ABREVIATIONS ET SIGLES
§ : Paragraphe.
ADN : Acide des Auxiribo Nucléaire.
CDI : Commission de Droit International.
CEMAC : Communauté économique et
monétaire de l'Afrique Centrale
CIJ : Cour International de Justice.
CIRGL : Conférence Internationale sur la
Région des Grands Lacs.
COMESA :Common Marker for Eastern and Southern
CPJI : Cour Permanente de Justice Internationale.
GATT :General Agreement on Tariffs and frade
NEPAD :New Partenaires for Africa's Developement
OIE : Organisation mondiale de la santé
animale.
OIT : Organisation International du Travail.
ONU : Organisation des Nations Unies.
Op.cit : Opere Citato.
P : Page.
PUC : Presse Universitaire du Congo.
PUZ : Presse Universitaire du Zaïre.
RCA : République Centrafricaine.
RDC : République Démocratique du
Congo.
SADEC :Sauth Africa Developpement community
SINELAC : Societe Internationale d'electricite
dans les pays des grand Lacs
UICN : Union International de la Conservation de
la Nature.
UNESCO : United Nations Educational,Sientific and
Cultural Organisation
UNIGOM : Université de Goma.
UNIKIN : Université de Kinshasa
URSS : Union des Républiques
Soviétiques Socialistes.
WWW : World Wide Web
INTRODUCTION
I. PRESENTATION DU SUJET
Depuis la nuit des temps les Etats cherchent à
agrandir leur territoire à travers les conquêtes. Derière
les ambitions d'accroitre son impérium sur un vaste territoire se trouve
cacher un désir d'accéder aux richesses d'autres Etats. Ainsi
donc, avec l'avènement de la notion des Etats modernes, la convoitise
des ressources naturelles d'un Etat tiers par un autre Etat ne se
matérialise plus à l'ère actuelle par les invasions ou les
conquêtes mais plutôt à travers le principe de
coopération internationale entre les Etats qui se concrétise par
la conclusion des traités et accords internationaux. Ces traités
ne se limitent plus à l'exploration et à l'exploitation des
ressources naturelles mais aussi, ils s'étendent jusqu'au dernier
consommateur.
Certaines richesses nécessitent une exploitation
commune, corollaire à la conclusion des accords interétatiques
compte tenu de leurs positions géographique qui peuvent constituer un
noeud des différends entre Etats, parce que se trouvant à cheval
entre deux ou plusieurs Etats.
Cet état de chose justifie l'intérêt de
la certification et de la traçabilité des ressources naturelles
transfrontalières que les Etats y apportent. A partir d'un certain
temps, la RDC se trouve confrontée à des divergences de vues avec
certains de ses voisins quant à la gestion des ressources naturelles
communes. Et si, on n'y prend pas garde, elles risquent de devenir source de
conflits armés dans un proche avenir. La logique commande qu'une zone
destinée à être d'intérêt commun soit
située à cheval entre deux ou plusieurs Etats. Malheureusement,
la géologie méprisant des frontières tracées par
l'homme, fait qu'un gisement minier, pétrolier ou gazeux puisse se
situer en lisière de deux ou plusieurs Etats.
Dans le contexte actuel où la crise économique
mondiale, qui a fait éruption il y a maintenant près de deux ans,
a secoué le secteur financier mondial plongeant de nombreux pays
industrialisés dans la récession et mettant un frein à la
croissance de grandes économies émergentes ; plusieurs pays
ont compris qu'il était temps de baser leurs économies sur les
activités réelles et non plus sur la spéculation
financière. C'est dans cette perspective que plusieurs entreprises
multinationales sillonnent le monde à la recherche des gisements
nouveaux devant leurs garantir une exploitation et une assise financière
sur dix, vingt, voire cent ans d'exploitation.
C'est pourquoi, le gisement du gaz méthane dissous
sous les eaux du lac kivu est une potentialité énorme sur le plan
économique et énergétique en général pour
toute la région des grands lacs et particulièrement pour la RDC
et le Rwanda.
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