II. COMPATIBILITE ET ADAPTATION OBJECTIFS ET MOYENS
PRATIQUES DE LES ATTEINDRE
Il s'agit à présent d'arriver à
déceler, parmi les méthodes d'agrégation
multicritère, celles qui seraient susceptibles de répondre aux
problématiques de rating et de benchmarking. Nous verrons, au terme de
cette section, que les procédures de type Electre le
permettent...
1. Prémisses de la logique de surclassement :
Procédures de tri et de rangement
Aux côtés des méthodes d'analyse
multicritère de type Electre, il existe d'autres démarches de
surclassement, telles que Prométhée. Toutefois, celles-ci restent
limitées aux problématiques de rangement avec obligatoirement un
système de pondérations et pas de seuil de veto15.
C'est pourquoi notre intérêt portera exclusivement sur les
méthodes Electre qui proposent des applications plus larges avec un
éventail varié d'algorithmes : c'est en quelque sorte un outil
d'évaluation « à la carte ». Les paragraphes suivants
sont consacrés à l'étude critique de ces méthodes
afin d'identifier celles qui concordent avec le cadre de notre application
empirique (évaluation des PM). Nous allons montrer que la
procédure Electre III correspond au rating alors qu'Electre Tri convient
au benchmarking. Evidemment, nous expliquerons les raisons de ce choix.
L'objectif de la présente section est d'analyser le contenu des
algorithmes d'Electre III, IV et Tri (construction et exploitation des
relations de surclassement). Nous allons commencer par donner un bref
aperçu historique signalant l'apport de chaque méthode par
rapport à celles qui l'ont précédée. Nous allons
ensuite établir un comparatif puis une critique des démarches de
classement et de tri.
Les méthodes de classement sous leur forme de
base ont été mises au point par Roy et Bertier (1971) avec pour
perspective d'étendre le domaine d'analyse multicritère
audelà des problématiques de choix, alors résolues par
Electre I (cf. encadré 18). Il est à noter que cette
méthode n'a pas été utilisée dans nos applications
empiriques puisqu'elle répond à une problématique de choix
(á). Or, le rating consiste à ordonner
des actions et suppose l'application d'un classement
(ã) et le benchmarking permet de comparer des
actions à des profils préétablis et doit suivre une
logique de tri (â).
15 Pour rappel, le procédé de surclassement
de Prométhée ressemble à celui d'Electre III mais n'inclue
pas de discordance (pas de veto) : le degré de surclassement de
Prométhée équivaut à l'indice de concordance
d'Electre III.
Encadré 18 : Construction de la relation de
surclassement de base
ai S ak ? ?
c ( a i , a
k ) = c et ?
d ( a i , a
k ) = d .
? ?
c (assez grand) et d (assez petit) sont
des seuils de comparaison fixés par l'analyste.
E ðj
: =
( , ) = j e ij e
kj
c a i a k
(tel que 0 = c (a
i , a k) = 1 ) est
l'indice de concordance permettant d'estimer si le critère cj
est
ð
en accord avec l'affirmation ai S ak. Il mesure
donc les arguments en faveur de la dominance de ai.
(tel que 0 =
d(ai , ak)
=1 ) est l'indice de discordance permettant d'estimer si le
critère cj
est en désaccord avec l'affirmation ai S
ak. Il permet de prendre en compte l'effet d'un critère en
défaveur de ai et susceptible de remettre en cause la
préférence de cette action sur les autres.
eij et ekj sont
les performances des actions ai et ak sur le critère
cj.
n
ð= Eð est la somme totale des
pondérations
ðj .
j=1
ë= Max ( ekj )
-Min(eij) est la longueur de
l'échelle de mesure du critère cj.
Bien entendu, le calcul du seuil de discordance
suppose que l'écart (ekj - eij) a un sens, ce qui
sous-entend que l'échelle de données doit être cardinale,
excluant ainsi les critères qualitatifs. C'est pourquoi lors d'une
évaluation par le surclassement, il faut veiller à ce que tous
les critères, notamment qualitatifs, passent par une échelle
ordinale, les performances associées devant être
transformées en données numériques.
Source : Vincke [1989], pp. 87-88.
Max e e
( )
-
kj ij
( , ) :
j e e
ij kj
<
=
d a a
i k
ë
La première méthode de rangement ayant
permis de répondre aux problématiques de type
ã est Electre II. Elle est aussi la
première à s'être appuyée sur une séquence de
systèmes relationnels de préférences de types
(SF, R) et (Sf, R),
où SF est une relation de surclassement fort et
Sf une relation de surclassement faible (avec
SF? Sf) :
? ai , ak ?
A : ai SF ak ~ ai Sf ak.
Concrètement, le surclassement résulte
du calcul d'un seuil de concordance c(ai , ak) pour
chaque couple d'actions (cf. encadré 18). L'originalité
de la démarche est qu'elle aboutit à un classement final par le
biais de deux classements intermédiaires (direct et inverse). Il s'agit
de construire un préordre partiel issu de l'intersection de deux
préordres complets.
Dans le classement direct, les actions sont
rangées par classe selon la théorie des graphes. Le principe de
base est de mesurer la longueur du chemin qui mène à une action
ai, en estimant le nombre d'arcs qui le constituent. Si ce chemin est
de longueur nulle, alors ai n'est surclassée par aucune autre
action et se retrouve en tête. Les classes suivantes contiennent des
actions dont le chemin est de longueur positive (elle croît au fur et
à mesure que l'affectation avance). Le classement inverse procède
par analogie mais dans le sens contraire. Il commence par le bas, classe les
actions les moins performantes et termine par celles qui sont en tête.
Plus le chemin aboutissant à une action est long, plus cette action se
fait surclasser (cf. encadré 19).
Deux seuils de comparaison sont fixés :
cF lié au surclassement fort et cf lié au
surclassement faible (avec cf < cF). On détermine
au niveau de chaque critère les ensembles de discordance :
DFj issu du surclassement fort et Dfj
issu du surclassement faible (avec DF j ?
Df j).
c(ai , ak) =
cF
ai SF ak ?
c(ai , ak) > c(ak ,
ai) ai Sf ak ?
(eij , ekj) ?
DFj
c(ai , ak) =
cf
c(ai , ak) >
c(ak , ai)
(eij , ekj) ? Df
j
Les ensembles DFj et Df j
sont composés de couples d'entiers avec lesquels sont
comparées les performances des deux actions soumises au surclassement.
Cette procédure devient fastidieuse à partir du moment où
le nombre d'actions est important. Le choix des couples constituant les
ensembles de discordance est assez arbitraire : on retombe très vite
dans un problème de subjectivité.
Encadré 19 : Construction et exploitation du
surclassement dans Electre II
- Supprimer de l'ensemble A les circuits
engendrés par le surclassement fort, en remplaçant leurs contenus
respectifs par un élément unique (on considère les
composantes du circuit comme ex æquo). Rappelons qu'un circuit
se forme lorsque dans une séquence d'actions qui se surclassent, la
dernière surclasse la première : a1 S a2
S...S an S a1 (une boucle est formée).
- Rassembler les actions qui ne sont
surclassées fortement par aucune autre, dans une première classe
Cl1, en supprimer les circuits engendrés par le surclassement
faible, puis rassembler les actions de Cl1, qui ne sont
surclassées faiblement par aucune autre, dans un ensemble A1.
Celui-ci contient les meilleures actions et se retrouve à la tête
du classement direct.
- Réitérer la procédure sur
l'ensemble A\A1, pour en déduire Cl2, puis
A2 qui sera à la seconde place du classement direct. Reproduire
la même procédure sur l'ensemble
A\(A1?A2), et ainsi de suite,
jusqu'à épuisement de A et obtention d'un
préordre complet (classement direct).
- Après construction du classement direct,
où les actions sont classées des meilleures aux moins
satisfaisantes, on procède au classement inverse, où les actions
sont classées des moins satisfaisantes aux meilleures. De façon
analogue, Cl1` rassemble les actions qui ne surclassent fortement
aucune autre, et A1` celles qui ne surclassent faiblement aucune
autre. Ainsi, l'ensemble A1` contient les actions les moins
satisfaisantes et se retrouve en fin du classement inverse.
- Réitérer la procédure sur
l'ensemble A\A1`, pour en déduire Cl2` puis
A2`, et ainsi de suite, jusqu'à épuisement de A
et obtention d'un préordre complet (classement inverse).
- Additionner pour chaque action les deux chiffres
correspondant à sa position issue de chaque classement, puis ranger les
résultats dans un ordre décroissant. Ce rangement, qui est un
préordre partiel, correspond au classement médian des actions
(appelé aussi classement final), de la meilleure à la moins
satisfaisante.
Source : Roy et Bouyssou [1993], pp.
410-415.
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Outre son accessibilité et sa simplicité
d'utilisation, Electre II a permis de poser les principes de base à la
construction d'un préordre médian (combinaison entre classements
direct et inverse). Principes qui, par la suite, ont été repris
par des méthodes plus évoluées telles qu'Electre III et
Electre Tri. Cependant, les algorithmes d'Electre II aboutissent parfois
à des résultats contradictoires (actions qui ne sont pas
surclassées et qui ne surclassent aucune autre). Ils doivent faire
l'objet d'une recherche plus poussée, en vue d'un complément
d'information.
Cette méthode comporte donc un risque majeur :
les résultats ne sont pas toujours justifiés par l'information
disponible. Par ailleurs, Electre II repose sur la notion de vrai
critère qui suppose l'inexistence de seuils d'indifférence et de
préférence. Elle s'appuie uniquement sur deux indices de
crédibilité issus des surclassements fort et faible, ce qui
réduit l'échelle des préférences.
a. Introduction de la théorie des sous-ensembles
flous
La théorie des sous-ensembles flous est une
approche originale mise au point en 1965 par Zadeh et
généralisée en 1973 par Kaufmann. En 1977, l'engouement
pour ce nouveau courant méthodologique a fini par donner à Roy
l'idée d'introduire des relations de préférences
supplémentaires dans Electre II. L'objectif était de nuancer
davantage le système de préférences et d'aboutir à
un surclassement valué. Electre III a été mise au point
pour le traitement des problématiques de rangement à partir de
pseudo-critères. L'introduction de seuils d'indifférence et de
préférence a permis d'affiner les jugements de valeur et
d'élargir l'échelle des préférences.
Il est à noter que les systèmes
relationnels de préférences d'Electre III sont de type
(S, R) et que leur nombre est indéterminé. En
effet, ce nombre évolue tout au long des étapes d'exploitation du
surclassement et s'adapte donc aux caractéristiques de chaque nouvelle
problématique traitée. La méthodologie empruntée
à cet effet permet d'aboutir à un préordre partiel
(classement final) issu de l'intersection de deux préordres complets
(classements descendant et ascendant). Cette démarche ressemble à
celle d'Electre II. La différence se situe au niveau du
déroulement de l'algorithme, à savoir les étapes de
construction du surclassement.
La procédure de distillation d'Electre III
donne lieu à un degré de surclassement
ó(ai , ak)
? [0 , 1] calculé à partir de l'indice de
concordance global c(ai , ak) ? [0
, 1] (lui-même composé d'indices de concordance partiels
cj(ai , ak) ? [0 , 1])
et des indices de discordance dj(ai , ak)
? [0 , 1]. Le degré de surclassement reflète le
niveau de crédibilité du surclassement de ai sur
ak, qui est d'autant plus solide que
ó(ai , ak) tend vers 1. Il
s'agit donc d'une fonction croissante de c(ai , ak)
et décroissante de dj(ai , ak).
Dans le cas d'un critère croissant, ai
fait mieux que ak lorsque eij > ekj. Le calcul
des indices de concordance et de discordance s'inspire d'un système de
préférences qui s'articulé autour d'une logique de seuils
(cf. encadré 20).
0 si : ekj -
eij = pj
cj(ai , ak) =
(- e kj
)+ p j
si : qj < ekj -
eij < pj
1 si : ekj -
eij = qj
0 si : ekj -
eij = - pj
cj(ak , ai) =
( - ) +
e e p
kj ij j
si : - pj < ekj
- eij < -
qj
1 si : ekj - eij
= - qj 0 si : ekj
- eij = pj
dj(ai , ak) =
dj(ak , ai) =
( ekj -e)
ij p j si :
pj < ekj - eij <
vj
v j p j
1 si : ekj -
eij = vj
0 si : ekj - eij
= - pj
( e ij -
ekj) p j si :
- vj < ekj -
eij < - pj v j p
j
1 si : ekj -
eij = - vj
Source : Guessoum [2002], annexe 3.
Encadré 20 : Seuils de concordance et de
discordance des critères croissants
Dans le cas d'un critère décroissant,
ai fait mieux que ak lorsque eij < ekj.
Le calcul des indices de concordance et de discordance s'inspire d'un
système de préférences qui s'appuie sur une logique
inverse à la démarche précédente (cf.
encadré 21).
0 si : ekj - eij
= - pj
cj(ai , ak) =
( - ) +
e e p
kj ij j
si : - pj <
ekj - eij < -
qj
pj
qj
1 si : ekj - eij
= - qj
0 si : ekj -
eij = pj
cj(ak , ai) =
( - e kj )
+ p j
si : qj < ekj -
eij < pj
pj
qj
1 si : ekj - eij
= qj
0 si : ekj - eij
= - pj
( ekj -e)
ij pj ,
si : - vj < ekj -
eij < - pj
v j pj
1 si : ekj -
eij = - vj 0 si : ekj
- eij = pj
( e ij -
ekj) pj
si : pj < ekj - eij
< vj
v j pj
1 si : ekj -
eij = vj
dj(ai , ak)
= dj(ak , ai) =
j
n
=1
c(ai , ak) =
j
=1
ð j
c(ai , ak), si ?
j : dj(ai , ak) =
c(ai , ak)
ó(ai , ak)
=
1-dj (a
i , ak
c (a i,a k)
? , si ? j: dj(ai
, ak) > c(ai , ak)
80
j : d j ( ai,
ak) > c( ai, a k) 1
-
c
(
a
i ,
a
k)
)
ð j c
j(a i,a k
n
Quoi qu'il en soit, dans les deux cas (critères
croissants ou décroissants), le calcul du seuil de concordance global et
du degré de surclassement reste identique :
Encadré 21 : Seuils de concordance et de
discordance des critères décroissants
Source : Guessoum [2002], annexe 3.
La seconde ligne de la formule de
o(ai , ak) permet d'introduire
l'effet de la discordance. Dans ce cas, l'assertion ai S ak n'est
pas satisfaite sur tous les critères et le degré de
surclassement n'atteint pas sa valeur maximale. Elle est affaiblie par
le
1 ( , )
-- d a a
j i k
multiplicateur qui est compris entre 0 et 1. Il s'agit,
en quelque sorte,
1 ( , )
-- c a a
i k
d'un seuil de concordance amélioré ou
corrigé par l'effet de discordance.
Pour mieux comprendre la logique de la formule
ci-dessus, il suffit comprendre les mécanismes qu'elle engendre. Si sur
tous les critères, aucun indice de discordance n'est significatif
comparativement aux indices de concordance, alors
o(ai , ak) = c(ai
, ak). En d'autres termes, si aucun critère n'est discordant,
le surclassement est représenté par la concordance.
En revanche, l'existence d'un seul critère
discordant suffit à redéfinir le degré de surclassement.
Il inclut, en plus de l'indice de concordance, l'effet des indices de
discordance. Si ce même critère discordant est associé
à un seuil de veto, la concordance est totalement
discréditée et le degré de surclassement est
nul.
A l'issue des calculs ci-dessus, une matrice de
dimension m est définie. Elle contient les degrés de
surclassement ó(ai , ak) sur
le triangle inférieur, ó(ak ,
ai) sur le triangle supérieur et
ó(ai , ai) sur la diagonale. Elle permet
enfin d'exploiter le surclassement par les distillations ascendante et
descendante et about au classement final (cf. encadré
22).
Encadré 22 : Construction et exploitation du
surclassement dans Electre III
- Déterminer le plus haut degré de
surclassement de l'ensemble A appelé
ë0 =
Max{ó(ai , ak)},
puis fixer un seuil de discrimination
s(ë0) qui représente
l'écart maximum toléré entre l'indice de
crédibilité ë0 et le degré
de surclassement ó(ai , ak).
En déduire un degré de crédibilité
ë1 = ë0
- s(ë0) qui
représente la référence par rapport aux
ó(ai , ak). Ainsi, le
surclassement est d'autant plus valide que
ó(ai , ak) est proche de
ë0, à
s(ë0) près.
Définir
la relation de
ë1-préférence, notée >-
ë1 , telle que
:
ai >-
ë1 ak
?
|
|
ó(ai , ak)
- ó(ak , ai) >
s(ó(ai ,
ak))
ó(ai , ak)
>ë1
|
- Calculer la
ë1-qualification de l'action ai,
notée ( )
që
1 ai , telle que :
1 ( ) 1 ( ) 1 ( )
q
ë a i =
p ë a i
- f
ë a i . Sachant
que
pë
1 ai est
appelé ë1-puissance de ai et
représente le nombre d'actions auxquelles ai est
ë1-préférée.
Aussi,
( )
fë1
ai est qualifiée de ë1-faiblesse
de ai et reflète le nombre d'actions
ë1-préférées à
ai. Il suffit ensuite de ( ) dégager le premier distillat du
classement descendant D1 = {ai ? A
: Max{ ( )
që
1 ai }}. Cet
ensemble contient les
meilleures actions et se retrouve en tête du
classement descendant : il s'agit de la première classe
(Cl1).
- Réitérer la procédure sur
l'ensemble (A\D1), en vue de dégager la seconde classe
(Cl2), à condition que le premier distillat ne contienne qu'un
seul élément. Autrement, il faut distinguer entre les actions
ex æquo de D1, en introduisant un nouvel indice de
crédibilité ë2 =
ë1 -
s(ë1), puis reprendre la même
procédure exposée ci-dessus.
- Procéder de façon analogue à la
distillation ascendante, en remplaçant les Max par des
Min. Ainsi, le premier distillat contient les actions les moins
satisfaisantes et se retrouve en fin de classement ascendant.
- Enfin, il reste à construire le classement
final, en utilisant les résultats des deux classements
précédents :
· Toute action ai qui est strictement
mieux classée que ak dans les deux classements l'est aussi dans
le classement final.
· Toute action ai qui est strictement
mieux classée que ak dans l'un des deux classements et ex
æquo avec ak dans l'autre est strictement mieux
classée que ak dans le classement final.
· Toute action ai qui est ex
æquo avec ak dans les deux classements l'est aussi dans le
classement final.
· Toute action ai qui est strictement
mieux classée que ak dans l'un des deux classements et
strictement moins bien classée qu'elle dans l'autre est incomparable
à ak dans le classement final.
- Ainsi, dans le classement final, les actions qui sont
en hème position surclassent par la relation
Sh les actions classées en
(h+1)ème position, avec h est un nombre
entier.
Source : Roy et Bouyssou [1993], pp.
415-422.
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