2. Taux de change parallèle et théorie de la
parité du pouvoir d'achat
En règle générale, la
réalisation de l'équilibre par les prix internes sur le
marché des changes est perturbée par des mécanismes de
contrôle de change dans les pays en développement. Par
conséquent, la surévaluation des monnaies nationales par rapport
au pouvoir d'achat constitue une réalité flagrante. On assiste
inévitablement à un niveau du système financier formel
aggravé par le système de rationnement en vigueur.
L'existence et la permanence d'une demande
excédentaire entraînent la prolifération des circuits
parallèles des changes.
En supposant que l'offre disponible sur le marché
noir de devise provient pour l'essentiel des ressources allouées dans
les instances officielles, la dynamique des circuits parallèle des
réallocation des fonds en permettant l'acquisition de devises aux exclus
de la finale institutionnelle. Dans ce contexte, l'écart entre le taux
de change officiel et le taux de change parallèle d'équilibre
s'accroît avec le niveau de la prime du marché noir selon le taux
de change parallèle d'équilibre, en tenant compte
également des mesures restrictives en vigueur. Ainsi, le taux de change
parallèle sera d'autant plus élevé que le degré de
rationnement par un dispositif respectif important. A la lumière de ce
qui précède, l'élément déterminant du
débat sur la détermination du taux de change parallèle
concerne l'existence d'une correspondance entre les fluctuations du taux de
change en rapport avec la théorie du pouvoir d'achat et le niveau du
taux de change d'équilibre du marché noir de devise.
|