OPINIONS, ATTITUDES ET COMPORTEMENT A RISQUE CHEZ LES
ETUDIANTS
CHAPITRE I : VIH/SIDA
Ce présenta chapitre va nous conduire à
l'analyse des trois points essentiels. D'abord les connaissances des
étudiants sur le VIH/SIDA. Ensuite, l'attitude qu'adoptent ces derniers
dans des situations à risque et enfin, leurs croyances relative à
l'infection à VIH.
I- CONNAISSANCES DES ETUDIANTS SUR LE VIH/SIDA
Pour ce qui est des connaissances des étudiants sur la
pandémie du SIDA, certains résultats sont dignes de mention.
D'une part, sur la notion du SIDA et d'autre part sur les
outils de lutte contre le SIDA.
I-1- Notions du SIDA
Il semble par exemple que les étudiants dans leur
grande majorité sont très informés sur le SIDA.
Ainsi, 85% de ces étudiants affirment avoir entendu
parler du SIDA, 12% affirme connaitre suffisamment le SIDA et 6% affirment
ne pas avoir de notion sur le VIH/SIDA.
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FREQUENCE
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POURCENTAGE (%)
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NON
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6
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5%
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OUI
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102
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85%
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SUFFISAMENT
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12
|
10%
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TOTAL
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120
|
100%
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Tableau 1 : notion générale
des étudiants sur le VIH/SIDA
Figure 1: LA NOTION GENERALE DES ETUDIANTS SUR LE
VIH/SIDA
On constate une notion très nettement positive au
niveau de la connaissance des modes de transmission avérés du
virus du sida. Les analyses multivariées menées sur les
différents items de connaissance montrent en effet de manière
systématique pour les modalités de transmission « certaines
» que la probabilité de connaître ces modes de transmission
(quel que soit celui que l'on considère) est d'autant plus forte que la
personne interrogée est diplômée (voir ci-dessous le
tableau 1.6 les résultats de l'analyse multivariée concernant
I-2- Outils de lutte
Au sujet des outils de lutte contre le SIDA, tous les
étudiants sont unanimes quant au port du préservatif, à
l'abstinence et à la fidélité. Mais quant à son
utilisation, 84 % des étudiantes avouent exiger le port du
préservatif à leur partenaire avant tout rapport sexuel et alors
que 16% ne le font pas.
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fréquence
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pourcentage
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Utilisation régulière du préservatif
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30
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84%
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Utilisation irrégulière du préservatif
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6
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16%
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Tableau 2 : utilisation du
préservatif chez les étudiantes
Figure 2: fréquences d'utilisation du
préservatif chez les étudiantes
Quant aux étudiants, 72% d'eux avouent utiliser
régulièrement le préservatif contrairement à 28%
d'entre eux qui ne l'utilise pas régulièrement.
En effet, Bien que le préservatif soit le moyen le plus
fréquemment cité lorsque l'on parle de protection, c'est la
fidélité qui paraît l'emporter comme pratique
prévalent de prévention contre le sida. La fidélité
est, en effet, une valeur cotée et répandue chez les adolescents,
alors que l'usage du préservatif est perçu comme une contrainte,
un mal nécessaire et quelque chose de provisoire.
L'abandon du préservatif (sans tests de
dépistage préalables) est alors conçu comme une preuve de
confiance et d'engagement (qu'un test de dépistage viendrait
contredire).
La peur vis-à-vis de la transmission du VIH n'est pas
liée aux véritables risques mais est parfois dictée par
une logique particulière, celle de la confiance / défiance.
L'individu déposera une confiance aveugle en la personne dont il est
amoureux, même s'il ne connaît ni son passé ni son statut
sérologique, mais se méfiera d'une personne séropositive,
qu'il se représente généralement comme une personne qui
n'est " pas très fréquentable " et face à laquelle il
ressent une peur démesurée.
Figure 3:fréquence d'utilisation du
préservatif chez les étudiants
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