V. CONNAISSANCE DU MARCHE BOURSIER PAR LES DIRIGEANTS
DES PME/PMI
Tableau 7 : Connaissance du marché
boursier par les dirigeants des PME/PMI
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NIVEAU DE CONNAISSANCE
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AUCUNE
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BREVE
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BONNE
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GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L
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X
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ETS FOB2
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X
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SNPC
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X
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PLASTICA
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X
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TOTAL
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3
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0
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1
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Proportion
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75%
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0%
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25%
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Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des dirigeants des PME/PMI interrogés.
Figure 4 : Pourcentage de connaissance du
marché boursier par les dirigeants PME/PMI
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Niveau de connaissance
AUCUNE BREVE BONNE
75%
25%
Source : Elaboré à partir des données du
tableau 7.
Sur un total de quatre (4) dirigeants de PME/PMI
interrogés (GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L, SNPC, PLASTICA, Ets FoB2),
trois (3) d'entre eux semblaient méconnaitre le marché boursier.
Par contre, un (1) seul semblait avoir une bonne connaissance de ce type de
marché. Ce taux élevé de méconnaissance du
marché boursier par les entrepreneurs interrogés illustre bel et
bien un manque de culture boursière et une non vulgarisation de
celle-ci. En effet, depuis le démarrage des activités du
Marché Financier et de la BRVM, peu d'actions de sensibilisation,
d'éducation et
même de formation ont été menées
à l'encontre du public. La diffusion de la culture boursière n'a
donc pas été effective. Par conséquent, les responsables
d'entreprises n'ont pas eu une connaissance suffisante des opportunités
qu'offre le marché, ce qui explique sans doute leur
désintéressement aujourd'hui.
Mais alors comment les PME/PMI peuvent-elles
bénéficier des nombreuses opportunités qu'offre ce
marché en matière de financement ?
Au cours de nos recherches et suite à nos
différentes analyses, nous avons constaté que dans leur ensemble
les PME/PMI ont un accès relativement difficile au Marché
Financier Régional en tant qu'Émetteur. En effet, les
différentes entreprises formant cet ensemble ne remplissent pas les
critères de formes juridiques. De plus, même lorsque cette
condition s'avère remplit certaines contraintes les empêche d'y
accéder. Doivent-elles être pour autant excluent du nombre
d'entreprises qui bénéficient des avantages de ce marché
en y investissant ?
Quels sont les différents canaux que peuvent emprunter les
PME/PMI pour obtenir des fonds qui leur permettront de répondre à
leurs divers besoins de financement ?
VI. LES TYPES DE FINANCEMENT POSSIBLES DES PME/PMI PAR
LE CANAL DE LA BRVM : EMISSION OU INVESTISSEMENT
Pour une société anonyme, il existe deux (2)
façons de financer les investissements à long terme : Faire un
emprunt et/ou émettre des actions.
A. LE FINANCEMENT DE LA SOCIETE PAR EMISSION DE VALEURS
MOBILIERES
Rappelons que le financement via le marché primaire se
fait soit par appel public à l'épargne, soit par emprunt
privé. Il est constitué de titres à placer directement
auprès d'investisseurs en contrepartie de l'encaisse de fonds
destinés à renflouer la trésorerie de
l'émetteur.
a) Par placement privé (PP)
Le Placement Privé de Titres consiste en
l'émission de titres à l'attention d'un public restreint
(investisseurs institutionnels, personnes morales) en des conditions de
garanties et de communication financière allégées par
rapport à ce qui est imposé dans le cas des APE.
b) Par appel public à l'épargne
(APE)
Rappelons que sont réputés faire appel public
à l'épargne, les sociétés( S.A), les États
ou toute autre entité émettrice de valeurs.
A part l'émission de titres sur le marché
primaire (par APE ou par PP), les PME/PMI ne répondant pas aux
critères et conditions d'accès ont la possibilité
d'obtenir des fonds en investissant sur le marché financier. Ce choix
bien que risqué, peut s'avérer être très
bénéfique pour l'entreprise qui s'y engage. En effet,
l'investissement doit se faire dans un but de rentabilité, de
réalisation de plus-values. Il peut se faire au nom du dirigeant ou de
l'entreprise, tout dépendra des objectifs visés. C'est donc pour
les PME/PMI une autre manière d'obtenir des fonds sur ce marché
à condition qu'il y ait une « situation d'information parfaite
» propice à la spéculation. Dans le cas contraire, les
entreprises qui vont y investir pourront réaliser de grandes pertes
liées à une mauvaise anticipation des cours des titres acquis.
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