b. Calcul des indices de concordance et de
discordance
La construction du surclassement telle qu'elle a
été définie dans les méthodes Electre III et
Electre Tri s'articule autour de systèmes relationnels de type
(S, R) et admet donc l'incomparabilité entre deux
actions. Ceci ne constitue pas forcément un inconvénient et peut
même s'avérer très pertinent : c'est une façon de
mettre en évidence certains aspects de l'étude qui
mériteraient de faire l'objet d'un examen plus approfondi. Après
avoir fixé ou calculé par le biais de la méthode
facultative les seuils d'indifférence et de préférence, il
est possible de déterminer les indices de concordance et les
degrés de surclassement. On suit un même raisonnement, qu'il
s'agisse d'Electre III ou d'Electre Tri (où ak est
remplacée par bh).
Il n'est nul besoin de recourir au calcul des indices
de discordance dj(ai , ak) pour en
déduire le degré de surclassement, étant donné que
les seuils de veto n'ont pas été pris en compte dans le cadre de
nos applications. Par conséquent,
ó(ai , ak) =
cj(ai , ak). Le processus itératif de
construction de la matrice de concordance globale se fait à partir de la
matrice de concordance partielle (cf. encadré 40).
Encadré 40 : Construction des matrices de
concordance partielle et globale
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