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Le vécu psychologique des patients récemment opérés. Cas des amputés d'un membre inférieur à  l'hôpital Kibungo au Rwanda

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par Bonaventure CISHAHAYO
Université d'agriculture,technologie et d'éducation de Kibungo - Mémoire présenté en vue de l'obtention du grade de licencié en psychologie clinique 2008
  

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1.3.2 Lien entre anxiété et patients récemment amputés d'un membre inférieur.

L'étude des différentes approches de l'anxiété a en commun le fait que la personne ignore la raison qui la pousse à être dans cet état. En effet, cette cause apparaît comme refoulée, fuie car le sujet ne sait comment mobiliser ses forces pour l'affronter et trouver des solutions

efficaces. Cela semblerait correspondre à notre sujet puisqu'il traite des patients qui ont des difficultés à faire face à leur nouvelle situation.

Les personnes vivent la même expérience différemment : certains s'habitueront vite à ce changement alors que d'autres auront besoin de plus de temps dans leur adaptation. Nous savons que les conséquences physiques et psychologiques de l'amputation sont très déstabilisantes et de ce fait constituent un évènement majeur dans la vie d'une personne. L'amputation d'un membre inférieur et ce qu'elle implique peuvent donc être considérés comme générateurs d'anxiété dans la vie de tous les jours.

Par contre il existerait un différent. Notre travail porte sur la phase postopératoire de l'amputation d'un membre inférieur. Il existe donc une raison réelle et connue du patient pour déclencher cette situation : l'amputation d'un membre de son corps. Or, dans la description de l'anxiété, il est mentionné que le sujet refoule et fuit la cause de son mal-être. Gela ne semble donc pas cohérent : le sujet ne peut qu'avoir pleinement conscience de la présence du moignon d'amputation qu'il vit avec au quotidien.

L'anxiété découlant de l'amputation d'un membre inférieur peut cependant exister si la personne ne sait pas ce qui l'angoisse précisément cette amputation qu'elle a subit (problème par rapport au corps, par rapport au regard des autres, etc.), ou si la souffrance psychologique par rapport au choc, au changement a été trop importante et qu'elle l'a enfouie pour se protéger en développant par conséquent une anxiété.

1.3.3 Patients récemment amputes: stress ou anxiété ?

L'étude des notions d'anxiété et de stress peuvent nous aider. Ils vont nous permettre de connaître lequel de ces deux états est le plus approprié à l'état des patients récemment amputés d'un membre inférieur. Dans le cas du stress, la personne a parfaitement connaissance de ce qui la tracasse, à l'inverse de l'anxiété où la personne fuit cette cause qui la fait souffrir.

Le stress semble plus s'installe à des moments précis : par exemple, dans la situation de la personne amputée, au moment ou elle doit faire ses soins et se prendre en charge malgré son

incapacité physique, se regarder, être en présence d'autrui, etc. L'anxiété aurait un caractére plus « chronique et continu », survenant également á distance des évènements stressants.

Il n'y a donc pas stress ou anxiété mais stress et anxiété pour ces patients.

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