Chapitre 8 :
Analyse des données et présentation des
résultats
Section 1 :
Analyse des données quantitatives
Analyse descriptive
A/Résultat 1
Les données présentées montrent que nous
sommes en présence d'une localité(Mabéhiri) dont la
population est à majorité autochtone (62%).La répartition
des ménages en fonction de la nationalité montre aussi la
présence d'étrangers dans cette localité. Les
ressortissants Burkinabés sont les plus nombreux avec18, 9%.( Voir
annexe, tableau 9)
B/Résultat 2
Selon les données présentées, 72,4% des
chefs de ménage sont analphabètes contre 13,7%, qui ont un niveau
primaire et 10,3% pour le secondaire. Le niveau supérieur est de
3,4%(Voir graphique 1).
C/Résultat 3
Les données consignées dans le tableau, les
ménages perçoivent différemment la pauvreté. 39,6%
des ménages pensent que la pauvreté est liée au manque
d'argent contre 24,1%, qui considèrent la pauvreté comme le
manque de moyens de subsistance. Le manque de terre (20,6%), manque de main
d'oeuvre (12%), sont perçus par les ménages comme pauvreté
(voir annexe 4, tableau 10).
D/Résultat 4
Selon le tableau, avoir des difficultés de nourrir sa
famille(27,5%), ne pas disposer d'un travail(18,9%), de terre à
cultiver(20,6%) et les difficultés à scolariser ses
enfants(13,7%) sont identifiés par des ménages comme étant
des signes de manifestation de la pauvreté(voir 4, tableau 11).
E/Résultat 5
Selon les données de l'enquête, les populations
n'ont pas accès aux services sociaux de base.
Quand ces services existent, les populations éprouvent
des difficultés pour y accéder ou pour y accéder (89,6%)
contre seulement 10,3% de a population, qui affirment avoir un accès
facile. Voir tableau 12.
F/Résultat 6
Selon les données du tableau, les populations
enquêtées ont des priorités, qui tournent autour du
désenclavement (36,2%), la construction de dispensaires (17,2%), la mise
en place des activités productrices (15,5%) et la construction
d'écoles (12,0%). Voir tableau 13.
G/Résultat 7
Les populations ont identifié elles-mêmes des
moyens de lutte contre la pauvreté, visant à développer
les infrastructures sociaux de base(36,2%), développer les
activités génératrices de revenu(27,5%),
désenclaver et développer les infrastructures sociaux de
base(15,5%).
La justice fait partir des moyens de lutte contre la
pauvreté identifiée par les populations (6,8%), contre 5,1% pour
les besoins d'éducation et de formation. Voir tableau 14.
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