CHAPITRE III :
LE SERVICE
PORTEFEUJLLE
Chapitre III : Le service portefeuille.
Partie 01 : Présentation du service portefeuille
:
Chaque agence bancaire dispose d'un service
dénommé « le service portefeuille » qui a pour
rôle principal de traiter l'ensemble des opérations
intéressant les effets de commerce libellés en dinars, remis par
la clientèle aux fins d'encaissement, et qui se repose sur quatre
notions (notion d'exploitation, de risque et d'engagement, de trésorerie
et de sécurité) fondamentales.
Pour une meilleure efficacité dans la prestation, le
service portefeuille dispose des moyens matériels et d'un personnel
qualifié.
Section 1 : Le rôle et l'activité du
service portefeuille.20
Le service portefeuille est une structure autonome dans les
grandes agences. Par contre dans les agences moyennes, il reste rattaché
au service de la caisse.
Le service portefeuille est chargé de l'encaissement des
effets de commerce remis par la clientèle. Ces encaisses sont
pratiquées sous forme d'encaissement ou d'escompte.
1.1 Le rôle du service portefeuile :
Le service portefeuille est chargé du traitement des
effets et chèques entre le moment de leur remise par le client en vue de
leur escompte ou de leur encaissement et celui de leur présentation au
débiteur pour recouvrement. Compte tenu de l'organisation retenue pour
l'agence, le service portefeuille peut également être
chargé de la mobilisation des crédits.
Le circuit parcouru par un effet ou un chèque depuis sa
présentation jusqu'à son paiement, comporte deux interventions
principales :
> Celle de l'étude du risque de
l'opération de crédit qui est faite, initialement, de la
même manière que pour une demande de crédit afin de
déterminer une côte et, au fur et à mesure des
présentations, à l'occasion de la décision d'admission
à l'escompte par le comité d'escompte ;
> Celle du traitement matériel de l'effet ou
du chèque : Le faire entrer, le conserver, le présenter
au paiement...etc. Ce traitement comporte une série d'étapes : la
réception, la vérification, la conservation et le
recouvrement.
L'ensemble des effets et chèques figurant sur un
même bordereau constitue une remise.
Il s'agit de « remise à l'encaissement » lorsque
leur traitement ne comporte que la seconde intervention ci-dessus, à
savoir la réception, la vérification, la conservation et le
recouvrement.
20 Extrait d'un document interne de
la BEA /agence 41.
Il s'agit de « remise à l'escompte » lorsque
leur traitement comporte, en outre, l'étude du risque. Dans ce cas, la
présentation des remises pour décision au comité
d'escompte s'intercale entre les étapes de la réception,
vérification et de la conservation du processus décrit
précédemment.
Pour toutes les remises, il y a donc un traitement
matériel constitué par la réception, la
vérification, la conservation éventuelle, le recouvrement et qui
relève de l'autorité du chef de service portefeuille.
La phase d'appréciation du risque propre aux remises
présentées à l'escompte relève, quant à
elle, de l'autorité des structures engagements et commerciales du
siège.
Il faut néanmoins signaler que les effets à vue et
les chèques n'ont pas à subir l'étape de la conservation
et doivent être mis en recouvrement dans les meilleurs délais.
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