs spécifiques suivants :
> analyser le fonctionnement et la gouvernance interne de la
chaîne de valeur des
fretins « Ndagala »;
> évaluer les coûts, la valeur ajoutée et
la rentabilité sur toutes les étapes de la chaîne de
valeur ;
> Déterminer les acteurs détenant une part
importante de la valeur ajoutée et du profit ;
> analyser les contraintes et opportunités sur le
circuit de Stelothrissa Thanganicae « fretin » de « la fourche
à la fourchette » c'est-à-dire, de l'acte de production
jusqu'à l'acte de consommation ;
> Proposer des politiques clés permettant de lever
les principales contraintes empêchant le développement de la
chaîne de valeur et d'aider la communauté de pêcheurs de la
cité d'Uvira à dégager plus de valeur ajoutée et
ainsi que les opportunités du marché final afin
d'améliorer la durabilité et la compétitivité de
l'ensemble de la chaîne de valeur
0.4 CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE
Notre étude porte sur « l'Analyse de la
chaîne de valeur des produits de pêche dans la cité d'Uvira
: cas de Stelothrissa Thanganicae ou Ndagala ». Le choix de cette
étude est fait suite à l'importance de la production de ce type
de poisson et suite à l'importance de la pêche dans cette partie
du pays. Mais aussi pour tenter de visualiser les informations sur les atouts,
les contraintes, les opportunités, les pistes de solution et la valeur
ajoutée générée par cette activité
auprès du gouvernement Congolais, aux hommes d'affaires (locaux,
nationaux, internationaux) et ainsi qu'à toute personne concernée
par cette filière afin d'en tenir compte dans la prise de
décision sur cette chaîne de valeur.
L'intérêt de cette analyse consiste à
éclairer les zones d'ombre sur le circuit de commercialisation de cet
espèce de poisson du Lac Tanganyika dans la cité d'Uvira «
de la fourche à la fourchette » afin de faire comprendre les
stratégies des acteurs, les mécanismes de structurations de prix
en tenant compte la saisonnalité de la production. Cette analyse
constitue un outil important aux décideurs tant politiques
qu'Administratifs dans leur prise de décision. Elle fournit aussi les
informations nécessaires à la communauté des
pêcheurs d'Uvira et d'ailleurs dans leur prise de décision
d'accroitre leur valeur ajoutée et aider surtout les nouveaux entrants
dans la filière de comprendre bien la filière avant d'y
entrer.
Quant au monde estudiantin, nous avons cru qu'en abordant
cette étude, nous aurons mis à la disposition des futurs
scientifiques un instrument de travail nécessaire pouvant leur permettre
à achever les études diversifiées dans ce domaine en leur
offrant un détail sur les concepts clés cadrant avec ce
présent travail.
0.5 DELIMITATION DU SUJET
Cette étude porte sur « l'Analyse de la
chaîne de valeur des produits de pêche dans la cité d'Uvira
: cas de Stelothrissa Thanganicae ou fretin »
Cette analyse pourrait être réalisée
à tout le secteur pêche dans le territoire d'Uvira
(c'est-à-dire l'aquaculture et la pêche dans le Lac Tanganyika) en
analysant la commercialisation de toutes les espèces des poissons
capturés dans le territoire. Vue des limités financières
et temporaires, nous avons limité notre analyse sur la pêche
artisanale de Stelothrissa Thanganicae(Ndagala) du Lac Tanganyika dans la
cité d'Uvira pour des raisons d'importance accordée à leur
production, commercialisation et consommation.
Il est aussi important de présenter la
délimitation du sujet dans temps. Ainsi, la délimitation
temporaire portera nécessairement sur la période allant de
décembre 2015 jusqu'en Juillet 2016.
0.6 SUBDIVISION DE TRAVAIL
Outre l'introduction, la conclusion et recommandations, notre
travail se subdivise en trois chapitres :
> Le premier chapitre porte sur la revue de la
littérature : ce chapitre est décomposé en deux grandes
sections. La première porte sur la revue de la littérature
théorique où nous avons défini les concepts clés de
la chaîne de valeur et présenter une analyse de la chaîne de
valeur. La seconde porte sur la revue de la littérature empirique qui
concerne la recension des écrits sur l'analyse de la chaine de valeur de
produits de pêche qui nous a intéressés.
> Le second chapitre porte sur la présentation du
milieu et le cadre méthodologique : dans ce chapitre nous
présenterons deux grandes sections. La première section porte sur
la présentation de la zone d'étude où nous avons aussi
présenté la généralité sur la pêche
artisanale dans la cité d'Uvira en générale et celle de
fretin (Ndagala) en particulier. La deuxième section porte sur le cadre
méthodologique auquel nous avons fait recourt pour réaliser ce
travail, de l'échantillonnage, du déroulement de l'enquête
et de l'outil d'analyse des résultats.
> Le troisième chapitre concerne l'analyse et
l'interprétation des résultats : il s'agit d'une analyse sur les
caractéristiques sociales des enquêtés, de l'analyse de
cartographie, de la gouvernance de la chaîne, la performance de la
chaîne ainsi que les contraintes et les opportunités de la
chaîne de valeur.
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