CONCLUSION
Au terme de ce travail, on réalise que contrairement
à d'autres pays dans le monde, au Cameroun la traduction n'est pas juste
un besoin de restituer un message d'une langue à l'autre pour
communiquer. C'est surtout la capacité à comprendre la nature
délicate des rapports que les deux groupes linguistiques du Cameroun
entretiennent entre eux. On se souvient que les expériences
politico-historique de chacun des deux groupes sont différents,
d'où la nécessité de faire attention à la
sensibilité des mots utilisés vers l'un ou pour l'autre.
Alors, notre hypothèse selon laquelle la traduction est
à son tour un outil de manipulation politique, s'est
avérée vraie. Ceci quand on voit comment le traducteur du corpus
d'étude a utilisé les théories et techniques applicables
à l'approche pacifiante pour modifier, atténuer ou même
supprimer des dires qui pouvaient heurter le lecteur francophone. Etant
donné que le but de l'auteur du texte source était de promouvoir
la paix en militant pour le patriotisme, l'unité nationale et
l'intégration nationale, causer des rebellions n'aurait pas satisfait le
besoin de la traduction attendue.
Dans notre travail on a d'abord relevé les
éléments spécifiques à la traduction politique,
puis on les a illustrés et analysés. Ensuite, on s'est
chargé de démontrer que toutes les présentations faites au
préalable avait pour finalité une manipulation politique tendant
à préserver la paix et la stabilité du Cameroun.
L'on peut donc conclure sans crainte de contradiction que, la
politique et la traduction sont des alliés dans la manipulation citoyens
du Cameroun. En sachant qu'à chaque fois il faut comprendre ce que le
politicien prône et savoir l'épouser. Et savoir en plus qui est le
destinataire ciblé et comment lui parler.
REFERENCES
Bibliographie
Ø NIDA Eugène Albert, 1964.Towards a Science
of Translation, Brill archive.
Ø PERGNIER Maurice, 1984. « Les fondements
sociolinguistiques de la traduction », in Revue belge de la
philologie et d'histoire, Volume 2, Numéro 62-3, p. 331.
Ø TYMOCZKO Maria, « Translation and
political engagement: Activism, social change and the role of translation in
geopolitical shifts », The Translator, Volume 6,
Numéro 1, pp. 23-47.
Ø MBA M.A, 2004. Traduction commentée de
Cameroon political story:memories of an authentic eye witness,
Mémoire master Asti.
Ø NIKEDJOU Nime, 2010. Traductologie et journalisme
franco-iranien, Mémoire master université de
Téhéran.
Ø NAMASO MBILE Nerius, Juillet 2011. Cameroon
political story:memories of an authentic eye witness, African books
collection.
Webographie
Ø http://www.sras.org
Ø http://www.fr.wikipedia.org/wiki
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