CHAPITRE V
ESSAI D'IDENTIFICATION DE QUELQUES DÉTERMINANTS
DES
DISPARITÉS RÉGIONALES EN MATIÈRE
DE SCOLARISATION
DES ENFANTS AU TCHAD
L'analyse bivariée nous a permis
de déceler les variables liées à la fréquentation
scolaire. Le test de khi-deux de Pearson indiquait que ces liaisons
étaient parfois très fortes. Pour autant, elle ne nous permet pas
de tirer des conclusions fiables sur la nature des associations
observées. L'analyse multivariée explicative nous permet de
répondre à ces préoccupations dans la mesure où
elle peut confirmer ou infirmer les résultats de l'analyse
bivariée.
Nous envisageons dans ce chapitre, présenter
les résultats et les commentaires de la régression logistique
entre la fréquentation scolaire et les variables indépendantes et
de contrôle retenues.
1) VUE GLOBALE DES DISPARITÉS RÉGIONALES
EN MATIÈRE DE SCOLARISATION
* Effet brut de la région de
résidence sur la scolarisation des enfants
Pris individuellement (modèle Mo :
effet brut de la région de résidence), la contribution de la
région de résidence à l'explication de la
fréquentation scolaire des enfants de 6 à 14 ans au Tchad
était significative au seuil de 1% en 1996/1997. Comme nous l'avons
constaté au niveau des IPT(r/i) dans le chapitre
précédent, les enfants du Nord et du Centre ont respectivement
87% et 36% moins de chances d'être scolarisés que ceux du Sud.
* Effets nets
A partir du modèle M1, nous
intégrons de façon progressive les variables indépendantes
et de contrôle. Ainsi, l'introduction des variables liées à
l'enfant dans l'équation de régression entre la scolarisation et
la région (modèle M1) diminue légèrement les
rapports de chances des régions. Les rapports de chances du Nord et du
Centre passent respectivement de 0,13 à 0,12 et de 0,64 à 0,62.
On constate d'autre part que les garçons ont 2,12 fois plus de chances
d'être scolarisés que les filles, les enfants dont les parents
sont en vie et seul le père réside dans les ménages ont
1,4 fois plus de chances d'être scolarisés que les enfants vivant
avec leurs deux parents. De même les enfants de 10-14 ans ont presque
deux fois plus de chances d'être scolarisés que les enfants de 6-9
ans.
Dans le troisième modèle
(M2), nous avons introduit le groupe de variables qui rendent compte des
caractéristiques des chefs de ménage. On observe alors une
légère augmentation du rapport de chances au Nord alors que c'est
le statu quo au Centre. Les enfants vivant sous le toit des chefs de
ménage jeunes (moins de 30 ans) ont 42% moins de chances d'être
scolarisés que ceux qui sont chez les adultes (30-64 ans) alors que le
coefficient net pour les enfants vivant chez les vieux (plus de 64 ans) devient
non significatif. Les enfants vivant chez les chefs de ménage de niveau
primaire ont 2,56 fois plus de chances d'être scolarisés que ceux
vivant avec les chefs de ménage sans niveau. Ceux qui vivent chez les
chefs de ménage de niveau secondaire ou plus ont 11,73 fois plus de
chances d'être scolarisés que ceux vivant avec les chefs de
ménage sans niveau.
L'introduction du niveau d'instruction du
chef de ménage fait passer le pseudo R2 de
14,2 % à 21,6 % au seuil de 1%. Ce qui
confirme qu'il y a une forte contribution du niveau d'instruction du chef de
ménage dans l'explication de la variance totale de la
fréquentation scolaire.
Dans le modèle M3, nous
intégrons le niveau de vie des ménages dans l'équation de
régression. On note alors une forte variation des rapports de chances
des différentes régions.
En introduisant le nombre des enfants de moins de
cinq ans et la taille du ménage (modèle M4), les rapports de
chances restent pratiquement les mêmes dans les différentes
régions.
Enfin, dans le dernier modèle (M5), nous
avons intégré le milieu de résidence.
Dans le modèle complet (M5), on
constate ce qui suit :
- au niveau des caractéristiques
contextuelles :
. les enfants vivant au Centre ont 67% moins de
chances d'être scolarisés que ceux vivant au Sud et ceux du Nord
85% de chances de moins.
. Les enfants résidant en milieu urbain ont
1,97 fois plus de chances d'être scolarisés que ceux du milieu
rural;
- au niveau des caractéristiques des chefs
de ménage :
. les enfants vivant avec les chefs de ménage
de niveau primaire et les enfants vivant avec les chefs de niveau secondaire
ou plus ont respectivement 2,28 fois et 6,96 fois plus de chances d'être
scolarisés que ceux vivant chez les chefs de ménage sans
niveau.
. Les enfants vivant chez les chefs de ménage
jeunes (13-29 ans) ont 30% moins de chances d'être scolarisés que
ceux vivant avec les chefs de ménage d'âge de pleine
activité (30-64 ans). Et les enfants vivant chez les chefs de
ménage vieux (plus de 65 ans) ont 1,18 fois plus de chances d'être
scolarisés que ceux vivant avec les chefs d'âge de pleine
activité.
. Les enfants vivant chez les hommes chefs de
ménage ont 43% moins de chances d'être scolarisés que ceux
vivant chez les femmes chefs de ménage;
- au niveau des caractéristiques des
ménages :
. les enfants vivant dans les ménages de
niveau de vie moyen et élevé ont respectivement 1,45 fois et 3,67
fois plus de chances d'être scolarisés que ceux vivant dans les
ménages pauvres.
. Les enfants vivant dans les ménages de
petite taille ont 15% moins de chances d'être scolarisés que ceux
vivant dans les ménages de taille élevée;
- au niveau des caractéristiques
individuelles des enfants :
. les enfants orphelins de père et de
mère ont 44% moins de chances d'être scolarisés que leurs
camarades vivant avec leurs deux parents biologiques.
. Les garçons ont deux fois et demi plus de
chances d'être scolarisés que les filles.
. Les enfants âgés de 10 à 14
ans ont 2,15 fois plus de chances d'être scolarisés que leurs
petits frères de 6 à 9 ans.
En définitive, après
contrôle par toutes les variables, l'effet de la région de
résidence persiste. La région de résidence est donc une
variable cruciale pour l'explication de la scolarisation des enfants au
Tchad.
En nous référant à la
statistique R2 du dernier modèle, nous constatons que,
prises ensemble, les variables indépendantes considérées
expliquent 25% de la variation de la fréquentation scolaire au Tchad au
seuil de 1%. D'autres variables non prises en compte ici permettent d'expliquer
le reste de la variance totale de la fréquentation scolaire au Tchad.
Tableau 5.1 Rapports de chances de
scolarisation des enfants de 6 à 14 ans selon leur région de
résidence au Tchad
Variables indépendantes
et de contrôle
|
Rapports de chances par rapport à la modalité de
référence
|
Effectifs
|
Effets bruts
|
Effets nets par rapport aux variables de contrôle
|
A
|
A à B
|
A à C
|
A à D
|
A à E
|
M0
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M5
|
Région
|
|
Nord
Centre
Sud
|
2485
2899
4826
|
0,13***
0,64***
m r
|
0,12***
0,62***
m r
|
0,17***
0,64***
m r
|
0,15***
0,44***
m r
|
0,16***
0,44***
m r
|
0,16***
0,44***
m r
|
Sexe de l'enfant
|
|
Masculin
Féminin
|
5079
5119
|
2,05***
m r
|
2,12***
m r
|
2,43***
m r
|
2,47***
m r
|
2,47***
m r
|
2,48***
m r
|
Age de l'enfant
|
|
6-9 ans
10-14 ans
|
5395
4815
|
m r
1,84***
|
m r
1,92***
|
m r
2,09***
|
m r
2,16***
|
m r
2,15***
|
m r
2,15***
|
Statut familial de l'enfant
|
|
1. parents en vie et dans le ménage
|
6605
|
m r
|
m r
|
m r
|
m r
|
m r
|
m r
|
2. parents en vie et mère dans le ménage
|
870
|
0,87*
|
1,25**
|
1,08 ns
|
1,06 ns
|
1,05 ns
|
0,98 ns
|
3. parents en vie et père dans le ménage
|
464
|
1,40***
|
1,40***
|
1,30**
|
1,21 ns
|
1,19 ns
|
1,02 ns
|
4. parents en vie et aucun dans le ménage
|
1037
|
1,07 ns
|
1,07 ns
|
0,97 ns
|
0,90 ns
|
0,91 ns
|
0,87 ns
|
5. père décédé et mère hors du
ménage
|
267
|
0,97 ns
|
0,97 ns
|
0,82 ns
|
0,62 ns
|
0,83 ns
|
0,82 ns
|
6. mère décédée et père hors du
ménage
|
126
|
0,87 ns
|
0,87 ns
|
0,73 ns
|
0,62*
|
0,63*
|
0,62*
|
7. père et mère décédés
|
81
|
0,99 ns
|
0,99 ns
|
0,69 ns
|
0,60*
|
0,60*
|
0,56**
|
8. père décédé et mère dans le
ménage
|
435
|
1,01ns
|
0,96 ns
|
0,92 ns
|
0,93 ns
|
0,93 ns
|
0,85 ns
|
9. mère décédée et père dans le
ménage
|
170
|
1,05 ns
|
1,06 ns
|
1,16 ns
|
1,17 ns
|
1,18 ns
|
1,19 ns
|
Sexe du CM
|
|
Masculin
Féminin
|
8638
1572
|
1,34***
m r
|
m r
|
0,62***
m r
|
0,69***
m r
|
0,54***
m r
|
0,57***
m r
|
Age du chef de ménage
|
|
Jeune (13-29 ans)
Adulte (30-64 ans)
Vieux (65-95 ans)
|
744
8467
969
|
0,87*
m r
0,79***
|
m r
|
0,62***
m r
1,14 ns
|
0,67***
m r
1,22**
|
0,69***
m r
1,21**
|
0,70***
m r
1,18*
|
Niveau d'instruction du CM
|
|
Sans niveau
Primaire
Sec ou sup.
|
7042
2258
842
|
m r
3,40***
10,89***
|
m r
|
m r
2,56***
11,73***
|
m r
2,34***
7,56***
|
m r
2,34***
7,59***
|
m r
2,28***
6,96***
|
Taille du ménage
|
|
Petite (1-5 pers.)
Moyenne (6-12 p.)
Grande (+12 pers.)
|
2253
6217
1740
|
0,45***
0,64***
m r
|
m r
|
m r
|
m r
|
0,86*
0,95 ns
m r
|
0,85*
0,95 ns
m r
|
Niveau de vie
|
|
|
|
|
|
|
|
Faible
Moyen
Elevé
|
6602
2949
586
|
m r
1,77***
7,47***
|
m r
|
m r
|
m r
1,86***
6,12***
|
m r
1,84***
5,99***
|
m r
1,45***
3,67***
|
Nbre d'enfants de moins de 5 ans
|
|
Aucun
Au moins un
|
2192
8018
|
m r
1,13**
|
m r
|
m r
|
m r
|
m r
0,96 ns
|
m r
0,95 ns
|
Milieu de résidence
|
|
Urbain
Rural
|
2270
7941
|
3,08***
m r
|
m r
|
m r
|
m r
|
m r
|
1,97***
m r
|
Pseudo R2 des modèles
|
|
|
14,0%
|
21,6%
|
23,9%
|
23,9%
|
24,6%
|
Niveau de signif. des modèles
|
|
|
***
|
***
|
***
|
***
|
***
|
Notes : m r (modalité de référence) :
correspond à 1,00.
ns : non significatif ;* : significatif au seuil de
10%;** significatif au seuil de 5%; *** significatif au seuil de 1%.
A : sexe, statut familial et âge de l'enfant
B : âge, niveau d'instruction du CM et sexe du chef de
ménage
C : niveau de vie du ménage
D : nombre d'enfants de moins de 5 ans et taille du
ménage
E : milieu de résidence.
|
Source : traitement des données EDST de
1996/1997
2) DIFFÉRENCES SELON LE
MILIEU DE RÉSIDENCE
Au niveau brut, nous retrouvons les
résultats du tableau 4.3.1.b. à savoir que les écarts
entre les régions sont très importants en milieu rural (rapports
de chances équivalant à 1,00 au Sud, 0,09 au Nord et 0,34 au
Centre) qu'en milieu urbain (rapports de chances équivalant à
1,00 au Sud, 0,37 au Nord et 0,82 au Centre).
En intégrant les
caractéristiques de l'enfant (modèle M1) puis le sexe du chef de
ménage (modèle M2) dans l'équation de la
régression, on observe en milieu urbain tout comme en milieu rural une
légère diminution des rapports de chances de scolarisation des
enfants du Nord et du Centre au seuil de 5%.
En milieu urbain, l'introduction du niveau
d'instruction du chef de ménage (modèle M3), rend le coefficient
du Centre non significatif et provoque une forte augmentation des rapports de
chances de scolarisation des enfants du Nord. Ainsi le rapport de chances de
scolarisation du Nord qui était de 65% de moins que celui du Sud devient
46% de moins avec la prise en compte du niveau d'instruction du chef de
ménage. Le niveau d'instruction est donc une variable pertinente qui
influence effectivement la scolarisation différentielle des enfants
selon les régions en milieu urbain. Ce qui empêche de voir la
relation entre la scolarisation et les variables indépendantes au Centre
dans le modèle précédent est le niveau de vie des
ménages. Son introduction (modèle M4) permet de rendre
significatif le coefficient du Centre. Les autres
variables de contrôle à savoir l'âge du CM, le nombre
d'enfants de bas âge et la taille du ménage ont des effets
additifs sur la scolarisation différentielle des enfants selon les
régions en milieu urbain.
En milieu rural, les rapports de chances
n'ont pas beaucoup évolué après contrôle laissant
transparaître clairement la persistance des disparités scolaires
selon les régions en milieu rural. Ainsi, les enfants du Nord ont dans
le modèle complet (M6), 90% moins de chances d'être
scolarisés que ceux du Sud et les enfants du Centre 68% moins de chances
d'être scolarisés que les enfants résidant au Sud. Le sexe,
l'âge et le statut familial de l'enfant, le sexe, l'âge et le
niveau d'instruction du chef de ménage, le niveau de vie et la taille du
ménage ainsi que le nombre d'enfants de moins de cinq ans du
ménage ont des effets additifs sur les disparités
régionales en matière de scolarisation en milieu rural tchadien.
Plusieurs raisons peuvent expliquer
ces disparités régionales en matière de scolarisation au
Tchad. Si on se réfère aux statistiques du dernier recensement de
1993, de grandes disparités scolaires s'observent dans les grands
groupes ethniques et religions au Tchad. La région de résidence
étant un "proxi" indéniable des facteurs socioculturels, ces
inégalités peuvent donc se répercuter au niveau des
régions. On a remarqué au RGPH de 1993 que les grands groupes
ethniques qui ont le niveau de scolarisation élevé sont ceux qui
sont en majorité chrétiens ou animistes. Et la répartition
de ces groupes selon la religion donne le groupe "Sara" à 85,3%
chrétien (protestants et catholiques), le groupe "Tandjilé"
à 85,3% chrétien et le groupe "Mayo-kebbi" à 43,0%
chrétien et 42,5% animiste (RT, 1995 : 96). Ces trois grands groupes
ethniques scolarisent plus les enfants que les autres groupes (cf. annexes,
tableau A7). Or ce sont tous des groupes ethniques basés au Sud du
Tchad. Ce qui peut aisément expliquer la forte scolarisation des enfants
résidant au Sud du Tchad.
L'écart observé entre
les musulmans et les pratiquants d'autres religions en 1993 en matière
de scolarisation est assez conséquent pour pouvoir rendre compte de la
sous-scolarisation de la région du Nord. Ainsi 13,1% seulement des
enfants musulmans sont scolarisés alors que 64,7% des enfants
protestants et 53,6% des enfants catholiques le sont au niveau national (cf.
annexes, tableau A6). Les enfants musulmans sont surtout moins
scolarisés dans les campagnes (6,6% scolarisés) que dans les
villes (36,0% scolarisés).
Par ailleurs si l'on tient compte des
types de population, en 1993 moins d'un enfant nomade sur 100 est
scolarisé (0,2%) alors qu'un enfant sédentaire sur trois l'est
(33,8%).Nous rappelons au lecteur qu'on rencontre les populations nomades et de
confession musulmane beaucoup plus au Nord et les populations
sédentaires et de religion chrétienne au Sud du Tchad. Au Sud et
surtout en milieu urbain, les mouvements de jeunes très actifs dans les
églises (scoutisme, guidisme, âmes vaillantes, flambeaux,
lumière, jeunesse ouvrière, jeunesse étudiante...)
utilisent beaucoup plus le français incitant ainsi les parents à
scolariser leurs enfants.
La sous-scolarisation rurale au Nord
peut s'expliquer aussi par le fait qu'au Sud les écoles communautaires
francophones essentiellement rurales sont très importantes (cf. annexes,
tableaux A3 et A5). Ce qui n'est pas le cas au Nord où la
création d'écoles communautaires arabophones ou bilingues aurait
pu attirer un grand nombre d'enfants et réduire les écarts
entre les régions.
Tableau 5.2 Rapports de chances de
scolarisation des enfants de 6 à 14 ans selon leur région de
résidence et le milieu de résidence au Tchad
Milieu de résidence
|
Rapports de chances par rapport
à la modalité de référence
|
effectifs
|
Effets bruts
|
Effets nets par rapport aux variables de contrôle
|
A
|
A à B
|
A à C
|
A à D
|
A à E
|
A à F
|
M0
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M5
|
M6
|
Milieu urbain
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
318
1187
764
|
0,37***
0,82**
m r
2,3%
***
|
0,36***
0,81**
m r
6,1%
***
|
0,35***
0,80**
m r
6,1%
***
|
0,54***
0,94 ns
m r
19,9%
***
|
0,54***
0,74***
m r
23,2%
***
|
0,53***
0,74***
m r
23,8%
***
|
0,51***
0,72***
m r
24,0%
***
|
Milieu rural
|
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
2168
1712
4061
|
0,09***
0,34***
m r
13%
***
|
0,08***
0,32***
m r
17,9%
***
|
0,08***
0,31***
m r
17,9%
***
|
0,10***
0,36***
m r
20,7%
***
|
0,10***
0,31***
m r
21,1%
***
|
0,10***
0,31***
m r
21,2%
***
|
0,10***
0,32***
m r
21,2%
***
|
Notes : m r (modalité de référence) :
correspond à 1,00.
ns : non significatif ;* : significatif au seuil de
10%;** significatif au seuil de 5%; *** significatif au seuil de 1%.
A : sexe, statut familial et âge de l'enfant
B : sexe du chef de ménage
C : niveau d'instruction du CM
D : niveau de vie du ménage
E : âge du chef de ménage
F : nombre d'enfants de moins de 5 ans et taille du
ménage
|
Source : traitement des données EDST de
1996/1997
3) DIFFÉRENCES SELON LES
CARACTÉRISTIQUES DU CHEF DE MÉNAGE
Vu que les effets propres (modèle Mo :
chaque variable indépendante, prise isolément, est croisée
avec la fréquentation scolaire actuelle) ont été
déjà analysés dans le chapitre précédent
(grâce aux IPT), nous n'examinerons que beaucoup plus les effets nets
(effets obtenus après contrôle) dans la suite du chapitre.
*EXAMEN SELON LE SEXE DU CHEF DE
MÉNAGE
Le tableau ci-dessous montre que les rapports de
chances diminuent avec la prise en compte du milieu de résidence et ce
quel que soit le sexe du ménage. On constate également que quel
que soit le sexe du CM, les odds ratios ou rapports de chances du Centre
diminuent alors qu'il n'y a pas de grand changement au Nord et les
inégalités entre le Centre et le Sud sont plus prononcées
chez les hommes CM. Au Nord, en prenant en compte le niveau de vie des
ménages, on se rend compte que l'écart entre ce dernier et le Sud
est plutôt plus grand chez les femmes CM.
Dans le modèle complet (M6), on constate que
les disparités régionales de chances de scolarisation des enfants
sont presque identiques chez les hommes CM et chez les femmes CM.
Tableau 5.3.1 Rapports de chances de
scolarisation des enfants de 6 à 14 ans selon leur région de
résidence et le sexe du chef de ménage au Tchad
Sexe du chef de ménage
|
Rapports de chances par rapport
à la modalité de référence
|
effectifs
|
Effets bruts
|
Effets nets par rapport aux variables de contrôle
|
A
|
A à B
|
A à C
|
A à D
|
A à E
|
A à F
|
M0
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M5
|
M6
|
Hommes CM
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
1849
2423
4366
|
0,13***
0,62***
m r
9,0%
***
|
0,12***
0,60***
m r
13,5%
***
|
0,11***
0,40***
m r
18,2%
***
|
0,17***
0,47***
m r
23,5%
***
|
0,17***
0,47***
m r
23,8%
***
|
0,16***
0,40***
m r
24,6%
***
|
0,16***
0,40***
m r
24,7%
***
|
Femmes CM
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
636
477
460
|
0,14***
0,80*
m r
11,7%
***
|
0,13***
0,77*
m r
14,8%
***
|
0,14***
0,58***
m r
19,6%
***
|
0,17***
0,59***
m r
21,6%
***
|
0,17***
0,59***
m r
21,8%
***
|
0,14***
0,44***
m r
23,4%
***
|
0,14***
0,44***
m r
23,4%
***
|
Notes : m r (modalité de référence) :
correspond à 1,00.
ns : non significatif ;* : significatif au seuil de
10%;** significatif au seuil de 5%; *** significatif au seuil de 1%.
A : sexe et âge de l'enfant
B : milieu de résidence
C : niveau d'instruction du chef de ménage
D : âge du chef de ménage
E : niveau de vie du ménage
F : nombre d'enfants de moins de 5 ans et taille du
ménage.
|
Source : traitement des données EDST de
1996/1997
* EXAMEN SELON LE NIVEAU D'INSTRUCTION DU CHEF DE
MÉNAGE
Par rapport au Sud, quand le chef de
ménage est de niveau au moins secondaire, les enfants sont plus
scolarisés au Centre et moins scolarisés au Nord.
Quand le ménage est dirigé par
un chef de niveau primaire, on constate que :
- le coefficient associé à la région du
centre qui était significatif à l'état brut devient non
significatif sous contrôle du milieu de résidence et des
caractéristiques des ménages et de l'âge et du sexe du
CM;
- on a un effet non significatif au Nord à
l'état brut qui devient significatif sous contrôle du milieu de
résidence et des caractéristiques des ménages et de
l'âge et du sexe du CM.
Quand le CM est sans instruction, les rapports
de chances en matière de scolarisation des enfants résidant au
Nord et au Centre du pays par rapport à ceux qui vivent au Sud passent
respectivement de 0,14 et 0,45(effet brut) à 0,12 et 0,28(effet net).
Ainsi toutes choses étant égales par ailleurs, les enfants du
Nord ont 88% moins de chances d'être scolarisés que leurs
camarades du Sud. Et les enfants du Centre ont 72% moins de chances
d'être scolarisés que ceux du Sud quand ils sont dans un
ménage dirigé par un chef de ménage sans instruction. Les
écarts de chances entre les enfants des trois régions se creusent
davantage sous contrôle des autres variables quand le chef de
ménage est sans instruction.
Il est à souligner que les enfants vivant
chez les chefs de ménage de niveau d'instruction élevé
sont proportionnellement plus nombreux au Centre, les enfants vivant chez les
chefs de niveau primaire plus nombreux au Sud et ceux résidant chez les
chefs sans instruction sont majoritaires au Nord du Tchad (cf. annexes tableau
A1).
Tableau 5.3.2 Rapports de chances de
scolarisation des enfants de 6 à 14 ans selon leur région de
résidence et le niveau d'instruction du chef de ménage au Tchad
Niveau d'instruction du chef de ménage
|
Rapports de chances par rapport
à la modalité de référence
|
effectifs
|
Effets bruts
|
Effets nets par rapport aux variables de contrôle
|
A
|
A à B
|
A à C
|
A à D
|
A à E
|
A à F
|
M0
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M5
|
M6
|
Sans niveau
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
2363
2166
2513
|
0,14***
0,45***
m r
8,8%
***
|
0,13***
0,42***
m r
13,1%
***
|
0,13***
0,32***
m r
15,5%
***
|
0,12***
0,32***
m r
15,6%
***
|
0,12***
0,32***
m r
15,8%
***
|
0,12***
0,28***
m r
16,4%
***
|
0,12***
0,28***
m r
16,4%
***
|
Primaire
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
64
303
1890
|
0,70 ns
1,35**
m r
0,4%
**
|
0,70 ns
1,50***
m r
9,7%
***
|
0,52**
1,06 ns
m r
11,3%
***
|
0,52**
1,04 ns
m r
11,4%
***
|
0,54**
1,05 ns
m r
11,7%
***
|
0,52**
0,84 ns
m r
12,5%
***
|
0,52**
0,88 ns
m r
12,8%
***
|
Sec ou sup.
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
43
391
408
|
0,57*
2,56***
m r
4,5%
***
|
0,55*
2,60***
m r
8,8%
***
|
0,45**
2,09***
m r
11,4%
***
|
0,45**
2,09***
m r
11,4%
***
|
0,43**
2,03***
m r
11,9%
***
|
0,48**
1,47*
m r
15,0%
***
|
0,50*
1,42*
m r
15,9%
***
|
Notes : m r (modalité de référence) :
correspond à 1,00.
ns : non significatif ;* : significatif au seuil de
10%;** significatif au seuil de 5%; *** significatif au seuil de 1%.
A : sexe et âge de l'enfant
B : milieu de résidence
C : sexe du chef de ménage
D : âge du chef de ménage
E : niveau de vie du ménage
F : nombre d'enfants de moins de 5 ans et taille du
ménage.
|
Source : traitement des données EDST de
1996/1997
4) DIFFÉRENCES SELON LE NIVEAU DE VIE DU
MÉNAGE
Le tableau 5.4 montre que l'amélioration
des conditions de vie des populations de toutes les régions du Tchad
fait disparaître les inégalités régionales en
matière de scolarisation constatées en 1996/1997.
Ainsi la relation entre la région de
résidence de l'enfant et sa fréquentation scolaire est non
significative au seuil de 5% dans les ménages de niveau de vie
élevé. Mais quand le niveau de vie du ménage est moyen,
les rapports de chances en matière de scolarisation des enfants
résidant au Nord et au Centre du pays par rapport à ceux qui
vivent au Sud passent respectivement de 0,17 et 0,56(effet brut) à 0,24
et 0,57(effet net) au seuil de 1%. Ce qui suppose l'existence
d'inégalités de chances entre les enfants des différentes
régions. Ces disparités se sont nettement atténuées
au niveau du modèle complet vu les rapports de chances observés
au niveau de M6. Quand le niveau de vie du ménage est faible, les
rapports de chances en matière de scolarisation des enfants
résidant au Nord et au Centre du pays par rapport à ceux qui
vivent au Sud passent respectivement de 0,09 et 0,25(effet brut) à 0,11
et 0,27(effet net). Ainsi toutes choses étant égales par
ailleurs, les enfants du Nord ont 89% moins de chances d'être
scolarisés que leurs camarades du Sud. Et les enfants du Centre ont 73%
moins de chances d'être scolarisés que ceux du Sud quand ils sont
dans un ménage de niveau de vie faible. Les écarts de chances
entre les enfants des trois régions se creusent davantage sous
contrôle des autres variables quand le ménage est de niveau de vie
faible. Les disparités régionales sont plus prononcées
dans les ménages pauvres que dans les ménages riches.
Il est à souligner que les enfants
vivant dans des ménages riches sont proportionnellement plus nombreux au
Centre et ceux résidant dans des ménages pauvres sont
majoritaires au Nord et au Sud du Tchad (cf. annexes tableau A2).
Tableau 5.4 Rapports de chances de
scolarisation des enfants de 6 à 14 ans selon leur région de
résidence et le niveau de vie du ménage au Tchad
Niveau de vie du ménage
|
Rapports de chances par rapport
à la modalité de référence
|
effectifs
|
Effets bruts
|
Effets nets par rapport aux variables de contrôle
|
A
|
A à B
|
A à C
|
A à D
|
A à E
|
A à F
|
M0
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M5
|
M6
|
faible
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
1793
1237
3573
|
0,09***
0,25***
m r
13,3%
***
|
0,09***
0,24***
m r
18,3%
***
|
0,09***
0,23***
m r
18,5%
***
|
0,11***
0,27***
m r
19,8%
***
|
0,11***
0,27***
m r
19,9%
***
|
0,11***
0,27***
m r
20,0%
***
|
0,11***
0,27***
m r
20,1%
***
|
moyen
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
650
1226
1073
|
0,17***
0,56***
m r
7,9%
***
|
0,17***
0,54***
m r
11,4%
***
|
0,17***
0,44***
m r
15,8%
***
|
0,29***
0,63***
m r
22,7%
***
|
0,29***
0,63***
m r
22,9%
***
|
0,27***
0,60***
m r
23,8%
***
|
0,24***
0,57***
m r
24,2%
***
|
élevé
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
25
420
141
|
0,10 ns
1,20 ns
m r
0,1%
ns
|
1,06 ns
1,21 ns
m r
3,9%
***
|
1,04 ns
1,31 ns
m r
4,7%
***
|
1,92 ns
1,49 ns
m r
22,4%
***
|
1,90 ns
1,46 ns
m r
22,7%
***
|
1,84 ns
1,46 ns
m r
23,2%
***
|
1,87 ns
1,46 ns
m r
23,3%
***
|
Notes : m r (modalité de référence) :
correspond à 1,00.
ns : non significatif ;* : significatif au seuil de
10%;** significatif au seuil de 5%; *** significatif au seuil de 1%.
A : sexe et âge de l'enfant
B : milieu de résidence
C : niveau d'instruction du chef de ménage
D : âge du chef de ménage
E : sexe du chef de ménage
F : nombre d'enfants de moins de 5 ans et taille du
ménage.
|
Source : traitement des données EDST de
1996/1997
5) DIFFÉRENCES SELON LE
SEXE DES ENFANTS
Le tableau 5.5.1 montre que les disparités
régionales sont plus grandes chez les garçons de 6 à 14
ans que chez les filles de 6-14 ans.
Cette situation se maintient-elle quand on fait
une analyse par tranche d'âges ?
Le tableau A.8 fournit la réponse à cette
question. Quand on compare la situation des enfants
de 6 à 9 ans, on s'aperçoit que les
disparités régionales sont presque identiques chez les filles
et chez les garçons. Chez les 10-14 ans, on observe que
les disparités régionales en matière de
scolarisation sont plus importantes chez les garçons
que chez les filles.
Ainsi les garçons de 10-14 ans du Nord et du
Centre ont respectivement 92% et 82%
moins de chances d'être scolarisés que les
garçons de 10-14 ans du Sud. Par contre les filles
de 10-14 ans du Nord et du Centre n'ont respectivement que 87%
et 59% de chances de moins
d'être scolarisées que celles du même
groupe d'âge du Sud.
Contrairement à nos attentes, ce sont les
différences en matière de scolarisation des
garçons de 10 à 14 ans selon les
différentes régions du Tchad qui influe grandement sur les
disparités régionales en matière de
scolarisation constatée au Tchad en 1996/1997. Les
familles tchadiennes du Nord et du Centre scolarisent moins
les garçons de 10-14 ans que
celles résidant au Sud du pays entraînant de
fortes disparités régionales en matière de
scolarisation au Tchad. Les garçons des zones
septentrionales sont donc probablement plus
orientés vers le travail que vers l'école que
leurs camarades du Sud à partir de 10 ans.
Tableau 5.5.1 Rapports de chances de
scolarisation des enfants de 6 à 14 ans selon la région de
résidence et le sexe de l'enfant au Tchad
Sexe de l'enfant
|
Rapports de chances par rapport
à la modalité de référence
|
effectifs
|
Effets bruts
|
Effets nets par rapport aux variables de contrôle
|
A
|
A à B
|
A à C
|
A à D
|
A à E
|
A à F
|
M0
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M5
|
M6
|
Masculin
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
1182
1479
2418
|
0,12***
0,52**
m r
11,8%
***
|
0,12***
0,52**
m r
14,8%
***
|
0,12***
0,51**
m r
14,9%
***
|
0,15***
0,54 ns
m r
20,9%
***
|
0,14***
0,38***
m r
23,2%
***
|
0,14***
0,35***
m r
23,9%
***
|
0,14***
0,35***
m r
23,9%
***
|
féminin
|
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
1301
1419
2398
|
0,13***
0,78***
m r
7,8%
***
|
0,13***
0,79***
m r
8,7%
***
|
0,13***
0,78***
m r
8,9%
***
|
0,20***
0,80***
m r
18,5%
***
|
0,18***
0,54***
m r
20,7%
***
|
0,18***
0,50***
m r
21,4%
***
|
0,19***
0,51***
m r
24,5%
***
|
Notes : m r (modalité de référence) :
correspond à 1,00.
ns : non significatif ;* : significatif au seuil de
10%;** significatif au seuil de 5%; *** significatif au seuil de 1%.
A : âge de l'enfant
B : sexe et âge du chef de ménage
C : niveau d'instruction du CM
D : niveau de vie du ménage
E : milieu de résidence
F : nombre d'enfants de moins de 5 ans et taille du
ménage
|
Source : traitement des données EDST de
1996/1997
6) DIFFÉRENCES SELON
L'AGE DES ENFANTS
Le tableau 5.6.1 montre que les disparités
régionales sont plus prononcées chez les 10-14
ans que chez les 6-9 ans. Si l'on tient compte des
inégalités sexuelles (tableau A.9), on se rend
compte que les garçons de 6-9 ans ont à peu
près deux fois plus de chances d'être scolarisés
dans toutes les régions que les filles du même
groupe d'âges alors que les comportements se
différencient grandement selon les régions quand
on est dans la tranche d'âges 10-14 ans.
Ainsi les garçons de 10-14 ans du Nord, du
Centre et du Sud ont respectivement 3,2 ;
2,8 et 3,8 fois plus de chances d'être scolarisés
que les filles de 10-14 ans de la même région
qu'eux.
L'écart entre les filles et les garçons
reste énorme dans toutes les régions et tend à augmenter
avec l'âge. Ceci peut s'expliquer par le fait que les filles ne restent
pas longtemps dans le cursus scolaire et supportent un peu plus le poids de la
tradition que les garçons. Ainsi les mariages précoces des filles
d'une part et la faible importance attachée par les parents à
leur scolarisation les conduit directement à la
déscolarisation.
Tableau 5.6.1 Rapports de chances de
scolarisation des enfants de 6 à 14 ans selon la région de
résidence et l'âge de l'enfant au Tchad
Tranche d'âge de l'enfant
|
Rapports de chances par rapport
à la modalité de référence
|
effectifs
|
Effets bruts
|
Effets nets par rapport aux variables de contrôle
|
A
|
A à B
|
A à C
|
A à D
|
A à E
|
A à F
|
M0
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M5
|
M6
|
6 à 9 ans
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
1334
1576
2485
|
0,19***
0,88*
m r
6,0%
***
|
0,19***
0,87*
m r
7,3%
***
|
0,19***
0,86**
m r
7,4%
***
|
0,28***
0,96 ns
m r
14,6%
***
|
0,26***
0,68***
m r
16,6%
***
|
0,26***
0,64***
m r
17,3%
***
|
0,26***
0,64***
m r
17,3%
***
|
10 à 14 ans
|
|
|
Nord
Centre
Sud
Pseudo R2
Niv.de signif
|
1151
1324
2341
|
0,09***
0,47***
m r
14,6%
***
|
0,08***
0,45***
m r
18,5%
***
|
0,08***
0,44***
m r
18,7%
***
|
0,11***
0,43***
m r
27,1%
***
|
0,10***
0,28***
m r
29,5%
***
|
0,10***
0,26***
m r
30,3%
***
|
0,10***
0,26***
m r
30,3%
***
|
Notes : m r (modalité de référence) :
correspond à 1,00.
ns : non significatif ;* : significatif au seuil de
10%;** significatif au seuil de 5%; *** significatif au seuil de 1%.
A : sexe de l'enfant
B : sexe et âge du chef de ménage
C : niveau d'instruction du CM
D : niveau de vie du ménage
E : milieu de résidence
F : nombre d'enfants de moins de 5 ans et taille du
ménage
|
Source : traitement des données EDST de
1996/1997
|
|