LISTE DES ENCADRES
Encadré 1 : Quelques conversions relatives à la
quantification des graines p.10
Encadré 2 : Enoncé caractérisant la
dépendance des revenus des producteurs
vis-à-vis des ventes de céréales p.21
Encadré 3 : Définition des trois types de
crédits agricoles offerts par la BOA p.22
Encadré 4 : Faut-il bonifier les crédits agricoles
pour abaisser les taux d'intérêts ? p.30
Encadré 5 : Sur la question "Faut-il supprimer le FGM ?",
ils disent p.31
Encadré 6 : Résoudre les problèmes de
garantie matérielle par la caution solidaire p.33
Encadré 7 : Fonds de Commercialisation de Paddy: un moyen
de fidélisation
de paysans par les collecteurs p.40
Encadré 8 : Le Programme ARTA : pour la promotion de
l'accès au crédit des paysans p.42
LISTE DES CARTES
Carte 1 : Vue d'ensemble de la région d'Alaotra p.6
Carte 2 : Vue d'ensemble de la zone PC 15 - Vallée
Marianina p.7
RESUME
La Vallée Marianina et le PC 15 sont respectivement des
zones à haut potentiel rizicole. Ils produisent près de 24 000
tonnes de paddy par an. Pourtant, la vente des récoltes ne profite pas
à la grande masse des producteurs. Depuis la libéralisation de la
commercialisation de paddy à Madagascar, ces derniers se trouvent sous
l'emprise des collecteurs.
Le taux de pénétration des paysans aux
crédits formels y est faible avec 22,4% seulement. Pourtant, leurs
activités génératrices de revenu restent peu
diversifiées et les ressources de liquidité des paysans
dépendent fortement de la vente de paddy. Cette vente intervient
rapidement, pour la majorité d'entre eux, avant l'augmentation
même des cours en fin août.
Pour palier à ces problèmes, la banque
BOA-Madagascar et l'institut financière mutualiste OTIV ont
lancé, depuis juin 2003, le "microcrédit GCV" dans la
région d'Ambatondrazaka. Néanmoins, de nombreuses contraintes
restent encore à résoudre pour permettre à la
vulgarisation, voire pérennisation du microcrédit GCV dans la
dite région, en ne citant que : le faible niveau d'instruction des
paysans lequel conditionne leur motivation à contracter avec
l'institution financière formelle, le rejet de la caution solidaire et
la difficulté de constitution du fonds de garantie mutualiste par
certains, et l'insuffisance d'infrastructures de stockage
appropriées.
Instaurer un environnement agro-socio-économique
favorable à l'épanouissement des activités agricoles et
para-agricoles des paysans, favoriser l'autopromotion des Organisations
Paysannes à travers les renforcements de leur capacité, faciliter
l'accès au crédit de ces derniers en limitant les charges y
afférentes, et mieux responsabiliser les Associations de crédits
dans la gestion et minimisation des risques ; ce sont les principaux axes
d'orientation avancés pour la pérennisation du grenier commun
villageois.
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