2.3. Conséquences de la finance comportementale sur
les praticiens du marché :
La finance comportementale à changé la vision
néoclassique des marchés financiers. En effet, elle à eu
un impact significatif et direct non seulement sur les investisseurs mais aussi
sur la finance d'entreprises et les régulateurs du marché.
2.3.1. Les investisseurs :
L'HEMF exclut la possibilité de refaire les
stratégies d'un investissement, en se basant sur l'information
disponible, qui ont des rendements attendus excédant ceux du
marché pour un niveau du risque systématique fixé ; en
d'autre terme l'investisseur ne doit pas avoir le souhait de battre le
marché. Si à court terme l'investisseur réalise des
rendements anormaux, ce ci n'est pas dû à la stratégie du
commerce utilisée ou aux ressources dépensées sur les
analyses mais c'est un résultat de chance : Selon l'HEMF la
stratégie de placement la plus adéquate est la stratégie
passive : « vendre et détenir ».
Cependant, selon la finance comportementale, le marché
n'est pas toujours efficient et les investisseurs qui font mieux que
l'utilisation moyenne de l'information disponible sont capables de
réaliser des rendements anormaux. Sur cette lumière, il sera
profitable donc de rechercher les bonnes opportunités de placement et de
dépenser les ressources sur l'enquête de la mauvaise
évaluation du prix qui se produit de temps en temps.
Les stratégies de commerce actives semblent être
meilleures que celles passives : les investisseurs actifs doivent toujours
garder à l'esprit qu'ils peuvent être victimes des biais
comportementaux et des heuristiques ; de ce fait , réaliser des
rendements élevés est
30
L'énigme de volatilité excessive des cours
boursiers : Explication par la finance comportementale à travers
l'excès de confiance et le comportement grégaire.
possible et ce ci non seulement grâce à une
meilleure analyse et stratégies mais également à un
meilleur autocontrôle.
La finance comportementale n'ignore pas totalement
l'utilité des outils analytiques traditionnels et les méthodes
d'évaluation dérivées de la finance traditionnelle mais
elle insiste que cette dernière doit être vu comme un benchmark
théorique qui à besoin d'être enrichi par les divers
aspects de la psychologie des investisseurs et les actions humaines.
2.3.2. La finance d'entreprise :
Si les marchés sont efficients alors le coût des
fonds est toujours évalué correctement. La situation actuelle du
marché ne doit avoir aucune influence sur la structure du capital des
entreprises : les sociétés ne doivent pas être sur
motivées à réaliser des offres du fonds
supplémentaires quand ils sont potentiellement sur évalués
et ne doivent pas racheter leurs réserves quand ils sont sous
évalués.
La finance comportementale, de sa part, suppose que les
évaluations élevées du marché constituent des
motivations pour augmenter les fonds et vis versa ; les baisses
évaluations du marché stimulent les entreprises à racheter
leurs réserves. La finance comportementale joue un double rôle
important, d'une part, elle aide à choisir le moment optimal pour une
nouvelle offre ou un nouveau rachat. D'autre part, elle aide à planifier
l'acquisition d'une autre entreprise dans un appel d'offre public.
Les aspects psychologiques sont aussi importants dans la
communication avec le marché. En effet : les individus sur
réagissent toujours aux bonnes informations et sous réagissent
aux mauvaises, de plus, ils accordent autant d'attention aux rapports
descriptifs qu'aux données statistiques ou numériques. Enfin, ils
sont sensibles au contexte dans lequel l'information est donnée.
On ne doit pas oublier les directeurs des entreprises, ces
derniers peuvent être sujet des biais comportementaux : par exemple, des
faux jugements de la probabilité accompagnée par la sur confiance
peut conduire à sous estimer le risque d'un projet de placement.
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L'énigme de volatilité excessive des cours
boursiers : Explication par la finance comportementale à travers
l'excès de confiance et le comportement grégaire.
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