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La construction de territoire imaginaire par et pour les diasporas à travers trois radios locales grenobloises

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par Elsa Mathews
Université Stendhal, Grenoble, France - CoMundus: Media, Communication and Cultural Studies 2010
  

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Conclusion musique : musique bantou.

1 Extraits d'entretien avec Black Thiossane

Quelques extraits d'un entretien avec le groupe Black Thiossane. Bien que ce groupe soit né à Dakar et que le chef de ce groupe soit né au Sénégal il est le frère de M. Abu Fall, qui fait partie de la diaspora sénégalaise en Isère et il y a plusieurs références à la représentation de la diaspora d'Afrique sub-saharienne dans cet entretien.

i) Présentateur : Bienvenue, bienvenue à vous chers auditeurs de Radio Kaléidoscope 97 FM dans votre émission « fais moi une scène » qui cette semaine vous propose d'aller à la rencontre d'un groupe de musique franco-suisso-sénégalais qui s'appelle Black Thiossane, il a fait ses armes dans les années 2000 au début des années 2000 à Dakar où 5 il a été créé par Mame Fall jeune homme sénégalais de la médina le quartier de Dakar et puis il a essaimé un petit peu à travers toute l' Europe pour aller jusqu'à Prague le mois passé et en revenir bien sûr. Alors le Black Thiossane délivre un message de paix, d'espérance de rencontre à travers une musique chaloupée, beaucoup acoustique avec toujours cet envie de dialoguer à travers les cultures, Mame Fall est le petit frère pour l'anecdote du grand Abu Fall le conteur, réalisateur et musicien, instrumentiste et que sais-je encore, qui est Grenoblois d'adoption depuis une trentaine d' années comme vous le savez et qui par ailleurs sera en concert dans le cadre du « Festival des Art du récit » ce n'est pas un concert d'ailleurs mais une pièce de théâtre le lundi 18 Mai au théâtre Premol à Grenoble à 20h 30 pour Alger-Dakar par Abu Fall et Said Ramdan une 15 rencontre entre deux conteurs qui parle de leurs villes respectives Alger et Dakar c'était pour l'anecdote, donc... toute de suite et bien je vous propose de rentrer en contact avec le black Thiossane on aura l'occasion d' entendre des morceaux enregistré dans le studio à la radio pour agrémenté cette conversation... voila...eh bien c'est parti..pour une heure de musique et de parole.

Instrument/Musique Africaine.

j) Le présentateur: Vous ça fait...environ...deux ans à peu prés même si vous faites de

nombreux aller-retour entre la France et puis plein d'autre pays d'ailleurs...ou le Sénégal d'où vous venez à l'origine comment vous observez cette société française qui est de fait métisse puisqu'il suffit de regarder autour de nous dans la rue pour voir des couples...qui sont des couples mixtes..de voir des gens qui viennent d'ici ou d'ailleurs a plus au moins long terme...bref on sait bien que le métissage existe en France et pourtant on s'aperçoit que justement ces populations qui sont d'origine étrangère je dirai en plus visibles c'est-à-dire les gens qui sont plutôt café-au-lait ou noir ou asiatique pas ceux qui sont de type caucasien pour prendre des termes un petit peu comme ça techniques ...eh pourquoi ces gens là ...souvent... et les jeunes en particulière se sentent mal ? Voila... Vous votre observation de la société française depuis que vous êtes là comment vous la voyez justement comment vous vivez ce métissage vous l'analysez à travers votre oeil, justement de grand voyageur ?

k) Mame : Oui Moi... moi je le vois positif parce que...avec la Fédération des oeuvres laïques, la FOL et...Le Conseil Général de Grenoble...J'ai un grand-frère qui s'appelle 34 Abu Fall, plus de trente ans il est à Grenoble et sa femme...elle s'appelle Dominique et ils ont deux filles et...Abu il m' a amené avec Yves (un autre membre du groupe) ou parfois moi seul dans des endroits en France partout et moi j'ai vécu dans les villages et je croyais que j'étais en Afrique et cette chose là eh...il m'a donné la force de mieux comprendre ce phénomène...mais c'est un problème d'éducation.

Musique de Black Thiossane

l) Présentateur : Tout ces jeunes justement ... ces jeunes gens qu'ont une culture double, triple, métisse qui sont français depuis toujours puisqu'ils sont nés ici, mais ils ont mal dans leur peau est-ce qu'il y a une méthodologie qui.. que vous appliquez à vous-même, pour accepter on pourrait dire, votre singularité votre différence et votre... aussi votre 43manière d'être commun, c'est justement à l'humanité avec tous ces travers et touts ces bonheurs. Quelle est la formule que vous appliquez à vous et qui pourrait être je dirais transmise à ces enfants qui ont du mal à vivre une double culture dans une société qui parfois met de côté...ceux justement qui ont des origines d'ici ou d'ailleurs.

m) Mame Fall: C...c...c...c'est ce que j'ai dit c'est une...c'est un problème d'éducation parce que l'éducation on ne se fait pas à l'école. C'est à la base, et toi, quand tu grandis dans une famille et tu vois beaucoup de gens qui t'entourent et les maisons n'ont pas de porte et aussi tu sais que tu es terrien. Moi quand je parle de la France, je parle de mon pays parce que j'ai de (incompréhensible) de le voir comme mon pays, parce que j'ai 52dans ma famille, on a perdu notre sang pour amener la liberté ici, en France, c'est ce que je te dis. Moi je marche dans la rue parfois y en a des....je suis marché... je suis marché avec Yves...et... il faisait minuit et je tu te rends compte on a joué et là où on a joué et c'était superbe et on avait envie de manger et Yves m'a dit on va aller .à côté acheter du manger. On part, on a croisé trois jeunes et ces trois jeunes ils m'ont regardé, 57il m'ont dit « sale nègre ». Yves m'a dit...ah.. mais quoi ?? Qu'est ce qu'il a dit ? Je lui ai dit il m'a dit « sale nègre » et on n'a pas répondu il a parlé encore et... « homosexuel » et moi je suis venu et... je lui ai dit « je te remercie beaucoup, parce que nègre veut dire la noblesse. Je sais pas tu es de quelle nationalité, mais va apprendre... » 61et on a discuté et la fin de discussion il m'a donné une clope.

Présentateur fait un petit rire

n) Mame Fall:...tu vas, parce que aussi... comme t'as dit nous on vient pas en Europe jusqu'à notre musique et... mon grand-frère qui te parle qui a une compagnie. On n'est pas venu ici, pour travailler, avoir de l'argent, retourner chez nous, on vient pour apporter notre participation et apprendre...et la vie il faut l'apprendre parce que un peuple sans passé sera-t-il sans histoire...si tu peux pas...si tu connais pas le passé tu peux pas affronter le présent. Donc moi tous ces jeunes là, j'ai espoir que un jour il vont trouver ce qu'ils cherchent mais encore une fois le respect est récipropre(sic) et dans le tram tu trouves les phénomènes dans la rue...moi parfois... on mon... dans le tram ou dans le bus parfois...tu vois les jeunes, père français, mère française, ils se lèvent, ils laissent... les vieux s'asseoir, il y en a d'autres qui ne font pas, pour moi ils sont minorité...parce qu'ils sont minorité et un jour tous ces problèmes là qui passent en France...moi ça fait deux ans comme je t'ai dit....je suis là, parfois j'allume la télé je regarde les infos...je vois les gens comment ils sont frustrés et toutes ces frustrations là aussi j'ai espoir quoi 75que ça va se régler mais jamais je démissionne et je refuse (incompréhensible) la tradition quoi ?...........................

o)...aujourd'hui et Manu...je partage avec toi la même maison et (incompréhensible) tu me le dis, tu me le dis pas. Chaque jour moi quand je me lève je vais te dire « bonjour ». Tu me réponds, tu me réponds pas je vais te saluer, parce je sais que j'habite seul et tu 80habite seul et si je tombe malade ou je meurs à côté si tu viens pas je vais pourrir. Et cette histoire là, c'est un phénomène que tu trouves à la télé, donc, pour moi je dis..c'est un problème d'éducation et on est des humains, on est pas des chats, on est pas des chiens, on n'est pas des...brebis. On mange debout et nous on... vote.... pour l'être humain mais jamais le stress, on perd pas le plan. On essaie d'être juste bien dans la vie 85et dans notre peau et ça il te faut des connaissances et ces connaissances c'est quoi ? C'est juste ce que tu sais pas, demande l'autre, apprend et regarde l'autre chaque fois quand tu le regardes tu vois ton village. Tu doutes pas ! Malgré toutes les contradictions qui sont là, tu doutes pas, parce que tu optes pour la vie, parce que la vie est magnifique. Donc, nous qui vient de l'autre côté on a des choses qui sont là depuis la nuit des temps. On sait que l'Afrique est le berceau de l'humanité et nous tous on est des Africains, on est des Européens, on est des Asiatiques. Mais l'Afrique, c'est là-bas que l'histoire est débutée. Et donc, aujourd'hui tous ces jeunes là qui sont en manque de connaissance c'est pas de leur faute, ils sont sacrifiés...mais ça aussi ça doit pas aller à pousser à péter les plombs.

Le Page et Tabouret Keller (1984) définissent le mot « identifier » par au moins deux sens : le premier est le fait de reconnaître une personne particulière, une entité particulière, le seconde est de reconnaître une personne comme une partie d'une entité plus large comme membre de... nous pouvons nous identifier nous-mêmes avec un groupe, une cause, une tradition. «Les actes d'identité » sont en relation symbiotique entre ces deux niveaux, et les comportements d'individus reflètent des attitudes envers les groupes, les causes et les traditions mais aussi sont contraints par des facteurs identifiables, externes, exocentrés. Les identités d'un groupe résident dans la projection de chacun au groupe. Ces conceptions de l'identité se tissent à l'interface de deux espaces, un espace intérieur « endocentré » par rapport à un autre espace « exocentré » (notion de mobilité externe) qui replace les identités dans les rapports inter-communautés. La dynamique des constructions des identités se joue dans les rapports et les tensions entre et à l'intérieur de ces espaces, rapports de clôtures ou des chevauchements de frontières, catégorisations, différenciations, unification, construction de la différence et de l'altérité (représentations catégorielles du « moi je » et « d'eux » produites à partir des perceptions de chaque individu membre d'un groupe) (Dreyfus, 2006).

Dans le premier extrait (Judith Eya et Cie) d'entretien affiché ci-dessus nous trouvons la construction de l'identité de la diaspora d'Afrique sub-saharienne que je détermine comme « endocentrée » par rapport à celle du présentateur de la RKS, une entité française que j'identifie comme « exocentrée ». Pendant le processus d'interaction entre ces deux entités il émerge un stéréotype et une identité vécue de la diaspora d'Afrique sub-saharienne

Le présentateur en introduisant son invitée, (partie a), lui attribue une identité diasporique en décrivant l'origine gabonaise des ses parents et leur parcours en France et puis leur retour au Gabon. Dans la partie c le présentateur interroge son invité sur les raisons identitaires de sa participation au festival « Melting Pot ». Dans cette partie il utilise un marqueur d'hybridité : la « double culture », pour décrire les origines franco-gabonaises de l'invitée et dans la partie f, l'invitée explique les raisons des problèmes que son identité pose dans la société française (méconnaissance de l'autre) et ce festival peut aider à résoudre ces problèmes. Dans la partie g le présentateur demande comment la « double culture » de l'invitée, son sexe ainsi que sa couleur de peau, signe qui manifeste sa différence clairement, se heurtent aux préjugés de la société française. L'invitée dans la partie f nie être discriminée à cause de sa « double culture » mais accepte que sa couleur de peau provoque des réactions négatives et ensuite elle explique sa façon de réagir par rapport à ces attitudes.

Dans le deuxième extrait (Black Thiossane) Comme l'invité n'est pas resté assez longtemps en France pour qu'il fasse partie d'une diaspora en Isère je l'identifie comme « exocentré ». Dans ce cas là le présentateur de RKS, représentant la société française, devient « endocentré ». Dans cet extrait je trouve que l'invité exocentré exprime ses observations à propos de la société française qui est endocentrée.

En même temps nous sommes informés que le grand-frère de l'invité Abu Fall va participer au «Festival des Arts du récit» avec sa pièce de théâtre sur Alger-Dakar qu'il va faire avec Said Ramdan. Donc, alors que le présentateur nous informe que Mame Fall vient d'entrer en France, il accorde une identité diasporique à son grand-frère Abu Fall, en informant qu'il  «est Grenoblois d'adoption depuis une trentaine d' années ». Et en annonçant le thème de la pièce de théâtre : « Alger-Dakar par Abu Fall et Said Ramdan une rencontre entre deux conteurs qui parlent de leurs villes respectives Alger et Dakar » le présentateur fait référence à une interaction entre les diasporas d'Afrique sub-saharienne et maghrébine. Cette énonciation est une reconnaissance de l'hybridité que les diasporas en France expérimentent.

Dans la partie i le présentateur demande à l'invité son avis à propos de la société française qui inclut les membres de la diaspora. En décrivant cette société il utilise les marqueurs d'hybridité comme « métisse », « couple mixte », « de gens qui viennent d'ici ou d'ailleurs », « métissage », « cette population qu'on dit d'origine étrangère ». Pour décrire la couleur de peau de ce peuple qui représente l'idée de l'hybridité, comme postulée par Stuart Hall il utilise les marqueurs de couleurs : « café-au-lait », « noir », et ethniques « asiatique ». Selon le présentateur, la population française des différentes diasporas d'Afrique sub-saharienne ne se sent pas à sa place «  les jeunes en particulier se sentent mal ?». En répondant à cette question l'invité dans la partie k explique que la raison en est l'éducation.

Encore, dans la partie l, le présentateur relance la question d'une manière différente pour avoir une explication plus claire. Il utilise les marqueurs d'hybridité comme « culture double, triple, métisse », « qui sont français depuis toujours parce qu'ils sont nés ici », « d'ici ou d'ailleurs », pour souligner l'hybridité de la diaspora, en même temps il utilise les marqueurs comme « singularité », « différence », « manière d'être commune »  pour accorder une identité unique à la diaspora. En répondant à cette question dans la partie m le locuteur utilise les marqueurs de possession (mon pays) en parlant de la France. Et il se réfère à l'époque de l'histoire de la France, pendant laquelle ses parents se sont battus pour ce pays (Voir partie 3.3). Avoir grandi pendant cette période en voyant les membres de sa famille consacrer leurs vies pour un autre pays est le type d'éducation que le locuteur a reçu. Et pour mieux souligner son point de vue il raconte un incident de discrimination quand il était en France et comment cet incident était lié à un manque de connaissance et a un type d'éducation de l'autre.

Donc, la question posée par le présentateur a suscité une réponse qui a incorporé toutes les relations imaginaires que le locuteur a avec la France. En même temps je me suis rendue compte d'une série de tensions et de processus de stéréotypages entre l'identité vécue, ressentie, par le locuteur et les identités attribuées par les autres.

Enfin dans la partie n, l'invité explique que son peuple n'est pas ici juste pour gagner de l'argent et rentrer dans son pays. Les immigrés sont ici pour « apporter leur participation et apprendre ». Cette dernière phrase élargit l'idée que les gens qui viennent d'un autre pays en France ne sont pas ici juste pour des raisons économiques mais veulent participer à la vie française et apprendre tout ce qu'ils peuvent à propos d'une culture différente.

Donc, on trouve que Mame Fall, nouvel arrivant en France identifié comme « exocentré » donne son avis par rapport à la société française qui, elle, est « endocentré » dans le deuxième extrait. Mais la société « endocentrée » décrite par l'animateur de RKS est une société hybride et de métissage et bien que la société « exocentrée » représentée par Mame Fall a des liens historiques avec la société « endocentrée » il expérimente des tensions d'identités qui sont un résultat des stéréotypes de l'Afrique sub-saharienne créés par les préjugés ou méconnaissances existant dans la société française. Pendant cette émission la musique de la transformation, attente, et conclusion sont celle de la culture qu'ils traitent à ce moment.

4.4.6 Analyse

Radio Kaléidoscope réussit à bien représenter les diasporas diverses en Isère à travers ses émissions. Les animateurs, surtout pendant les émissions « ou est donc or ni car », « Rédaction », « EPRA », font venir des invités qui ont des racines différentes et leur demandent comment ils s'adaptent à la France. Les invités peuvent être aussi des sociologues ou des historiens dont la recherche porte sur le fait de l'immigration d'une diaspora particulière par exemple celles des Maghrébins, des Arméniens, ou des Espagnols ou encore des responsables d'organisations qui luttent contre l'exclusion ou le racisme, parfois aussi des artistes de la diaspora ou des membres d'une diaspora qui ont vécu une époque difficile dans leur pays ce qui les a fait fuir ou immigrer en France. Pendant tous les échanges les stéréotypes de la diaspora, utilisant, les marqueurs de l'hybridité, des couleurs, et des identités (comme Maghrébins, Mauritaniens, Sénégalais) sont présentés. Nous entendons comme auditeurs les témoignages de l'identité vécue par les membres de la diaspora, les tensions, les défis et les réactions que ces identités provoquent.

En diffusant les émissions sur les diasporas diverses RKS réussit à fondre les stéréotypes existants de diverses diasporas. Ce qui facilite cette fusion sont non seulement les voix diverses avec les accents différents qui parlent de leur travail , leurs situations et leurs points de vue différents, mais aussi les paroles qu'il s'agisse des préjugés et défis que les diasporas diverses expérimentent en Isère. Les voix peuvent être celles des animateurs ou les voix des invités. Ces derniers sont souvent influencés par leur enfance dans leur pays d'origine ou leurs séjours à l'étranger ils expriment leur point de vue par rapport à cette expérience. En plus de ces émissions, Radio Kaléidoscope évoque les cultures différentes des pays à travers les musiques diverses du monde ainsi que les contes et les récits dans les émissions «Amalgame », et « Moulin à Palabres».

La diaspora de l'Amérique Latine à un statut particulier, des émissions qui abordent les thèmes politiques touchant les événements de leurs pays, permettent aux membres de cette diaspora de garder le lien avec leur pays d'origine. Egalement la nuit nous entendons des pièces de théâtre en espagnol.

En revanche, au niveau radiophonique RKS, nous présente une diversité sonore par les musiques représentant les différentes cultures qu'elle joue. RKS réussit à bien capter l'attention de l'auditeur par les courts morceaux des fictions qui sont lus par une voix féminine pendant la diffusion de la musique. Quelques morceaux fictifs sont intitulés « Le médecin  idéal  », « Entièrement erroné », « carrière tardive », « la plus belle chose du monde », « Au guichet d'autoroute » etc. Ces morceaux fictifs ne dépassent pas plus de 60 ou 90 secondes et ils sont introspectifs, fantastiques, anecdotiques, ou décrivant une situation quotidienne. Ils sont suivis par une chanson ou musique qui s'accordent bien avec l'humeur générée par le morceau fictif. Donc, pendant un cycle de 24 heures l'auditeur entend une diversité de musiques du monde ainsi que des morceaux de fiction.

Donc, je trouve que Radio Kaléidoscope comme son nom l'indique représente une diversité sonore autant que culturelle. En effet, c'est la diversité sonore qui facilite la diversité culturelle, lors de chaque émission sur une diaspora nous entendons leur musique, leur parole et aussi l'accent et le rythme de parole de l'invité(e). Cette diversité est intensifiée par les chansons des pays différents que nous écoutons toute la journée avec les petits morceaux fictifs. Ces caractéristiques rendent cette radio très intéressante et unique.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius