2ème Partie C h a p i t r e 2
LES BESOINS EN ENSEIGNANTS
POUR L'ANNEE SCOLAIRE 2008-2009
Section 1: EFFECTIFS PROJETES D'ELEVES
1-1 Hypothèse de la projection
Etant donné que l'effectif des élèves ne
dépend pas seulement du lycée Mamie Adjoua mais aussi de la
direction de l'orientation, nous devons émettre d'abord des
hypothèses avant tous raisonnement portant sur cet effectif.
En effet, la rébellion du dix-neuf septembre deux
mille deux ayant entraîné la fermeture de la majorité des
lycées et collèges du centre, du nord et de l'ouest, l'effectif
des élèves en début de cycle au lycée Mamie Adjoua
lui est désormais imposé par la direction de l'orientation, sans
tenir véritablement compte de son statut de lycée d'excellence.
Cela a fortement contribué aux fréquentes modifications brutales
de effectifs des élèves et du nombre de classes par niveau, qui
peut passer du simple au double d'une année à l'autre.
Les effectifs des élèves par classes ayant
atteint depuis l'année 2006-2007 un niveau tel qu'il est pratiquement
impossible de `'fondre» deux classes en une ou trois en deux pour
réduire le nombre de classes par niveau, nous allons très souvent
raisonner à partir des nombres de clases plutôt qu'à partir
des effectifs d'élèves en tant que tel puisque le lycée
Mamie Adjoua est limité en infrastructures d'accueil. Il ne peut ouvrir
au maximum que trente-six (36) classes.
L'analyse des nombres de classes par niveaux pour les
années scolaires 2006- 2007 et 2007-2008 fait ressortir que pour le
premier cycle, le nombre de classes par niveau varie entre cinq (5) et six (6)
avec un effectif moyen de soixante et onze (71) élèves en
sixième.
Niveaux
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6ème
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5ème
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4ème
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3ème
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Nombre de classes en 2007-2008
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5
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6
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5
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6
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En partant de cette base, nous allons faire les projections au
premier cycle, à partir des hypothèses suivantes :
- le nombre de transferts d'élèves sortant du
lycée Mamie Adjoua sera à peu près égal au nombre
de transferts d'élèves arrivant dans ce même lycée
;
- les taux d'échec avant le niveau troisième sont
beaucoup faibles donc le passage d'un niveau au niveau supérieur se fait
en gardant le même nombre de classes ;
- le taux de redoublement en troisième est
élevé et cela entraîne une incrémentation du nombre
de classes au passage de la quatrième à la troisième.
- Les établissements endommagés par la guerre
dans les régions du centre, du nord et de l'ouest étant en train
d'être réhabilités, le nombre d'élèves
affectés en sixième au lycée Mamie Adjoua va diminuer. Le
nombre de classes de sixième connaîtra alors une régression
au fil des années et pourra passer à cinq voire quatre ou
même trois comme c'était avant la guerre. On suppose que cela ne
se passera pas en moins de trois ans car beaucoup de travailleurs qui
retournent en zone CNO partent très souvent sans leur famille. Ce qui
signifie que les écoles du sud dont le lycée Mamie Adjoua fait
partie, ne verront pas leurs effectifs d'élèves diminuer en un
temps record.
Pour le second cycle, le nombre de classes par niveau varie
très peu d'une année à l'autre. Nous allons donc garder
les mêmes hypothèses que le premier cycle.
La crise sociopolitique en Côte d'Ivoire ayant
commencé pendant l'année scolaire 2002-2003, nous allons d'abord
noter les effectifs des élèves au lycée Mamie Adjoua
à partir de cette année 2002-2003. En nous référant
aux hypothèses précédentes et aux effectifs des
élèves de 2002-2003 à 2007-2008, nous allons faire une
projection pour prévoir les effectifs globaux probables en 2008-2009.
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