LES FAIBLESSES DE LA
COOPERATION SINO-CONGOLAISE
Ce contrat signé dans le cadre de la politique
congolaise des cinq chantiers de la République en 2007 au sortir des
élections de 2006 présentait des irrégularités en
ce sens qu'il était signé d'une manière secrète. En
effet, à la publication de ces accords, si les partenaires traditionnels
de la RDC ont décrié le volume financier de ces accords au risque
du ré-endettement du pays, la société civile congolaise
regrettait l'obscurité de la signature desdits contrats. Pour les
analystes juristes, ces accords ont été signés sur une
base asymétrique étant donné que la RDC n'a pas
évalué le coût des concessions minières qu'elle a
offerte au consortium des entreprises chinoises d'une part ; de l'autre,
la partie congolaise a levé toutes les exonérations et les taxes
sur l'exploitation de la Sicomines alors que, grâce à ces taxes et
impôts et redevances de ces concessions contribuaient d'une grande part
au budget congolais.
Au plan commercial, les produits industriels en provenance de
la Chine ont concurrencé les productions des entreprises locales
à cause de leur compétitivité sur le marché. A ceci
nous ajoutons la perceptibilité des commerçants chinois
même dans le commerce informel et le bon marché.
De toutes ces lacunes, il est impérieux pour les
autorités congolaises de prendre des mesures propices à la
vigilance et à une coopération du type gagnant-gagnant en
privilégiant le social des congolais et garantissant les
intérêts réciproques et la croissance économique du
pays afin de quitter le critérium du sous-développement et viser
l'émergence du pays et son introduction sur le marché mondial
comme acteur principal et géostratégique.
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