Conclusion générale
Considération faite à tout ce qui a
été développé notre étude, nous disons que
ce travail devrait être un appel général à la
conscience des autorités publiques et économique de la RDC, dont
l'indifférence et la négligence quant à la gestion des
entreprises publiques de poussent tout entendement.
Les entreprises publiques congolais ont dans un état de
dégradation ; leur production et chiffres d'affaires
évoluent à dents de scie. Prenons le cas de la SONAS, avant
l'arrivée du nouveau comité, la SONAS avait dans la caisse
14.000$ et le nouveau comité est parti de 14.000$ à 200.000$ en
15 jours. Malgré ce fait, cela n'est pas suffisant pour une grande
compagnie d'assurance comme la SONAS, nous avons eu le temps de visiter les
bâtiments de la SONAS, c'est vraiment triste.
Suite à ces circonstances, nous estimons humblement que
sa transformation en société commerciale serait d'une importance
capitale, et affirmons que seule la formule de redressement des entreprises
publiques, peut être un remède efficace pour le redressement de la
SONAS en situation de crise depuis une décennie. Lorsque nous regardons
la situation calamiteuse et l'état défectueux des entreprisses
publiques, ce la nous mène aujourd'hui à préconiser une
reforme des entreprises publiques en général en particulier
à une privatisation (cas de la SONAS).
Il faut admettre en effet, que si un Etat procède a une
privatisation c'est d'abord dans le but d'éponger des revenus et enfin
d'accroitre l'efficacité économique. C'est souvent en fonction
des ces objectifs qui est mesurée la réussite de la
privatisation.
Cependant, l'expérience vécue en RDC en
matière de privatisation nous révèle la contrainte et
sème aujourd'hui le doute même dans l'opinion publique, qui
considère la privatisation comme un abandon du patrimoine national. Ce
qui n'est pas vrai. La pratique de la privatisation est tellement subtile qu'il
nous faut arriver à déceler l'esprit qui caractérise sa
conception pour parvenir à souligner haut et fort qu'elle est vraiment
la meilleure mesure d'organisation économique, à la
différence de nationalisation et expropriation, de redressement des
entreprises publiques. Le recours aux privés tant nationaux
qu'étrangers, à leur savoir-faire est désormais le souhait
des pays heurtés aux difficultés de leurs entreprises publiques.
Pour ces pays, le temps est venu de penser à la privatisation de
reformer le secteur public car il est réputé incapable et faible
producteur.
Pour ce qui est de la SONAS, la solution la plus
appropriée serait, comme nous l'avons souligné, de conclure un
contrat de gestion avec les privées.
Nous disons que pour le gouvernement congolais, cette
réforme ne consiste m'à forcement privatiser, m'à
procéder nécessairement à la déflation des
effectifs de l'entreprise et encore moins au changement des dirigeants mais
avant tout à traiter une entreprise comme un acteur économique
normal qui doit subir, à de rares exceptions près les lois du
marché. Et nous estimons que cela va redresser les entreprises publiques
congolaises.
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