2. Les impacts politiques
L?ensemble des effets au plan économique, social,
humain ont fini par s?imposer à l?Etat dont la souveraineté est
bafouée. Etat mou, Etat faible ou Etat en faillite, tel est le point
culminant de la violence directe au Nord Kivu. Le sabotage des institutions
publiques par les groupes armés ; l?occupation arbitraires des terres
sans une riposte efficace du gouvernement régional, ajoutée
à cela, la forte prégnance des scènes de violences ont
débouché sur la faillite de ce dit gouvernement. Quoique des
efforts de réinsertion des rebelles aient été faits, ils
n?ont contribué qu?à partitionner cette région entre
milices et FARDC. Chaque groupe est maître d?un territoire et y
détermine les règles du jeu. Dans la partie
contrôlée, ces groupes édictent des lois, des codes de
conduites voir même un Etat parallèle avec toutes les fonctions
représentatives que possible. Les violences ont donc conduis à la
faillite du gouvernement régional du Nord Kivu.
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