8.6- Accessibilité des proies et rythmes
d'activités alimentaires
Pour les proies, le terme «d'accessibilité»
est préféré à celui de « disponibilité
» qui est généralement réservé pour la
nourriture. Il tient compte de la présence et de l'absence des
«espèces proies» donc de leur cycle biologique, mais aussi de
certains de leurs comportements qui les rendent accessibles aux garde-boeufs
(BREDIN, 1983).
Aussi, les garde-boeufs adoptent leur mode de chasse en
fonction du type de proies accessibles : à la chasse à
l'affût par exemple correspond la capture de mammifères. Le
phénomène d'association est également en relation
étroite avec l'accessibilité des proies que délogent le
bétail et les machines agricoles (BREDIN, 1983).
En saison défavorable (saison sèche et hiver),
les gardes-boeufs cherchent à passer le plus de temps sur les gagnages,
ils quittent alors les dortoirs plus tôt. Une fois sur les gagnages, ils
consacrent la plus grande partie de la journée à s'alimenter que
ce soit derrière les tracteurs ou non. Juste après la
période d'élevage des jeunes, le temps consacré à
l'alimentation est très important (BREDIN, 1983).
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