1.3. Reforestation
Une plantation d'arbres aux endroits où la forêt
a été remplacée par d'autres usages qui ont souvent
conduit à la dégradation du sol, constitue la reforestation
(Plamondon, 2009).
Synonyme du reboisement, la création d'une forêt
sur un terrain antérieurement boisé ou sur le domaine forestier
existant est constituée des opérations de restauration ou de
reconstitution forestière (boisement). La création d'une
forêt hors des forêts existantes, ce qui augmente l'aire
forestière comprend des opérations d'extension forestière
(Plamondon, 2009).
La notion de « reforestation » laisse supposer un
objectif plus ambitieux en termes de surface et de qualité
écologique ou paysagère que celle de reboisement. L'objectif
étant alors généralement de restaurer un
écosystème de type forestier, atteignant donc une superficie
assez significative pour justifier le qualificatif de forêt.
Les forêts présentent un intérêt
écologique indéniable, mais en raison de l'exploitation
forestière et de la demande croissante en zones naturelles, la richesse
biologique diminue.
Il faut donc permettre aux forêts d'évoluer vers un
état naturel, en contrôlant ou excluant les activités
humaines. D'où la notion des aires protégées.
1.4. Aires protégées
Une aire protégée est une portion de terre ou de
mer vouée spécialement à la protection et au maintien de
la diversité biologique ; ainsi que des ressources naturelles et
culturelles associées, et gérées par des moyens efficaces
juridiques et autres (Kankolongo, 1999).
Cette définition recouvre toutes les catégories
d'aires protégées, mais leurs objectifs de gestion peuvent
différer dans de fortes proportions. C'est ainsi, que l'on
considère comme aires protégées « les zones qui sont
aménagées de façon à répondre à des
objectifs de conservation spécifiques et compatibles (Kankolongo,
1999).
1.4.1. Rôle des aires protégées
Les aires protégées contribuent à la
conservation des ressources biologiques et au développement durable
(Kankolongo, 1999) de manière variée:
- Elles maintiennent la stabilité du milieu naturel de
la région environnante et, ce faisant, réduisent
l'intensité des inondations et des sécheresses, protègent
le sol contre l'érosion et atténuent les extremes climatiques
locaux ;
- Elles maintiennent la capacité reproductive des
écosystèmes et garantissent ainsi la disponibilité
continue de l'eau, des plantes et des produits animaux ;
- Elles offrent des possibilités d'étudier et de
surveiller les espèces sauvages et les écosystèmes et
leurs apports au développement ;
- Elles fournissent des possibilités d'éducation
à la conservation pour le grand public et les décideurs ;
- Elles offrent l'occasion de contribuer au développement
rural et d'utiliser des terres marginales de façon rationnelle ;
- Elles offrent des possibilités de loisirs et de tourisme
;
- Elles créent des emplois et des infrastructures diverses
; - Elles constituent une fierté régionale et un patrimoine.
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