Section 2 :
Discussions des résultats
Au vu des résultats ci-dessus obtenus, les
hypothèses H1, H3, H5 et H7
sont validées par les deux modèles 1 et 2 de manière
significative.
Ainsi tout comme Adams et Mehran (2003 et 2005) l'ont
démontré, plus la taille du CA augmente plus le risque de
crédit de la banque diminue. La taille a donc un impact négatif
et significatif sur le risque de crédit au sein des banques du secteur
bancaire togolais.
De même que pour la taille du CA, le nombre
d'étranger dans le CA a un impact négatif et significatif sur le
risque de crédit. Ceci justifie la présence de la BOAD dans
toutes les banques publiques du Togo.
Il en est de même pour les administrateurs
institutionnels dont le nombre à une influence négative sur le
risque de crédit. Plus ils sont nombreux, plus le risque baisse comme le
justifient les travaux empiriques antérieurs de Jensen (1993).
Puis enfin la taille de la banque à un impact
négatif et significatif sur l'évolution du risque de
crédit au secteur bancaire togolais. Ceci est contraire à la
doctrine « To Big To Fail » mais est réel
au Togo. Il faut reconnaître qu'il n'y a pas de banques qui soient trop
grandes au point de céder à cette tentation surtout avec la
surveillance et le contrôle régulier de la Commission Bancaire de
la BCEAO.
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