III.3. Hystérésis
Obtenues
Les figures 12, 13, et 14, montrent respectivement les
résultatsexpérimentaux obtenus pour les hystérésis
d'adsorption-désorption du produit étudiéspour les
températures 40, 50 et 60°C. Nous avons donc :
La courbe d'absorption observée sur la figure 12,
se superpose avec celle de la désorption, ce qui selon la
littérature, ne met donc pas en évidence le
phénomène d'hystérésis.
Figure 12 : Hystérésis du
SolanummelongenaL. obtenue à 40°C
La figure 13, montre que la courbe d'absorption ne se
superpose pas avec celle de désorption, mettant en évidence un
phénomène d'hystérésis très importante.
L'isotherme d'adsorption est donc inférieure à celle de la
désorption, ce qui vérifie la littérature (Boumediene,
2004).
Figure 13 : Hystérésis du
SolanummelongenaL.obtenue à 50°C
La courbe d'absorption observée sur la figure 14,
se superpose avec celle de la désorption, ne met donc pas en
évidence le phénomène d'hystérésis.
Rappelons que c'est le même phénomène observé avec
la figure 12. L'isotherme d'adsorption n'est donc pas inférieure
à celle de la désorption.
Figure 14 : Hystérésis du
SolanummelongenaL. obtenue à 60°C
Ainsi, pour Boumediene (2004), différentes
hypothèses sont émises dans la littérature pour expliquer
ce phénomène d'hystérésis, montrant que
l'hystérésis de corps susceptibles de gonfler est due au fait que
les déformations de ces corps lors de leur gonflement et de leur
déshydratation ne se déroulent pas de manière
élastique. En effet, même en diminuant ou en éliminant les
forces de déformation en action, l'état de déformation de
ces corps se maintient partiellement. Il en résulte des tensions
diminuées, une pression de gonflement réduite et une
capacité de sorption plus importante lors de la désorption. Lors
d'une déshydratation importante ou totale, des modifications
structurelles irréversibles peuvent apparaître.
Les courbes expérimentales (figure 6, 7 et 8)
obtenues pour l'adsorption, montrent que pour une activité de l'eau
donnée aw, la teneur en eau d'équilibre
Xéqaugmente inversement avec la température (c'est-à-dire
lorsque la température diminue). Des résultats similaires ont
été rapportés dans la littérature (Benhamou et
al.,2010).
Pour la désorption, les courbes
expérimentales (figure 9, 10 et 11) obtenues montrent que pour une
activité de l'eau donnée aw,la teneur en eau
d'équilibre Xéq évolue de façon variable, on
observe une grande désorption à 40°C et 60°C,
phénomène faiblement observé à 50°C.
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