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La fréquence de la rupture prématurée des membranes. Etude menée à  la maternité Bomoi du 01 janvier au 31 décembre 2011.

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par Cédric BISEMBO WA BISEMBO MANTEZOLO
Université technologique Bel Campus à  Kinshasa en RDC - Grade de docteur en médecine, chirurgie et accouchement 2011
  

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3. le lieu d'habitation

Dans notre étude, les gestantes habitant aux alentours du centre et maternité BOMOI ont été les plus concernées (67,9 %). Ce constat pourrait s'expliquer par le fait que la rupture intervenant brusquement constitue une situation d'urgence poussant la famille à amener la gestante en consultation dans la formation médicale la plus proche. Notons aussi que ce centre et maternité est non seulement très accessible mais aussi financièrement moins chers.

4. la parité

Contrairement à certaines études qui affirment que la RPM est plus fréquente chez les multipares (41, 26, 58) par contre Adrien BETHU et LAADIOUI M.(13,38) dans leur série les grandes multipares représentent un taux faibles par rapport aux primipares, notre étude révèle que la majorité des parturientes ayant connu une RPM sont paucipares (30,5%) suivie des nullipares (29,8 %) comme chez DIYAMONA (23), qui étaient les plus touchés ( 40 %). Cette contradiction pourrait s'expliquer par l'approche méthodique du fait que GILLIBRAND et PLAVANIL (26, 58) ont utilisé un grand échantillonnage avec une recherche qui a duré plusieurs années.

5. la gestité

A part l'étude de DIYAMONA (23) chez qui les paucipares ont été les plus touchés (36,3%) comme dans la notre à 57%, aucune étude parcourue ne place un accent particulier sur la gestité dans le cadre de la RPM.

6. l'antécédent d'avortement

Les avortements provoqués sont aussi un facteur de risque parmi tant d'autre dans la survenue de la RPM (40, 52). Faute de précision sur le type d'avortement (spontané ou provoqué) dans les dossiers des gestantes, notre étude ne peut se prononcer sur l'influence de ce paramètre.

7. l'âge gestationnel

Nous notons 21,9 % de naissances prématurées dans notre étude. Ce taux est légèrement inférieur à celui décrit dans l'étude faite au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville où l'on a trouvé que la RPM a été à la base de 48% de naissances prématurées (57).

Nous ne trouvons à première vue, aucune explication à cette différence.

8. le délai entre RPM et la consultation

La présente étude révèle que la plus grande partie des femmes (48,1%) ont consulté entre 12 et 48 heures après la survenue de la RPM. Selon R.MERGER et coll., ce délai constitue le haut risque de contamination par les germes car, l'infection s'installe lorsque le délai de la RPM et la consultation dépasse 6H (52).Cependant cette théorie est réfutée par d'autres auteurs qui rapportent que le risque de contamination se verrait plutôt dans les 24H voire même dans les 48H après rupture (40, 70). Notons en outre que plus le délai entre la RPM et la consultation est éloigné plus il y a risque et installation effective de l'infection du fait que durant toute cette période aucune mesure de prévention de l'infection serait prise (55).

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