Les faiblesses de la
coopération sino-africaine
Les faiblesses de cette coopération se remarquent aussi
bien sur le plan économique que sur le plan diplomatique.
Sur le plan économique et commercial, la faible
compétitivité de l'économie africaine constitue un
véritable handicap quant à sa capacité d'influencer les
relations internationales africaines. A cela s'ajoute l'absence de transfert
des technologies de la Chine vers l'Afrique à cause de l'écart
culturel et linguistique entre les deux partenaires. Il faut ajouter enfin, la
forte présence des chinois sur le continent africain qui constituent la
main d'oeuvre dans toutes les entreprises chinoises qui exécutent les
contrats en Afrique alors que les africains ont aussi un grand problème
sur le plan emploi. Donc, c'est un manque à gagner pour le continent
noir parce que, si dans toutes ces entreprises l'on emploierait les africains
et que l'on les traiterait bien, ce serait un pas dans la lutte contre le
chômage qui grogne en Afrique.
En effet, la Chine en se basant sur le principe de
non-ingérence dans les affaires intérieures des pays africains et
au respect de leurs souverainetés, elle ne pose pas des conditions pour
ses aides aux africains, oubliant que la communauté internationale, dans
le but d'atteindre les objectifs du millénaire pour le
développement et ceux de la globalisation des économies mondiales
en une économie dans le cadre de la mondialisation, veut que les droits
humains et les droits des peuples à l'autodétermination soit
respecté en Afrique. Hors, pour atteindre ces objectifs, il faut le
respect des principes de la bonne gouvernance, de la démocratie et du
maintien de la paix. Il faut aussi souligner le risque qu'il y a dans cette
relation étant donné que la Chine est une dictature et qu'elle
investit même dans les pays où aucune valeur internationale
n'est respectée alors que le continent africain galope avec sa jeune
démocratie, ce qui risquerait de mettre en péril ces efforts.
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