1.3.1.2 Approche psychologique
Selon BESAÇON G. (1993 :38), l'anxiété
est « une émotion désagréable qui se traduit par
une sensation de malaise subjective, de tension interne ». Le
même auteur (1993 :36) clarifie cette définition en disant que
« l'anxiété est une peur sans objet, ou plus
précisément sans objet réel, apparent ou défini
».
Au lieu de faire face à une préoccupation, la
personne fuit, quelque chose en elle est contrariée,
l'anxiété naît donc à partir d'un trouble de
l'adaptation. Elle ne peut pas décider rationnellement qu'une chose est
sans importance et simplement la négliger sans que son organisme
réagisse. C'est souvent le fait d'anticiper l'action à poser pour
régler le problème qui suscite la peur de faire face au probleme.
Cette réaction d'anxiété signale à la personne
concernée que quelque chose la tracasse : l'anxiété ne
constituerait pas le problème en soi, mais plutôt le signal d'un
problème sous-jacent.
1.3.1.3 Approche psychanalytique
titre accomplies et ne pouvant pas accéder à
des représentations mentales conscientes, cette insatisfaction se
transformerait en un état d'excitation aigu, diffus qui serait à
l'origine de la sensation d'anxiété. D'aprés Larousse
Médicale (2001 : 87) Sigmund F. « relie l'anxiété
à des besoins sexuels non satisfaisants, mais la constatation de
l'importance du bonding (processus par lequel un lien psychologique se
crée entre parents et nouveau né) a permis d'élaborer
des
théories reposant sur la peur de perdre les objets
aimés. »
1.3.1.4 Approche cognitivo-comportementaliste
L'approche comportementaliste met l'accent sur le
conditionnement. Pour elle, la base de l'anxiété est une
situation réelle de peur. En absence de peur, il faut rechercher les
situations connexes (c'est-à-dire des situations de stress
déjà présentes avec des facteurs déclenchant
indirects), avec des situations réelles de danger. C'est à partir
de là que se développe l'anxiété. pour
BESANÇON G. (1993 :46) explique que « comme les autres
émotions, l'anxiété résulte d'un apprentissage par
des conditionnements plus ou moins précoces. » L'approche
cognitive se borne sur l'inhibition qui représente le
phénoméne central de l'anxiété d'aprés GRAY
J. cité par BESANÇON G. (1993 :46) « Elle conçue
comme résultat de l'activation d'un système d'inhibition
comportementale ayant un support neuro-anatomique. Devenu incapable de traiter
les informations qu'il reçoit, le sujet anxieux ne peut plus agir
(interruptions des plans d'actions). »
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