Conclusion musique : musique bantou.
1 Extraits d'entretien avec Black
Thiossane
Quelques extraits d'un entretien avec le groupe Black Thiossane.
Bien que ce groupe soit né à Dakar et que le chef de ce groupe
soit né au Sénégal il est le frère de M. Abu Fall,
qui fait partie de la diaspora sénégalaise en Isère et il
y a plusieurs références à la représentation de la
diaspora d'Afrique sub-saharienne dans cet entretien.
i)
Présentateur : Bienvenue, bienvenue
à vous chers auditeurs de Radio Kaléidoscope 97 FM
dans votre émission « fais moi une
scène » qui cette semaine vous propose d'aller à la
rencontre d'un groupe de musique franco-suisso-sénégalais qui
s'appelle Black Thiossane, il a fait ses armes dans les années 2000
au début des années 2000 à Dakar où 5 il a
été créé par Mame Fall jeune homme
sénégalais de la médina le quartier de Dakar et puis il a
essaimé un petit peu à travers toute l' Europe pour aller
jusqu'à Prague le mois passé et en revenir bien sûr. Alors
le Black Thiossane délivre un message de paix, d'espérance de
rencontre à travers une musique chaloupée, beaucoup acoustique
avec toujours cet envie de dialoguer à travers les cultures, Mame Fall
est le petit frère pour l'anecdote du grand Abu Fall le conteur,
réalisateur et musicien, instrumentiste et que sais-je encore, qui est
Grenoblois d'adoption depuis une trentaine d' années comme vous
le savez et qui par ailleurs sera en concert dans le cadre du
« Festival des Art du récit » ce n'est pas un
concert d'ailleurs mais une pièce de théâtre le lundi 18
Mai au théâtre Premol à Grenoble à 20h 30 pour
Alger-Dakar par Abu Fall et Said Ramdan une 15 rencontre entre deux conteurs
qui parle de leurs villes respectives Alger et Dakar c'était pour
l'anecdote, donc... toute de suite et bien je vous propose de rentrer en
contact avec le black Thiossane on aura l'occasion d' entendre des morceaux
enregistré dans le studio à la radio pour
agrémenté cette conversation... voila...eh bien c'est parti..pour
une heure de musique et de parole.
Instrument/Musique Africaine.
j) Le présentateur: Vous
ça fait...environ...deux ans à peu prés même si vous
faites de
nombreux aller-retour entre la France et puis plein
d'autre pays d'ailleurs...ou le Sénégal d'où vous venez
à l'origine comment vous observez cette société
française qui est de fait métisse puisqu'il suffit de regarder
autour de nous dans la rue pour voir des couples...qui sont des couples
mixtes..de voir des gens qui viennent d'ici ou d'ailleurs a plus au
moins long terme...bref on sait bien que le métissage existe en France
et pourtant on s'aperçoit que justement ces populations qui sont
d'origine étrangère je dirai en plus visibles c'est-à-dire
les gens qui sont plutôt café-au-lait ou noir ou asiatique pas
ceux qui sont de type caucasien pour prendre des termes un petit peu comme
ça techniques ...eh pourquoi ces gens là ...souvent... et les
jeunes en particulière se sentent mal ? Voila...
Vous votre observation de la société française depuis que
vous êtes là comment vous la voyez justement comment vous vivez ce
métissage vous l'analysez à travers votre oeil, justement de
grand voyageur ?
k) Mame : Oui Moi... moi je
le vois positif parce que...avec la Fédération des oeuvres
laïques, la FOL et...Le Conseil Général de
Grenoble...J'ai un grand-frère qui s'appelle 34 Abu Fall,
plus de trente ans il est à Grenoble et sa femme...elle s'appelle
Dominique et ils ont deux filles et...Abu il m' a amené avec Yves
(un autre membre du groupe) ou parfois moi seul dans des
endroits en France partout et moi j'ai vécu dans les villages et je
croyais que j'étais en Afrique et cette chose là eh...il m'a
donné la force de mieux comprendre ce phénomène...mais
c'est un problème d'éducation.
Musique de Black Thiossane
l) Présentateur :
Tout ces jeunes justement ... ces jeunes gens qu'ont une culture double,
triple, métisse qui sont français depuis toujours puisqu'ils
sont nés ici, mais ils ont mal dans leur peau est-ce qu'il y a une
méthodologie qui.. que vous appliquez à vous-même, pour
accepter on pourrait dire, votre singularité votre différence et
votre... aussi votre 43manière d'être commun, c'est
justement à l'humanité avec tous ces travers et touts ces
bonheurs. Quelle est la formule que vous appliquez à vous et qui
pourrait être je dirais transmise à ces enfants qui ont du mal
à vivre une double culture dans une société qui parfois
met de côté...ceux justement qui ont des origines d'ici ou
d'ailleurs.
m) Mame Fall: C...c...c...c'est
ce que j'ai dit c'est une...c'est un problème d'éducation parce
que l'éducation on ne se fait pas à l'école. C'est
à la base, et toi, quand tu grandis dans une famille et tu vois
beaucoup de gens qui t'entourent et les maisons n'ont pas de porte et aussi tu
sais que tu es terrien. Moi quand je parle de la France, je parle de mon pays
parce que j'ai de (incompréhensible) de le voir comme mon pays, parce
que j'ai 52dans ma famille, on a perdu notre sang pour amener la
liberté ici, en France, c'est ce que je te dis. Moi je marche dans la
rue parfois y en a des....je suis marché... je suis marché avec
Yves...et... il faisait minuit et je tu te rends compte on a joué et
là où on a joué et c'était superbe et on avait
envie de manger et Yves m'a dit on va aller .à côté acheter
du manger. On part, on a croisé trois jeunes et ces trois jeunes ils
m'ont regardé, 57il m'ont dit « sale
nègre ». Yves m'a dit...ah.. mais quoi ?? Qu'est ce qu'il
a dit ? Je lui ai dit il m'a dit « sale nègre »
et on n'a pas répondu il a parlé encore et...
« homosexuel » et moi je suis venu et... je lui ai dit
« je te remercie beaucoup, parce que nègre veut dire la
noblesse. Je sais pas tu es de quelle nationalité, mais va
apprendre... » 61et on a discuté et la fin de
discussion il m'a donné une clope.
Présentateur fait un petit
rire
n) Mame Fall:...tu
vas, parce que aussi... comme t'as dit nous on vient
pas en Europe jusqu'à notre musique et... mon grand-frère qui te
parle qui a une compagnie. On n'est pas venu ici, pour travailler, avoir de
l'argent, retourner chez nous, on vient pour apporter notre participation et
apprendre...et la vie il faut l'apprendre parce que un peuple sans passé
sera-t-il sans histoire...si tu peux pas...si tu connais pas le passé tu
peux pas affronter le présent. Donc moi tous ces jeunes là, j'ai
espoir que un jour il vont trouver ce qu'ils cherchent mais encore une fois le
respect est récipropre(sic) et dans le tram tu trouves les
phénomènes dans la rue...moi parfois... on mon... dans le tram ou
dans le bus parfois...tu vois les jeunes, père français,
mère française, ils se lèvent, ils laissent... les vieux
s'asseoir, il y en a d'autres qui ne font pas, pour moi ils sont
minorité...parce qu'ils sont minorité et un jour tous ces
problèmes là qui passent en France...moi ça fait deux ans
comme je t'ai dit....je suis là, parfois j'allume la télé
je regarde les infos...je vois les gens comment ils sont frustrés et
toutes ces frustrations là aussi j'ai espoir quoi 75que
ça va se régler mais jamais je démissionne et je refuse
(incompréhensible) la tradition
quoi ?...........................
o)...aujourd'hui et Manu...je partage avec toi la
même maison et (incompréhensible) tu me le dis, tu me le dis pas.
Chaque jour moi quand je me lève je vais te dire
« bonjour ». Tu me réponds, tu me réponds pas
je vais te saluer, parce je sais que j'habite seul et tu 80habite
seul et si je tombe malade ou je meurs à côté si tu viens
pas je vais pourrir. Et cette histoire là, c'est un
phénomène que tu trouves à la télé, donc,
pour moi je dis..c'est un problème d'éducation et on est des
humains, on est pas des chats, on est pas des chiens, on n'est pas
des...brebis. On mange debout et nous on... vote.... pour l'être humain
mais jamais le stress, on perd pas le plan. On essaie d'être juste bien
dans la vie 85et dans notre peau et ça il te faut des
connaissances et ces connaissances c'est quoi ? C'est juste ce que tu sais
pas, demande l'autre, apprend et regarde l'autre chaque fois quand tu le
regardes tu vois ton village. Tu doutes pas ! Malgré toutes les
contradictions qui sont là, tu doutes pas, parce que tu optes pour la
vie, parce que la vie est magnifique. Donc, nous qui vient de l'autre
côté on a des choses qui sont là depuis la nuit des temps.
On sait que l'Afrique est le berceau de l'humanité et nous tous on est
des Africains, on est des Européens, on est des Asiatiques. Mais
l'Afrique, c'est là-bas que l'histoire est débutée. Et
donc, aujourd'hui tous ces jeunes là qui sont en manque de connaissance
c'est pas de leur faute, ils sont sacrifiés...mais ça aussi
ça doit pas aller à pousser à péter les plombs.
Le Page et Tabouret Keller (1984) définissent le mot
« identifier » par au moins deux sens : le premier est
le fait de reconnaître une personne particulière, une
entité particulière, le seconde est de reconnaître une
personne comme une partie d'une entité plus large comme membre de...
nous pouvons nous identifier nous-mêmes avec un groupe, une cause, une
tradition. «Les actes d'identité » sont en relation
symbiotique entre ces deux niveaux, et les comportements d'individus
reflètent des attitudes envers les groupes, les causes et les
traditions mais aussi sont contraints par des facteurs identifiables, externes,
exocentrés. Les identités d'un groupe résident dans la
projection de chacun au groupe. Ces conceptions de l'identité se
tissent à l'interface de deux espaces, un espace intérieur
« endocentré » par rapport à un autre espace
« exocentré » (notion de mobilité externe)
qui replace les identités dans les rapports inter-communautés. La
dynamique des constructions des identités se joue dans les rapports et
les tensions entre et à l'intérieur de ces espaces, rapports de
clôtures ou des chevauchements de frontières,
catégorisations, différenciations, unification, construction de
la différence et de l'altérité (représentations
catégorielles du « moi je » et
« d'eux » produites à partir des perceptions de
chaque individu membre d'un groupe) (Dreyfus, 2006).
Dans le premier extrait (Judith Eya et Cie) d'entretien
affiché ci-dessus nous trouvons la construction de l'identité de
la diaspora d'Afrique sub-saharienne que je détermine comme
« endocentrée » par rapport à celle du
présentateur de la RKS, une entité française que
j'identifie comme « exocentrée ». Pendant le
processus d'interaction entre ces deux entités il émerge un
stéréotype et une identité vécue de la diaspora
d'Afrique sub-saharienne
Le présentateur en introduisant son invitée,
(partie a), lui attribue une identité diasporique en décrivant
l'origine gabonaise des ses parents et leur parcours en France et puis leur
retour au Gabon. Dans la partie c le présentateur interroge son
invité sur les raisons identitaires de sa participation au festival
« Melting Pot ». Dans cette partie il utilise un marqueur
d'hybridité : la « double culture », pour
décrire les origines franco-gabonaises de l'invitée et dans la
partie f, l'invitée explique les raisons des
problèmes que son identité pose dans la société
française (méconnaissance de l'autre) et ce festival
peut aider à résoudre ces problèmes. Dans la partie g le
présentateur demande comment la « double culture »
de l'invitée, son sexe ainsi que sa couleur de peau, signe qui
manifeste sa différence clairement, se heurtent aux
préjugés de la société française.
L'invitée dans la partie f nie être discriminée à
cause de sa « double culture » mais accepte que sa couleur
de peau provoque des réactions négatives et ensuite elle explique
sa façon de réagir par rapport à ces attitudes.
Dans le deuxième extrait (Black Thiossane) Comme
l'invité n'est pas resté assez longtemps en France pour qu'il
fasse partie d'une diaspora en Isère je l'identifie comme
« exocentré ». Dans ce cas là le
présentateur de RKS, représentant la société
française, devient « endocentré ». Dans cet
extrait je trouve que l'invité exocentré exprime ses observations
à propos de la société française qui est
endocentrée.
En même temps nous sommes informés que le
grand-frère de l'invité Abu Fall va participer au «Festival
des Arts du récit» avec sa pièce de théâtre sur
Alger-Dakar qu'il va faire avec Said Ramdan. Donc, alors que le
présentateur nous informe que Mame Fall vient d'entrer en France, il
accorde une identité diasporique à son grand-frère Abu
Fall, en informant qu'il «est Grenoblois d'adoption depuis une
trentaine d' années ». Et en annonçant le
thème de la pièce de théâtre :
« Alger-Dakar par Abu Fall et Said Ramdan une rencontre entre
deux conteurs qui parlent de leurs villes respectives Alger et
Dakar » le présentateur fait référence
à une interaction entre les diasporas d'Afrique sub-saharienne et
maghrébine. Cette énonciation est une reconnaissance de
l'hybridité que les diasporas en France expérimentent.
Dans la partie i le présentateur demande à
l'invité son avis à propos de la société
française qui inclut les membres de la diaspora. En décrivant
cette société il utilise les marqueurs d'hybridité comme
« métisse », « couple mixte »,
« de gens qui viennent d'ici ou d'ailleurs »,
« métissage », « cette population qu'on
dit d'origine étrangère ». Pour décrire la
couleur de peau de ce peuple qui représente l'idée de
l'hybridité, comme postulée par Stuart Hall il utilise les
marqueurs de couleurs : « café-au-lait »,
« noir », et ethniques « asiatique ».
Selon le présentateur, la population française des
différentes diasporas d'Afrique sub-saharienne ne se sent pas à
sa place « les jeunes en particulier se sentent
mal ?». En répondant à cette question
l'invité dans la partie k explique que la raison en est
l'éducation.
Encore, dans la partie l, le présentateur relance la
question d'une manière différente pour avoir une explication plus
claire. Il utilise les marqueurs d'hybridité comme « culture
double, triple, métisse », « qui sont
français depuis toujours parce qu'ils sont nés ici »,
« d'ici ou d'ailleurs », pour souligner l'hybridité
de la diaspora, en même temps il utilise les marqueurs comme
« singularité »,
« différence », « manière
d'être commune » pour accorder une identité unique
à la diaspora. En répondant à cette question dans la
partie m le locuteur utilise les marqueurs de possession (mon pays) en parlant
de la France. Et il se réfère à l'époque de
l'histoire de la France, pendant laquelle ses parents se sont battus pour ce
pays (Voir partie 3.3). Avoir grandi pendant cette période en voyant les
membres de sa famille consacrer leurs vies pour un autre pays est le type
d'éducation que le locuteur a reçu. Et pour mieux souligner son
point de vue il raconte un incident de discrimination quand il était en
France et comment cet incident était lié à un manque de
connaissance et a un type d'éducation de l'autre.
Donc, la question posée par le présentateur a
suscité une réponse qui a incorporé toutes les relations
imaginaires que le locuteur a avec la France. En même temps je me suis
rendue compte d'une série de tensions et de processus de
stéréotypages entre l'identité vécue, ressentie,
par le locuteur et les identités attribuées par les autres.
Enfin dans la partie n, l'invité explique que son peuple
n'est pas ici juste pour gagner de l'argent et rentrer dans son pays. Les
immigrés sont ici pour « apporter leur participation et
apprendre ». Cette dernière phrase élargit
l'idée que les gens qui viennent d'un autre pays en France ne sont pas
ici juste pour des raisons économiques mais veulent participer à
la vie française et apprendre tout ce qu'ils peuvent à propos
d'une culture différente.
Donc, on trouve que Mame Fall, nouvel arrivant en France
identifié comme « exocentré » donne son avis
par rapport à la société française qui, elle,
est « endocentré » dans le
deuxième extrait. Mais la société
« endocentrée » décrite par l'animateur de
RKS est une société hybride et de métissage et bien que la
société « exocentrée »
représentée par Mame Fall a des liens historiques avec la
société « endocentrée » il
expérimente des tensions d'identités qui sont un résultat
des stéréotypes de l'Afrique sub-saharienne créés
par les préjugés ou méconnaissances existant dans la
société française. Pendant cette émission la
musique de la transformation, attente, et conclusion sont celle de la culture
qu'ils traitent à ce moment.
4.4.6 Analyse
Radio Kaléidoscope réussit à bien
représenter les diasporas diverses en Isère à travers ses
émissions. Les animateurs, surtout pendant les émissions
« ou est donc or ni car »,
« Rédaction »,
« EPRA », font venir des invités qui ont
des racines différentes et leur demandent comment ils s'adaptent
à la France. Les invités peuvent être aussi des sociologues
ou des historiens dont la recherche porte sur le fait de l'immigration d'une
diaspora particulière par exemple celles des Maghrébins, des
Arméniens, ou des Espagnols ou encore des responsables d'organisations
qui luttent contre l'exclusion ou le racisme, parfois aussi des artistes de la
diaspora ou des membres d'une diaspora qui ont vécu une époque
difficile dans leur pays ce qui les a fait fuir ou immigrer en France.
Pendant tous les échanges les stéréotypes de la diaspora,
utilisant, les marqueurs de l'hybridité, des couleurs, et des
identités (comme Maghrébins, Mauritaniens,
Sénégalais) sont présentés. Nous entendons comme
auditeurs les témoignages de l'identité vécue par les
membres de la diaspora, les tensions, les défis et les réactions
que ces identités provoquent.
En diffusant les émissions sur les diasporas diverses
RKS réussit à fondre les stéréotypes existants de
diverses diasporas. Ce qui facilite cette fusion sont non
seulement les voix diverses avec les accents différents qui parlent de
leur travail , leurs situations et leurs points de vue différents, mais
aussi les paroles qu'il s'agisse des préjugés et défis que
les diasporas diverses expérimentent en Isère. Les voix peuvent
être celles des animateurs ou les voix des invités. Ces derniers
sont souvent influencés par leur enfance dans leur pays d'origine ou
leurs séjours à l'étranger ils expriment leur point de vue
par rapport à cette expérience. En plus de ces émissions,
Radio Kaléidoscope évoque les cultures différentes des
pays à travers les musiques diverses du monde ainsi que les contes et
les récits dans les émissions
«Amalgame », et « Moulin
à Palabres».
La diaspora de l'Amérique Latine à un statut
particulier, des émissions qui abordent les thèmes politiques
touchant les événements de leurs pays, permettent aux membres de
cette diaspora de garder le lien avec leur pays d'origine. Egalement la nuit
nous entendons des pièces de théâtre en espagnol.
En revanche, au niveau radiophonique RKS, nous présente
une diversité sonore par les musiques représentant les
différentes cultures qu'elle joue. RKS réussit à bien
capter l'attention de l'auditeur par les courts morceaux des fictions qui sont
lus par une voix féminine pendant la diffusion de la musique. Quelques
morceaux fictifs sont intitulés « Le médecin
idéal », « Entièrement
erroné », « carrière
tardive », « la plus belle chose du
monde », « Au guichet d'autoroute »
etc. Ces morceaux fictifs ne dépassent pas plus de 60 ou 90 secondes et
ils sont introspectifs, fantastiques, anecdotiques, ou décrivant une
situation quotidienne. Ils sont suivis par une chanson ou musique qui
s'accordent bien avec l'humeur générée par le morceau
fictif. Donc, pendant un cycle de 24 heures l'auditeur entend une
diversité de musiques du monde ainsi que des morceaux de fiction.
Donc, je trouve que Radio Kaléidoscope comme son nom
l'indique représente une diversité sonore autant que culturelle.
En effet, c'est la diversité sonore qui facilite la diversité
culturelle, lors de chaque émission sur une diaspora nous entendons leur
musique, leur parole et aussi l'accent et le rythme de parole de
l'invité(e). Cette diversité est intensifiée par les
chansons des pays différents que nous écoutons toute la
journée avec les petits morceaux fictifs. Ces caractéristiques
rendent cette radio très intéressante et unique.
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