3.2.3. 2. MDQINIBEIBsIuANIBSs( FIoOWINeBDvDIABFABDSLIs
Bl'DP SXADAIKBdIunBP LP Re.
Les membres de l'équipe soignante témoignent que
le temps de parler avec les patients n'est pas suffisant en comparant avec la
gravité de ce qui va se passer sur leur patients, ils ont
remarqué que ça prend beaucoup de temps pour accepter
l'amputation d'un membre inférieur, même s'ils acceptent, on vois
qu'aprés l'intervention ils sont angoissés et se demandent
beaucoup de question.
Nous avons voulu jeter un coup d'oeil sur les patients qui ont
bénéficié d'un soutien psychologique et voici les
témoignages de « E » « ibiganiro nagiranye n'abaganga
mbere yo kubagwa byaramfashije cyane kuko numvise ukwiheba nari mfite
bakimbwira ko bazanca ukuguru kwaragabanutse, baransobanuriye, barampumurizaga
nkumva biramfashije cyane~««.bamaze no kuguca bambaye hafi, buhoro
buhoro ngenda numva noroherwa. » cela signifie que : l'entretien que
j'ai eu avec l'équipe soignante avant l'opération m'a beaucoup
aidé parce que je sentais diminuer le désespoir que j'avais
à l'annonce de l'amputation de ma jambe. Ils m'ont expliqué, ils
me réconfortaient et je me sentais soulagé~~.même
aprés l'amputation, ils ont été prés de moi, et
petit à petit je me suis rétabli.
A ce témoignage d'un patient qui a
bénéficié d'une préparation, nous faisons encore la
comparaison à un patient qui n'a pas pu en bénéficier.
Voici le témoignage de « B » « abaganga bambwiye ko
bagiye kunca akaguru,barigendera. bakibimbwira nibajije ibibazo byinshi
ntabashije kubonera ibisubizo: ndiheba mbura uwo nabaza uko bizagenda nibanca
akaguru. Nibajije uko imibereho yanjye igiye kuzamera nkabiburira igisubizo.
» Ce qui signifie que : les soignants m'ont dit qu'ils vont
m'amputé le membre inférieur, et ils sont partis. Après
cette annonce j'ai été envahi par une multitude de questions que
je n'ai pas pu trouver leurs solutions : j'ai été
désespéré et je n'ai pas pu trouver quelqu'un pour lui
demander ce qui va se passer quand ils m'amputeront le membre inférieur.
Je me suis demandé comment ma vie va devenir et je manquais de
réponse.
Ici, nous constatons l'importance d'établir des bonnes
relations entre le soignant et son patient. Car cela va plus l'assurer, et le
patient aura plus la confiance envers l'équipe soignante et leurs
techniques. En plus de cela, un patient confronté à une situation
difficile qui demande une adaptation majeure, c'est un patient qui a beaucoup
besoin des explications en rapport avec des questions qu'il se demande. Par des
réponses qu'il reçoit de l'équipe soignante, le patient va
réaliser petit à petit sa nouvelle mode d'adaptation.
En complément de ces deux facteurs du stress
parlés en haut voici d'après notre analyse personnelle, les
autres sources possibles du stress pour un patient amputé d'un membre
inférieur :
· Complications physiques liées à
l'amputation : problèmes réinfections au point du moignon
d'amputation,.... .
· Contraintes liées à l'amputation :
appareillage qui est souvent cher,....
A ces deux autres facteurs du stress surajoutés,
« B » témoigne que « naciwe akaguru, ariko ubu
ndibaza ukuntu nzabona insimburangingo bikanyobera, Reba sinfite amikoro.
sinzabasha no kubona amafaranga yo kugura nibura imbago ». Pour dire
que : on m'a amputé le membre inférieur, mais je pense comment je
trouverai les prothèses et je ne trouve aucune réponse. Je n'ai
pas des moyens, je ne trouverai même pas de l'argent pour acheter les
béquilles. A ce propos on voit combien les pensées d'un patient
amputé d'un membre inférieur sont beaucoup penchées sur sa
vie future. De ce fait, il aura beaucoup de rumination mentale ce qui va
être source du stress.
Pour des complications physiques liées à
l'amputation comme source du stress. « D» dans son témoignage
nous a dit que « nagendeye ku mbago, kubera kutazimenyera nitura hasi,
indodo ziracika biba ngombwa ko nsubira mu ibagiro kugirango bongere badode
igisebe. Ibyo byatumye nsa nkaho nongeye gutangira guhangayika ; nari ngiye
gukira none bisubiye inyumax. ? Cela signifie : j'ai marché aux
béquilles, faute de maitrise je suis tombé par terre, les fils se
sont relâchés et il a fallu que je retourne au bloc
opératoire pour suturer de nouveau la plaie. Cela a fait que je revis la
même situation qu'avant, se désespérer ; j'allais me
rétablir et maintenant ça récidive~~ ? Par cet
événement, nous remarquons que les patients amputés d'un
membre inférieur manifestent une reviviscence d'un état de stress
que les premiers jours d'amputation. Le questionnement anxiogéne
réapparait quand ils ont des complications liées à
l'amputation alors qu'ils avaient commencé à utiliser des
stratégies d'adaptation avec espoir de guérison proche.
|